Titre : De amrbre et d'eau
Thème : Sex Is not The Enemy #4
Fandom : Original
Personnages : Sarah, Marine, Le Colonel, l'attaché du Colonel
Rating : R
Mots : 470
Note : Je blâme The Lonely Island pour la dernière moitié de ce drabble.
La goutte de sueur gonfla, gonfla puis abandonnant tout effort de maintien se laissa aller, glissant lentement mais surement le long de la colonne vertebrale de la jeune femme brune qui s'affairait à passer la serpillère sur le sol marbré déjà propre et brillant. Quelque part dans un bureau feutré un gratte-papier avait décidé d'inclure trois lavages quotidien des surfaces dans le plan d'attaque du manoir, alors Sarah lavait à grandes eaux le sol noir et blanc, trois fois par jour.
Dans le silence, seulement interrompu par le plouf de son balai à frange dans le seau d'eau savonneuse, elle entendit le bruit distinct de bottes en cuir et prit une grande inspiration. Puis elle continua son nettoyage, lavant le sol, precisemment, intensement, se demandant si elle serait un jour l'ingenieur qu'elle avait toujours révée d'être.
Le Colonel passa à coté d'elle, ignorant completement sa presence et laissant sur son passage de magnifique traces de pas boueuses. Srah ne fit pas un bruit et repris son travail, comme si les traces n'impactait en rien sa journée. Le Colonel continua son chemin, n'ayant même pas remarqué celle qui rendait le sol brillant, tel qu'il l'avait demandé un jour où il se sentait particulierement en forme.
Marine finissait d'ajouter une serviette chaude et légérement parfumée à la fleur d'oranger sur le bord de la baignoire fumante lorsque le Colonel entra dans la salle de bain attenante à son bureau en faisant tomber sa veste puis sa ceinture. Le holster avec son arme à feu suivi avant que d'un pied botté il ne repositionne les jambes de la chaise dont la position ne lui plaisait pas. Puis il finit de se deshabiller, entra dans le bain et soupira d'aise. Marine était déjà sortie. Le Colonel ne l'avait pas remarquée.
Une fois la nuit venue, dans une maison d'agrément perdue dans le bois entourant le manoir, Marine s'asseyait sur la table en formica et regardait le temps s'ecouler, une cigarette pendue tristement entre ses lèvres, lorsqu'elle n'était pas coincée entre deux doigts. Elle regardait les secondes s'egrenner jusqu'à ce que glissant sur le sol en brique à l'aide de chaussons ayant connus de meilleurs jours, Sarah n'arrive lui annoncer qu'elle avait besoin d'aller dormir. Elle se couchait alors, fixant le plafond d'un oeil morne, caressant doucement son alliance et pensant à son époux.
Le Colonel mordilla l'épaule de la jeune femme que son attaché lui avait dégouté. Brune, quelques formes bien proportionnée, elle montait et descendait sur son membre et lorsqu'elle poussa un petit cri de plaisir, il pensa birévement à sa femme. Il demanderait à son attaché ce qu'elle devenait, celà faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu.