[Fic] Anata Ni, Ouran Host Club, Tamaki/Kyouya

Oct 09, 2006 23:10

Titre: Anata ni
Auteur: Shinrin
Fandom: Ouran High School
Pairing: je suis restée IC, j'espère, donc chacun pourra y trouver le pairing de son choix, mais pour faire plaisir à Spooky, disons que le Tamaki/Kyouya est quand même dur à contester sur ce coup-là ^^;;
Rating: PG
Disclaimer: Les persos d'Ouran ne m'appartiennent pas et dès que j'aurai récupéré une meilleure connexion Internet, je vous dirai qui est l'auteur qui a la chance de les avoir créés.
Notes: pas d'avertissement particulier. Si vous avez considéré Ouran comme worksafe, alors vous trouverez ce fic worksafe. Sinon... euh... j'aurais aimé tout écrirr en japonais sous-titré pour rester dans l'ambiance, mais mes compétences sont très limitées, alors faudra vous contenter du français avec quelques suffixes japonais. 
Demandé par:  
spookyronny  ^^ Spooky, voilà, pour te remercier de m'avoir envoyé 26 épisodes officiels, je me suis dit que ça serait bien de t'envoyer un épisode non-officiel pour ton quatre-heure. Régale-toi ^^

~3ème salle de musique~
Ouran Host Club est ouvert

-...
-Ta... Tamaki-kun ? Est-ce... Est-ce que ça va ? Vous n’avez pas l’air... Je... Je devrais peut-être vous laisser vous reposer...
-Guuuuuuuuuuuh...

...plus ou moins.

-Guuuuh...
-Sempai, arrête ce cinéma, c’est ridicule. Je ne changerai pas d’avis.
-Guuuhuhuhuhuhuh...

~1 heure plus tôt~

-Bûches, étoiles, saaaapin, Noël, Noêl, Noël, Jingle Bells, Jingle Bells, ahahaha !
-Tamaki Sempai, tu es sûr que ça va ? Ce n’est que Noël, pas besoin de se mettre dans des états pareils.
-Haruhi ! Ne dis pas ça ! Noël est le plus important jour de l’année ! La fête où l’amour triomphe sur toute la planète ! Le jour où l’on montre l’affection qu’on a pour les personnes qui nous sont chers, tous rassemblés autour du grand sapin étincelant sous les guirlandes ! Noëeel ! Christmaaas, ahahaha !
-Mouais.
-T-t-t-t, tu sembles sceptique, mais c’est parce que tu n’as jamais pu fêter dignement Noël!! Ne t’en fais pas, pauvre enfant, Papa a réservé la meilleure table d’un restaurant parisien six étoiles et après le marathon d’ouverture des cadeaux nous...
-Non merci. -.-
-.... GUH ?

~Depuis...~

-Guhuhuhuhuh....

Ce n’était rien de plus qu’une nouvelle crise passagère de Tamaki. Kyouya ne s’en mêlerait pas.

-Baka-Tonoooo ! Ne t’inquiète pas, tu es hors course...
-...mais on s’occupera d’Haruhi à ta place !
-GUUUUHUHUhuhuhuhuuuuuuuu...

Hors de question qu’il s’en préoccupe, ça allait passer, c’était juste une question de temps. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était ignorer Tamaki pendant une ou deux heures. Kyouya serra les dents et replongea le nez dans son livre de comptes.

-Tamaki-chan fait plus peur qu’un vaaaampire !! Tamaki-chan fait peur aux clieeentes ! Ne, nee, Takahashi ?
-Hn.

Le stylo de Kyouya se brisa entre ses doigts.



Au début, Kyouya commit l’erreur de penser qu’il lui serait simple de régler cette situation. Que ça ne prendrait que quelques concessions en termes de temps et d’argent.

-Tamaki.
-...
-J’ai revu l’allocation de nos budgets pour l’année. Finalement, nous pourrons (peut-être) organiser la semaine Grands Bijoutiers que tu proposais il y a quelques mois.
-...Guh.

