[Fic] "Les malheurs de Queudver", Harry Potter, pour gribouille
Titre : Les malheurs de Queudver
Auteur : azalee_calypso
Fandom : Harry Potter (début du 6)
Pairing/Personnages : Peter Pettigrow alias Queudver et Severus Rogue, pas en slash
Rating : G !
Disclaimer : On sait tous à qui c'est.
Notes : C'est la première fois que j'écris ces persos, mais je me suis soudain rappelé que j'adorais les persos horribles et pathétiques et surtout Queudver, donc, herm. Voilà. Ecrit vite et seulement vaguement relu.
Demandé par : gribouille, requête 161 (064 dans la liste-des-sans-réponses)
Tout ça ne va pas du tout, pas du tout, songe Peter à part lui avec amertume. C'est toujours pour la pomme de Peter, après tout, mais là, Severus pousse le bouchon un peu trop loin.
Pauvre, pathétique petit Peter, il fait toujours de son mieux pourtant ! Pas sa faute si le mieux de Peter ne vole pas bien haut. Mais il n'a jamais prétendu être un grand sorcier, ça non ; oh, il a bien réussi à devenir un Animagus, clandestinement qui plus est, mais Peter sait très bien grâce à qui. Les mêmes personnes grâce auxquelles il a passé ses BUSE et ses ASPIC, est sorti de Poudlard, et a été approché par le Seigneur des Ténèbres aussi sec, en fait.
Ce n'est même pas Peter qui l'intéressait, en plus, oh, il en est bien conscient. Peter n'est rien, rien que l'ami de ses amis, plus puissants, le serviteur de son maître, encore plus puissant, et le valet de chambre de son collègue. Plus puissant aussi, évidemment, difficile d'être moins puissant que petit Peter, dernier de classe.
- N'oublie pas de balayer la cuisine, Queudver, traîne la voix de Severus Rogue avec une nonchalance affectée.
La bouche de Peter s'agite d'un tic et il grince des dents, mais trotte rapidement à bas des marches craquantes et attrape le balai dégarni.
- Balaye la cuisine, Queudver, piaule-t-il furieusement. Astique ce qui tient lieu d'argenterie et va chercher le vin à la cave - pas toucher, Queudver, pas toucher, c'est pour nos invitées, pas pour les rats. Et arrête d'écouter aux portes, la prochaine fois -
BANG
Peter laisse échapper un couinement surpris, sursaute et lâche son balai pour lever machinalement les mains.
- Cesse de piailler, Queudver, lance Rogue depuis le minuscule salon, et amène le vin.
Peter se rappelle juste à temps de ne pas serrer trop fort ses mains autour du manche à balai, la main d'argent en tous cas. Il laisse rageusement tomber au sol l'emblème de sa servitude et tape des pieds jusqu'au placard miteux, caressant machinalement la main métallique ; il se penche, écarte quelques toiles d'araignées et leurs architectes, et se retrouve nez pointu à nez pointu avec un rat plutôt vexé.
- Squiiik, fait l'animal avec outrage.
Sans réfléchir, Peter plisse le nez et fait un petit bruit bizarre entre ses dents. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Le rat couine à nouveau et détale, mais non sans lui avoir lancé un regard courroucé.
Un humain qui parle rat, maintenant, où va le monde, ronchonne-t-il probablement. C'est ce que Peter, en tous cas, marmonne entre ses dents en reniflant avec agacement tandis qu'il cherche la bouteille.
- Queudver, lâche à nouveau Rogue.
- Oui, oui, fait Peter d'une voix encore un peu aiguë et grinçante comme un cri de souris. Ca vient, ça vient, je n'ai pas fait d'école d'hôtellerie non plus...
- Il ne manquerait plus que ça, remarque Rogue. Attention à ne pas casser le verre.
Peter médite l'idée de cracher dans dit verre. Le dilemme étant, vaudrait-il mieux le faire avant ou après avoir versé le vin ?
- Nettoie-le avant. Et profites-en pour te laver les mains et la figure, le Seigneur sait que ça n'arrive pas souvent.
Peter grimace et tape du pied par terre, faute d'une cible plus satisfaisante, mais nettoie tout et doit se contenter de mettre sa salive à contribution pour chasser à nouveau le rat qui est revenu couiner vengeance.
- Je ne suis pas ton serviteur, grogne quand même Peter en servant enfin son collègue.
Severus lève le verre devant lui et regarde un moment le reflet vacillant de l'âtre hésitant dans le liquide, l'air presque rêveur.
- Bien sûr que non, murmure-t-il enfin.
Peter sourirait presque avec fierté, parce que c'est la chose la plus proche d'un éloge qu'il ait reçue depuis des années ; mais comme c'est Rogue, au lieu de ça, il tique.
- Même moi je ne voudrais pas d'un serviteur pareil, laisse alors tomber Rogue, évidemment.
