Burning Slowly

Apr 11, 2007 01:53

Titre: Bruning Slowly
Thème: Lenteur
Fandom: CSI (quoi qu'un peu original vu le manque total d'indications sur l'identité des persos ^_^' Mais je pensais DEFINITIVEMENT à Grissom et à Sara lors de la rédaction :-p)
Disclaimer: Rien ne m’appartient dans CSI, mais la majorité des choses dans cette histoire sort quand même de ma tête lool.
Rating: R ou NC-17? J'ai jamais réussi à comprendre la différence ^_^' Contenu mature en bref :))
Nombre de mots: Hum, 800 et quelques? (s'auto fouette)

Notes : Bon, alors moi qui voulait tout bien faire pour mon premier postage sur cette community, je fais tout de travers ^_^' Déjà, je m'étais dit que je ne commencerais pas par du R (ou NC -17?), parce que ce n'est vraiment pas mon registre habituel. Ensuite, je ne me suis pas inspiré du nouveau prompt, mais d'un ancien...Oh, et puis la limite de mots de 500? Légèrement dépassé? J'ai vraiment besoin de m'entraîner, je suis trop habitué à écrire du long ^_^'
Bref, j'espère que malgré toutes ces "bourdes", je suis encore dans les critères, et que ceux qui liront apprécieront :)



Son souffle sur ta peau est une délicieuse torture.

Tes yeux sont fermés, comme il te l’a demandé, et dépourvue d’un de tes sens, les quatre autres sont en alertes.

Tes lèvres se sentent inutiles, elles aussi, et tu ne peux que les mordre, alors qu’il continue son exploration. Leur chaire rose et gonflée porte encore le goût de vos baisers, mais ce n’en est qu’une fragrance.

Tu entends sa respiration, à la fois profonde et rapide, lorsque sa bouche frôle ton épaule, et que ses doigts effleurent ta hanche.

Tu retiens difficilement un gémissement suppliant.

Tu le veux.

Il le sait. Il le sent. Il le voit.

Mais il prend son temps, usant d’une tendresse qui se veut exaspérante, tout en étant exquise. Il est tellement doux et précautionneux avec toi.

Entre ses doigts, tu as l’impression d’être quelque chose d’unique et de précieux.

Ses mains douces et habiles exercent des pressions changeantes sur ton corps, alors qu’elles vagabondent, et tu te perds dans la sensation que provoque le frôlement de ses doigts sur ta peau.

Tu te laisses glisser le long du chemin qu’il dessine, te faisant happer lorsqu’il appose ses paumes.

Il contourne toujours avec soin les endroits les plus sensibles de ton anatomie, mais il les survole juste assez près pour que tu ais conscience de cette présence. Ton souffle se bloque dans ta gorge, interdisant à ton corps de se tordre, recherchant ses caresses.

Ses lèvres jusqu’à présent n’avaient été que des spectatrices, insufflant par moment un souffle chaud sur ton épiderme, éveillant un frisson qui te parcourt le dos.

Lorsqu’elles rentrent finalement en action, tu commences véritablement à perdre pied.

Sa bouche goûte ton cou, sa langue te sillonne, descendant lentement vers tes seins. Lorsqu’il prend entre ses lèvres l’une de tes pointes durcies, ton dos se cambre malgré toi, et le son gutturale qui t’échappent délivre un message clair.

Mais il décide de l’ignorer pour le moment. Une main sur ta hanche, il maintient avec une certaine fermeté ton corps contre le matelas.

Il mordille, il titille, et tu te tords. Ou du moins tu essayes.

Tu sollicites plus de contact, mais tu ne peux que te contenter de ce qu’il t’offre à cet instant. Tes doigts sont enfouis dans ses cheveux humides, l’incitant à poursuivre ce doux supplice, soupirant presque d’aise lorsque la peau moite de son front frôle la tienne, mêlant vos sueurs.
Plus inconsciemment qu’autre chose, tu tentes également de faire bouger la main qui te maintient contre le lit. Tu espères que tes essais réguliers la feront glisser vers l’endroit qui le réclame le plus.

Car ce qui accapare ton esprit à cet instant, ce sont les décharges électriques suscitées par sa langue, qui s’échappe de leurs points d’origines, avant d’être envoyées dans une vague de besoin douloureux jusqu’au centre de ton désir.

Lorsque soudainement, sa main quitte ta peau et que son corps s’éloigne du tiens, tu es tenter de rouvrir les yeux, et de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour mettre fin à l’attente.

Mais il bouge rapidement, repositionnant en quelques mouvements vos deux corps sur le matelas, alors que tu roules sur ton côté gauche et qu’il s’accole à ton dos.

Le contact de vos peaux, qui avait jusqu’alors été délivré au compte-goutte, se démultiplie à ce simple changement, t’arrachant un nouveau gémissement appréciateur. L’entrelacement de vos jambes, la chaleur de vos épidermes se mélangeant, formant un cocon étouffant et confortable autour de vous, la présence de son propre désir contre l’arrière de ta cuisse, tout se mêle et fusionne, te plongeant dans un monde enivrant, où plus rien d’autre que vous n’existe.

Ses lèvres ont retrouvé un point qu’il sait particulièrement réceptif à ses caresses mouillées, sur le haut de ton omoplate droite, tandis que sa main entreprend finalement de t’offrir ce que tu attends depuis un long moment à présent.

Ses doigts n’ont aucun mal à se glisser entre tes cuisses humides, sa main englobant la chaleur de ton intimité. Un profond souffle t’échappe enfin, alors que la chaleur commence déjà à se répandre. Lorsque son pouce à présent moite vient dénicher ton bouton sensible, tu te cambres contre le lui, ne pouvant plus t’opposer à la vague de plaisir que son touché déverse en toi. Et il ne cherche plus à t’arrêter, t’encourageant même, sa main suivant le mouvement.

Il te connaît tellement bien. Il sait quelle pression appliquer pour que tu frissonnes violemment, il sait la façon dont ses doigts doivent se glisser en toi pour t’arracher de nouveaux gémissements. Tous ses gestes sont parfaitement combinés pour provoquer la montée du plaisir, faisant grossir exponentiellement la chaleur douloureuse de ton intimité, alors qu’elle se diffuse.

Elle monte, elle monte, elle monte. Se répandant dans ton bas ventre, s’insinuant dans toutes les fibres de ton être, du bout de tes doigts jusqu’à la pointe de tes orteils. Comprimant tes poumons jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus effectuer qu’une respiration saccadé. Brûlant ta peau jusqu’à que sa moindre parcelle luise de sueur- particulièrement l’arrière de tes genoux et le bas de ton dos- te consumant si délicieusement.

Et à aucun moment son souffle ne s’éloigne de ton cou, alors qu’il t’offre cette exquise délivrance.

csi

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