-Ta-ma-ki-chaaaaan !!
-... ?
-Le Père Noël t’a apporté une surpriiiiiiise ! Une grosse surprise ! Qui va te plaire ! Ne, ne, Père Noël ?
-Uhn.
-Tu veux savoir ce que c’est, hein, Tamaki-chan ?
-...Haruhi veut bien accompagner son Papa ?
-    -.- Tama-chan ne doit pas souvent avoir ce qu’il demande sur sa liste au Père Noël, ne ?
-Hun.
-...Guuh.

-Tamaki.
-...
-TA-MAA-KI.
-.... Guhoui ?
- FIN DU CINEMA. SINON C'EST NEKOZAWA QUI SE CHARGERA DE TON CADEAU.
-.......guuuh. é.è

~Ainsi, Kyouya Ootori réalise qu'il a choisi une mauvaise stratégie~
La patience de Kyouya atteignait ses limites. Il était temps d’employer d’autres moyens. Des moyens que Kyouya maîtrisait à la perfection.

~Salle de repos de l'Ouran Host Club~
Il avait suffi d'attendre qu'Haruhi s'isole. Guetter le moment où elle se mettrait à l'écart des oreilles indiscrètes, puis se glisser hors de la pièce sans se faire voir, pour aller la rejoindre. Après, il n'y avait plus qu'à laisser faire les ombres dangereuses, le velours des menaces et le rempart glacial que constituaient ses lunettes.

-Haruhi.
-...Kyouya Sempai?

....Qu'elle soit damnée, avec ses grands yeux ne trahissant pas la moindre crainte!

-Je vais devoir te demander d'accepter l'invitation de Tamaki.
-Je ne crois pas que tu puisses me demander une telle chose, Kyouya Sempai.
-...Je pourrais ajouter le manque à gagner que nous cause Tamaki sur la dette que tu as envers le club.

Il ne la faisait peut-être pas trembler, mais il constata avec satisfaction qu'il réussissait encore à lui causer un sourire crispé.

-Tu ne ferais pas ça, Kyouya Sempai.
-Ah non?

Cette dernière phrase, accompagnée d'un geste nonchalant pour remonter ses lunettes sur son nez, aurait dû la faire s'incliner, mais...

-Non. Ce serait malhonnête, puisque c'est Tamaki qui est seul responsable de son comportement.

Kyouya se trouva crucifié par ces deux grands yeux si sérieux.  Il tenta de se reprendre,  lutta un peu, réalisa qu'il avait perdu. 
Avec un petit sourire se voulant détaché, il se retourna vers la porte. Néanmoins, avant de sortir, une question lui brûla les lèvres.

-Haruhi. Pourquoi avoir refusé son invitation?

Il y eut un silence, comme si Haruhi réfléchissait à la question.

-Eh bien... à vrai dire, je n'ai pas envie que...

Elle prononçait chaque mot avec prudence, l'air embarassé; il la prit en pitié.

-Tu n'avais pas envie qu'il se fasse des idées. C'est compréhensible. Cependant, il n'avait pas cette intention en tête. Tamaki est un idiot; pour lui qui a grandi en Europe, Noël est uniquement une fête familiale. Ce n'était pas une manoeuvre de sa part pour officialiser votre relation.
-...Kyouya Sempai...?

A son ton de voix hésitant, il tourna son regard vers elle. Elle et ses grands yeux noirs, emplis d'une surprise et d'une petite souffrance qui fissure quelque chose, enfoui très profondément, dans l'esprit de Kyouya.

-Kyouya Sempai, je... Ce n'est pas ce que... c'est juste que je ne voulais pas de son restaurant trop cher.

Là-bas, dans le noir, la fissure s'agrandit; c'était une douleur qu'il croyait avoir oubliée. Il la redécouvrit avec étonnement, comme s'il n'était pas possible qu'elle se trouvât encore là. Il n'arriva plus à penser, pendant quelques secondes;  comme Haruhi n'ajoutait rien, le silence s'étira entre eux deux. A nouveau il lutta; à nouveau, il se ressaisit.

-Je vois. Excuse-moi.

