Titre: Fidélité
Auteur: azalee_calypso
Fandom: Fruits Basket
Pairing/Personnages: Shigure/Akito, Kureno sur le côté (Kureno/Akito suggéré)
Rating: PG / PG-13
Disclaimer: Les persos avec lesquels je m'amuse un peu appartiennent à Natsuki Takaya, elle les torture très bien elle-même
Notes (si nécessaire): SPOILERS AU SUJET D'AKITO. Tome 17 environ ; si vous ne voyez pas de quoi je peux bien parler, je conseille vivement de s'abstenir de lire. Trop de fans d'Akito ont déjà eu le coeur brisé comme ça (j'en sais quelque chose T_T) A part ça, vagues allusions sexuelles, et ambiance Akito-ienne si j'ai réussi mon coup.
Demandé par:
benelie,
ici. Ca fait déjà un moment, mais j'ai fini par me décider ; j'espère que Benelie traîne encore par ici, verra ce post, et surtout que ça lui plaira ^^
Kureno est derrière la porte, il le sait. Elle aussi, probablement, elle sait toujours tout sur eux ; elle sait tout ce qu'ils tentent de cacher au fond de leur coeur, l'en tire, l'en arrache et l'expose aux yeux de tous, avec un joli sourire et des yeux mi-clos brûlants.
Elle rit et lui dit qu'il a tort. Il ne sait même plus ce qu'il a dit, il la regarde simplement, à travers la pièce, regarde son dos secoué et tremblant de rire amer, ses cheveux sur sa nuque. Elle lui tourne le dos, encore. Il est habitué, depuis le temps.
Elle se retourne enfin. Elle a cessé de rire, mais le coin de ses lèvres est encore relevé, petit pli âprement amusé, et ses yeux (noirs, noirs, noirs) sont grand ouverts et fixés sur lui.
- Kureno, lui, il reste avec moi.
La bouche articule lentement chaque syllabe du prénom, comme savourant un fruit nouveau et succulent, et les yeux noirs s'accrochent aux siens comme pour le sonder. Il sourit, le menton dans la main, et ne montre pas ce que ça lui fait d'entendre le délice dans sa voix quand elle dit ce nom. Ne montre pas que ça lui lacère le coeur et qu'il crève de jalousie, parce que c'est cela qu'elle veut, c'est tout ce qu'elle veut.
- Pourtant, le chien, ici, c'est moi.
Son ton est calme et moqueur, comme d'habitude. Les yeux noirs se plissent et il se force à garder un visage impassible, mais son coeur se serre et se noue dans sa poitrine.
Le joli visage pâle se tord dans une grimace irritée, et il sourit de satisfaction.
- Tu n'es vraiment pas gentil.
L'accusation est justifiée, et dans leur petit monde ces quelques mots pourraient suffire pour le mettre à mort, mais il ne s'inquiète pas. Sourit à nouveau.
En un instant elle est de retour sur ses genoux, caressante et violente à la fois. Ses yeux sont brûlants, encore, ses mains sont autour de son cou comme pour l'étrangler mais ses lèvres sont sur sa bouche, impérieuses, pressantes, urgentes.
Il sourit encore une fois, mécaniquement, et la serre contre lui, fait glisser le yukata clair des minces épaules.
Dans le lointain, il entend les pas de Kureno qui s'éloignent, et dévore la peau de porcelaine avec un vague sentiment de triomphe.