Pauvre Peter n'a même plus assez de cheveux à s'arracher.
Auteur : azalee_calypso
Fandom : Harry Potter (début du 6)
Pairing/Personnages : Peter Pettigrow alias Queudver et Severus Rogue, pas en slash
Rating : G !
Disclaimer : On sait tous à qui c'est.
Notes : C'est la première fois que j'écris ces persos, mais je me suis soudain rappelé que j'adorais les persos horribles et pathétiques et surtout Queudver, donc, herm. Voilà. Ecrit vite et seulement vaguement relu.
Demandé par : gribouille, requête 161 (064 dans la liste-des-sans-réponses)
Tout ça ne va pas du tout, pas du tout, songe Peter à part lui avec amertume. C'est toujours pour la pomme de Peter, après tout, mais là, Severus pousse le bouchon un peu trop loin.
Pauvre, pathétique petit Peter, il fait toujours de son mieux pourtant ! Pas sa faute si le mieux de Peter ne vole pas bien haut. Mais il n'a jamais prétendu être un grand sorcier, ça non ; oh, il a bien réussi à devenir un Animagus, clandestinement qui plus est, mais Peter sait très bien grâce à qui. Les mêmes personnes grâce auxquelles il a passé ses BUSE et ses ASPIC, est sorti de Poudlard, et a été approché par le Seigneur des Ténèbres aussi sec, en fait.
Ce n'est même pas Peter qui l'intéressait, en plus, oh, il en est bien conscient. Peter n'est rien, rien que l'ami de ses amis, plus puissants, le serviteur de son maître, encore plus puissant, et le valet de chambre de son collègue. Plus puissant aussi, évidemment, difficile d'être moins puissant que petit Peter, dernier de classe.
- N'oublie pas de balayer la cuisine, Queudver, traîne la voix de Severus Rogue avec une nonchalance affectée.
La bouche de Peter s'agite d'un tic et il grince des dents, mais trotte rapidement à bas des marches craquantes et attrape le balai dégarni.
- Balaye la cuisine, Queudver, piaule-t-il furieusement. Astique ce qui tient lieu d'argenterie et va chercher le vin à la cave - pas toucher, Queudver, pas toucher, c'est pour nos invitées, pas pour les rats. Et arrête d'écouter aux portes, la prochaine fois -
BANG
Peter laisse échapper un couinement surpris, sursaute et lâche son balai pour lever machinalement les mains.
- Cesse de piailler, Queudver, lance Rogue depuis le minuscule salon, et amène le vin.
Peter se rappelle juste à temps de ne pas serrer trop fort ses mains autour du manche à balai, la main d'argent en tous cas. Il laisse rageusement tomber au sol l'emblème de sa servitude et tape des pieds jusqu'au placard miteux, caressant machinalement la main métallique ; il se penche, écarte quelques toiles d'araignées et leurs architectes, et se retrouve nez pointu à nez pointu avec un rat plutôt vexé.
- Squiiik, fait l'animal avec outrage.
Sans réfléchir, Peter plisse le nez et fait un petit bruit bizarre entre ses dents. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Le rat couine à nouveau et détale, mais non sans lui avoir lancé un regard courroucé.
Un humain qui parle rat, maintenant, où va le monde, ronchonne-t-il probablement. C'est ce que Peter, en tous cas, marmonne entre ses dents en reniflant avec agacement tandis qu'il cherche la bouteille.
- Queudver, lâche à nouveau Rogue.
- Oui, oui, fait Peter d'une voix encore un peu aiguë et grinçante comme un cri de souris. Ca vient, ça vient, je n'ai pas fait d'école d'hôtellerie non plus...
- Il ne manquerait plus que ça, remarque Rogue. Attention à ne pas casser le verre.
Peter médite l'idée de cracher dans dit verre. Le dilemme étant, vaudrait-il mieux le faire avant ou après avoir versé le vin ?
- Nettoie-le avant. Et profites-en pour te laver les mains et la figure, le Seigneur sait que ça n'arrive pas souvent.
Peter grimace et tape du pied par terre, faute d'une cible plus satisfaisante, mais nettoie tout et doit se contenter de mettre sa salive à contribution pour chasser à nouveau le rat qui est revenu couiner vengeance.
- Je ne suis pas ton serviteur, grogne quand même Peter en servant enfin son collègue.
Severus lève le verre devant lui et regarde un moment le reflet vacillant de l'âtre hésitant dans le liquide, l'air presque rêveur.
- Bien sûr que non, murmure-t-il enfin.
Peter sourirait presque avec fierté, parce que c'est la chose la plus proche d'un éloge qu'il ait reçue depuis des années ; mais comme c'est Rogue, au lieu de ça, il tique.
- Même moi je ne voudrais pas d'un serviteur pareil, laisse alors tomber Rogue, évidemment.
Pauvre Peter n'a même plus assez de cheveux à s'arracher.