Il alla pour se détourner,  fuir, trouver quelque chose pour s'occuper,  oublier la douleur.  Il sortit; elle ne l'arrêta pas. La porte se referma avec un bruit étouffé. 
Alors seulement, il put voir Tamaki, appuyé contre un mur, regard rivé au sol, épaules écrasées par un poids invisible.
Il voulut lui dire quelque chose, mais rien ne lui vînt à l'esprit.

Le cinéma de Tamaki cessa sur le champ. Il servit les clientes du club avec tout son charme et sa verve habituelle, rayonnant au milieu des rubans dorés, des guirlandes vertes et rouges, accrochant des décorations ici et là, semant des baisers aux quatre vents.
Pourtant, la seule image que Kyouya voyait en le regardant était ce sourire triste qu'il avait eu dans le couloir désert, et ces mots qui raisonnaient encore:

-Ca ira, Kyouya. Ce n'est pas grave.



Comme souvent, il s'avéra que comme Kyouya l'avait senti, le problème de Tamaki était loin d'être arrangé.

~résidence secondaire des Ootori, veille de Noël~
-Kyouya, est-ce que ton costume est prêt? Tu as environ 15 minutes avant que le chauffeur ne passe nous prendr... ...Suou-kun?

Sa soeur s'immobilisa en prononçant ce nom, forçant Kyouya à la contourner pour apercevoir la personne présente dans la salle de séjour.
Tamaki se tenait debout près de la baie vitrée, le regard perdu dans le jardin baigné de nuit. En les entendant arriver, il tourna la tête vers eux, un petit sourire pâle aux lèvres.

-Ah, Fuyumi-san, excusez-moi de vous déranger, j'espèrais pouvoir m'entretenir avec Kyouya.
-Suou-kun, je suis désolée, mais...
-Ca ira, Fuyumi-neesan.

Il n'avait pas eu besoin de réfléchir pour arriver à cette conclusion. Il lui avait suffi de l'air trop calme de Tamaki, de son regard lointain, de l'hiver qui se reflétait dans ses yeux.

-Dis à Père que j'ai été retenu par des obligations envers la famille Suou.

Ce qu'appréciait toujours Kyouya chez sa soeur aînée, c'était que contrairement à son père et à ses frères, elle semblait toujours compréhensive lorsqu'il faisait quelques infractions au devoir familial. Elle s'éclipsa après lui avoir offert sa bénédiction d'un sourire rouge comme un coeur.
Entre temps, Tamaki avait atterri sur le canapé, calé entre des coussins, ses bras entourant ses genoux. Il avait l'air plus jeune, soudain. Et un peu embêté.

-Kyouyaaa, tu ne devrais pas rater une réunion familiale par ma faute. Surtout pour Noël.

Les protestations n'étaient pas vraiment sérieuses: Tamaki savait aussi bien que Kyouya que le troisième fils de la famille Ootori se passait sans problèmes des réunions familiales.

-Et toi? Tu n'es pas au dîner du groupe Suou?
-Hnhn, je n'avais pas prévu d'y aller. Et je ne manquerai à personne, de toute façon. ...Je leur ai dit que je passais la soirée chez toi.

Tamaki eut beau accompagner cette déclaration de son meilleur sourire, Kyouya eut une envie rapide de le frapper ("Cet idiot n'éprouve vraiment aucune gêne à s'imposer!"). La seule chose qui l'en dissuada fut de voir glisser lentement le sourire éclatant, le voir disparaitre petit à petit.

-J'ai annulé le restaurant.

Kyouya sentit une nouvelle craquelure le déchirer de l'intérieur.

~Plus tard~

-Est-ce qu’une fille ne devrait pas avoir envie de passer du temps avec son père ? Est-che que che n’est pas normal de vouloir prochitcher de toutche temps que nouchavons pour Noël ?
-Tamaki. Ne parle pas en te brossant les dents.

~après quatre heures de « conversation »~

Au départ, Kyouya avait compati pour Tamaki. On déchirait de petites parties de lui, à chaque mot que prononçait son ami.
Et puis l’atmosphère avait changé. Tamaki s’était emballé, avait commencé à déblatérer sur les devoirs filiaux. Graduellement, Kyouya s’était senti envahi par quelque chose qui ressemblait fort à de l’énervement.
Tamaki continuait de parler, encore et encore et encore. Kyouya avait fait arranger la chambre d’amis pour qu’il puisse demeurer au manoir Ootori : ils se préparaient donc pour la nuit. Et pourtant, Tamaki continuait, encore et encore et encore.

