Je suis en train de lire un bouquin d'histoire d'Haïti pour mon NaNo...

[flo_nelja]

C'est exactement ce dont j'avais besoin : un bouquin qui raconte les faits, très détaillés, avec un minimum d'analyse. C'est très pro-Girondin, mais dans ce contexte, ce n'est pas trop envahissant. ^^ Je ne sais pas si toutes les anecdotes sont vraies, mais elles sont certainement inspirantes

Comments

[thalimnie]

J'adore ta manière de présenter tes lectures en général et celle sur la Révolution française en particulier. C'est tellement fun, on passe toujours un bon moment à apprendre plein de choses sans que ce soit jamais rébarbatif. Tu es géniale !!! <3

[flo_nelja]

Merci beaucoup ! Il faut dire que là, je n'ai pas sélectionné les passages les plus instructifs, juste ceux qui me font rire. ^^

[thalimnie]

Ils m'ont bien fait rire moi aussi. XD

[soleil_ambrien]

Arf, j'adore la messe avec "La Marseillaise". ^^

Il parle de vaudou, ce bouquin, dis ?

[flo_nelja]

Pas dans les passages que j'ai lus (mais c'était des extraits, j'ose espérer que c'est au moins mentionné pour Bois-Caïman). D'un autre côté, vu l'époque, je crains que ça eût été principalement pour en dire du mal, donc...

[Edit] J'ai cherché un peu plus, et quand il parle de Biassou :

Quant à Biassou, il s'entourait de sorciers, de magiciens, dont il formait son conseil. Sa tente était remplie de petits chats de toutes les couleurs, de couleuvres, d'os de morts et de tous les autres objets, symboles des superstitions africaines. Pendant la nuit de grands feux étaient allumés dans son camp ; des femmes nues executaient des danses horribles autour de ses feux, en faisant d'effrayantes contorsions, et en chantant des mots qui ne sont compris que dans les déserts de l'Afrique. Quand l'exaltation était parvenue à son comble, Biassou suivi de ses sorciers se présentait à la foule et s'écriait que l'esprit de Dieu l'inspirait ; il annonçait aux africains que s'ils succombaient dans les combats, ils iraient revivre dans leurs anciennes

[flo_nelja]

Et un autre passage, toujours dans la catégorie "L'auteur n'y comprend rien"

Les insurgés du Cul-de-Sac avaient à leur tête un africain nommé Halaou, d'une taille gigantesque, d'une forcé herculéenne.
Il régnait sur ses bandes par la superstition, tenant toujours sous ses bras un grand coq blanc qui lui transmettait, prétendait-il, les volontés du ciel. Il marchait précédé d'une musique de tambours, de lambis, de trompettes, et de ses sorciers ou papas qui chantaient qu'il était invulnérable, que le canon n'était que du bambu et la poudre de la poussière. Sa garde portait de longues queues de boeuf qui, disait-on, détournaient les balles.

Et ensuite, il y a un passage où il va voir Sonthonax, habillé comme ça, à la tête d'une armée de 12000 noirs, pour lui rendre hommage
Et Sonthonax l'invite aimablement à unn festin. ^^
(Et lui propose, bien sûr, de se joindre à lui. C'était politique. Mais aussi, si on en croit la description, remarquablement zen de sa part)