[Fic] Le parfum du secret - Numb3rs - pour camille_miko
Titre: Le parfum du secret
Auteur: isil-chan
Fandom: Numb3rs
Pairing: Don/Charlie
Rating: PG-13 (je crois?)
Disclaimer: Pas à moi du tout! *sourire innocent*
Notes: Attention à l'inceste, les gens! Même pas vrai que j'écris que de ça! Fic écrite aussi pour againsttheclock
Demandé par: camille_miko ici!
Charlie a une légère odeur de craie qui lui colle au corps. De ses années d'école, Don a gardé une aversion pour cette odeur âcre, mais quand les mains de son frère s'agrippent à ses épaules, et qu'il le regarde ainsi, son regard sombre troublé par le plaisir, ses lèvres pleines entrouvertes pour laisser échapper de petits soupirs étouffés, ce parfum et la sueur qu'il recueille dans le cou de son frère ont un goût de damnation si doux qu'il se laisse perdre sans regrets.
Don est masculin jusqu'aux pores de sa peau. Quand leurs lèvres se touchent, quand leurs mains se frôlent et se découvrent, Charlie hume le parfum d'homme qui émane de lui. Un peu de sueur, de l'après-rasage, parfois un soupçon de poudre quand il rentre d'une intervention sur le terrain, et ce mélange un peu musqué lui fait fermer les yeux et répéter sans cesse le prénom de son frère en se serrant plus fort contre lui, dans l'espoir que ce parfum finisse par l'imprégner tout entier.
Charlie sent le sucré, le matin, quand ils se retrouvent au siège du FBI, signe qu'il a craqué pour un donut en passant la sécurité. Quand il passe à côté de Don, ses longs doigts parsemés de sucre, ils échangent un regard et doivent tous les deux se faire violence, pour ne pas provoquer et ne pas posséder. Don rêve de saisir le poignet de son frère et de nettoyer de ses lèvres toute trace de ce petit plaisir sucré et d'y laisser à la place sa propre saveur.
Don fleure d'extérieur, d'air frais et de soleil, quand il passe voir Charlie à son bureau. Pour venir, il s'arrête à l'entrée du campus et finit à pied, à travers le parc, sous les arbres, et quand il arrive, sourire aux lèvres, il sent comme la nature et la brise légère. Ses mains sortent Charlie de ses calculs, et l'emmènent loin, dehors, là où ils sont tous les deux. Charlie enfouit son visage dans le cou de Don et rêve de jardins et de plages, et son esprit oublie un moment qu'ils sont prisonniers du secret d'une porte fermée ou d'une maison vide.
Ils se nourrissent derrière des volets baissés ou des verrous poussés du parfum de l'autre, de ces odeurs si familières, si naturelles car toujours présentes dans leurs vies, et s'en repaissent, s'en imprègnent, à défaut de pouvoir goûter ensemble au parfum de la liberté que leur amour leur interdit.
FIN.