-Pourquoi elle ne réalise pas que tout ce que je veux, c’est que nous puissions avoir une relation père-fille saine et...
-Menteur.

Un silence de mort tomba dans la chambre.
Kyouya n’avait pas voulu dire ça. Pas avec ce ton rageur. Il n’avait pas voulu.
Ca lui avait échappé. Et maintenant...

-Kyouya ? Qu’est-ce que tu racontes, bien sûr que je veux pouvoir construire une relation familiale parfaite avec...
-Menteur !

Là, tout au fond de Kyouya, le dernier brin de fil enveloppant son coeur venait de casser.
Et la douleur était devenue colère. Envie de blesser. De détruire ce qu’on ne peut pas avoir.

-Ce que tu veux, Tamaki ?

Deux sourcils pâles se froncèrent en signe d’incompréhension ; de peur aussi, sans doute. Deux yeux d’un bleu trop pur s’écarquillèrent lorsque Kyouya s’avança, tendit le bras, fit basculer Tamaki sur le lit impeccablement fait.

-Laisse-moi te le montrer.

La colère rendait ses pensées très claires. Tout devenait simple. Si Tamaki s’obstinait à continuer ce jeu ridicule avec Haruhi, il était temps de lui ouvrir les yeux. De lui faire comprendre...
Ce n’était pas comme ça que tournait le monde.

-Kyou...ya ?

C’était la première fois qu’il percevait dans la voix de Tamaki cette note d’appréhension : il restait allongé là, l’air de ne pas comprendre ce qui se passait. Ses cheveux blonds s’étalaient sur la soie bleu nuit, comme une auréole de lumière pure. Ses joues rougies contrastaient avec la pâle blancheur de sa peau.
Kyouya lui lança un regard froid, se forçant à rester insensible. D’une main, il déboutonna sa chemise de pyjama, la fit glisser sur ses épaules. Elle tomba à terre sans un bruit.
Les deux jeunes hommes prirent une inspiration simultanée lorsque Kyouya s’installa au dessus de Tamaki, à genoux, le dominant de toute sa stature. Il avait froid.

-...Kyouya...

A présent, Tamaki semblait blessé. Mais il ne bougea pas, même quand Kyouya se pencha lentement en avant pour le recouvrir de tout son corps, lui voler un peu de chaleur.

-Tu comprends, maintenant, Tamaki ? C’est *ça* que tu veux d’Haruhi.

La peau de Tamaki sentait le cyprès, le savon, les rêves. Kyouya laissa sa langue courir sur le cou offert, caressa les bras immobiles, les flancs toujours protégés par une épaisseur de tissu.

-Tant que tu ne l’auras pas réalisé... tu ne pourras jamais rien avoir...

Ce n’est qu’alors que Kyouya se rendit compte qu’il pleurait.
Cette constatation le prit totalement au dépourvu. Il s’arrêta et se redressa, incrédule. Il porta la main à ses joues, l’en retira humide. Ses larmes avaient un léger goût salé.
C’est à ce moment, alors que Kyouya n’avait jamais été aussi vulnérable, que Tamaki choisit de s’animer.
Il leva lentement la main pour caresser la mâchoire de Kyouya, un sourire triste sur les lèvres.

-Tu te trompes... Ce que je veux, Kyouya, c’est ça.

Et soudain la main se noua dans le cou de Kyouya, l’attira en avant à nouveau.
Un bras se noua autour de ses épaules ; deux lèvres se posèrent doucement sur sa tempe.
C’était le baiser le plus chaste qu’il ait jamais connu. Le plus vrai, aussi. Le coeur de Kyouya se remit soudain à palpiter, empli par une chaleur plus étincelante que celle du soleil. Il n’aurait voulu bouger pour rien au monde.
Mais la pression sur son cou se relâcha ; Tamaki, semblait-il, avait décidé de le laisser partir.
Avant que tout ne soit terminé, avant que tout ne retombe au néant, Kyouya eut un sursaut ; il chercha les lèvres de Tamaki, mêla leurs respirations, leurs battements de coeurs, leurs solitudes.
Ils dormirent l’un contre l’autre, dans la chambre d’ami.
Kyouya n’avait jamais passé une aussi bonne nuit.

A l’aube, Kyouya resta un long moment à regarder le visage de Tamaki endormi.
Avant que son compagnon ne se réveille, il porta la main à son téléphone.

~résidence secondaire des Ootori -matin de Noël~

Il fallut attendre que Tamaki se lève, évidemment. Il fallut également attendre qu’il ait faim, qu’il accepte de descendre à la cuisine prendre le petit déjeuner. Et il fallut attendre qu’il se resserve une troisième part de muesli pour qu’enfin il découvre, posé entre une orange et une grappe de raisin, son premier cadeau de Noël.
Un petit paquet enveloppé dans une feuille d’argent, ceint d’un ruban de satin noir.
Le résultat ne se fit pas attendre. Kyouya faillit tomber lorsque Tamaki lui sauta dans les bras.

-Ahahaha !! Kyouyaaa ! Qu’est-ce que c’est ?? Qu’est-ce que c’est ??
-Ouvre, et vois par toi-même.

L’enthousiasme de Tamaki retomba lorsque il sortit du paquet une petite clé de métal poli. Kyouya le laissa s’interroger quelques instants sur l’utilisation de cet objet, avant de le mener devant la porte de la salle de musique.

-Joyeux Noël, Tamaki.

La clé tourna dans la serrure. Et lentement, la porte s’ouvrit.
Ca lui avait coûté une proportion non négligeable de ses bénéfices boursiers. Ca l’avait forcé à quelques menaces et à beaucoup de dérangements. Mais il savait bien que ça en vaudrait le prix.
A présent, voir les traits de Tamaki transfigurés par la joie était la plus grande satisfaction qu’il puisse avoir.
Le sapin trônant au milieu de la pièce était immense, ses branches basses et bien fournies, chargées de décorations traditionnelles, sujets de pain d’épice, sucres d’orge attendant d’être cueillis, pommes et étoiles de bois verni, bougies de cire blanche, oranges plantées de clous de girofles, entourées de rubans rouges et or.  Une petite montagne de cadeaux en faisait le tour, pyramides incertaines étincelant à la lumière des bougies.
Tout autour du sapin, des visages réjouis, un sourire d’enfant, un regard protecteur, deux chorégraphies effrontées s’épousant en miroir, et surtout, une jeune fille au visage d’ange, en robe immaculée.
Leur famille. Leur véritable famille.
Tamaki était à deux doigts de se lancer, d’aller tous les rejoindre et de profiter de leur présence à tous.
Cependant, avant de s’avancer, il se retourna vers Kyouya, les yeux pétillants de joie. Ca ne dura que quelques dixièmes de secondes, mais leurs lèvres s’effleurèrent à nouveau.

-SE... SEMPAI ??! O.O
-Tonoooo !! Tu nous voles notre technique!!
-Hikaru ? Tu veux dire que... tu n’as fait tout ça que pour attirer les clientes ? Mais quand je me suis offert à toi, je...
-Kaoru ! Ne dis pas ça ! Tu sais que notre amour est réel ! Personne ne pourra acheter mes sentiments pour toi, Kaoru !
-Hikaru !
-Ta-ma-chan a raisooon! Joyeeeeeux Noëeeeeel !! Des bisous pour toooooout le monde !
-Uhn.

Avec un sourire, Kyouya porta la main à ses lèvres. Oui, vraiment... Joyeux Noël.



PS: Spooky, tu réalises que pour poster ça, j'ai flingué une journée de boulot et que je suis en squat dans une cuisine pour choper le net d'un immeuble en face de la rue, hein? Mais vu tout ce que tu m'as envoyé, tu mérites tout ça ^^ (Hmmmm, et moi, je mérite de faire de beaux rêves ce soir lol (quoique j'ai peut-être déjà reçu mon salaire, j'ai découvert qu'il y avait une bière que je pouvais apprécier, woho).)

ouran high school host club, fic

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