Défi "Trafic et influence" - Tout ça pour ça

Jan 15, 2011 18:45

Titre : Tout ça pour ça.
Auteur : jufachlo
Personnages: dans l'ordre d'apparition : Olivier Dubois, Irma pince, Lee Jordan, Minerva McGonagall, Neville Londubat, Colin Crivey, Fred et Georges Weasley, et Percy Weasley.
Disclaimer: Tout à elle …
Rating : PG
Défi: Traffic et influence
Note: Merci à rebecca_vonbird pour ne pas m'envoyer paître quand je lui envoie un beta à une heure indue avec le mot URGENT marqué dessus^^
Navré pour le style tout juste passable et l'intrigue minable de cette chose. oui, je sais parfaitement me vendre, hein XDD . Ca m'apprendra à attendre la dernière seconde pour m'y mettre.



Olivier n'aimait pas faire des coups en douce. Il aimait les règles, au Quidditch il les vénérait même. Alors Olivier se sermonnait, se disait que tout cela n'avait aucune importance, et que tout le monde avait le droit de plier un jour devant l'adversaire, et qu'il avait le droit d'abandonner. Oui, il se sermonnait beaucoup, mais il ne croyait pas à ce qu'il se disait pour se rassurer. Non, un Gryffondor ne plie pas, et encore moins un Gryffondor capitaine de l'équipe de Quidditch. Il allait mener cette bataille, parce qu'elle était dangereuse mais juste. Et il vaincrait ! Et tant pis pour les règles …

Remonté à bloc, mais pas pour autant à l'aise dans ses robes, notre capitaine s'approcha de l'adversaire. Il se fit un petit récapitulatif de la tactique de jeu à employer lors du match à venir : Surprendre l'adversaire et l'amener à vous sous-estimer pour pouvoir entrer sur son terrain. Profiter d'un moment d'inattention causé par l'intervention de vos coéquipiers pour attraper le vif d'or. Fêter la victoire comme il se doit en savourant le trophée tant mérité.

Olivier entendit le coup de sifflet de Madame Bibine résonner dans son esprit, comme s'il se trouvait sur son très cher, adoré, merveilleux terrain de Quidditch. "C'est parti! Semblait hurler Lee comme s'il se trouvait juste à coté de lui. C'est Olivier Dubois qui fait la mise en jeu, il s'approche avec la classe dont seuls les Gryffondor savent faire preuve, de son terrible adversaire. Et il nous fait une feinte magnifique ! "

- Bonjour, Mme Pince … euh … Vous êtes très en beauté aujourd'hui.

"Quelle belle tentative de la part du capitaine Gryffondor, attention, va-t-il marquer le premier but, oui, non, oui ? "

- Dubois. Et bien, que vous arrive-t-il ? Un cognard vous a frappé de plein fouet et vous a fait réaliser la stupidité du sport et les multiples bienfaits de la lecture ?
- Euh …

"Et non, c'est d'adversaire qui reprend l'avantage, fait tomber Dubois de son balai et marque finalement un but. Olivier : 0 - Pince : 1. Mais notre joueur favori, le splendide capitaine de Gryffondor, remonte sur sa monture, et reprend le combat ! En avant Gryffondor ! " " Jordan, pas de favoritisme ou je vous prends ce micro, tout imaginaire qu'il soit "
Si même McGo se mettait à commenter ses exactions, le pauvre Olivier n'était pas rendu o il voulait aller.
Le jeune homme se reconcentra, bien que cela ne fut pas évident: Lee et sa directrice de maison étaient en pleines négociations pour la garde alternée, une semaine sur deux et la moitié des vacances, du micro de la discorde. Et cela faisait beaucoup de bruit dans l'esprit du jeune capitaine. Bref, Olivier repensa au but et à la récompense, et il se reprit :

- Et bien, chère Madame Pince, vous n'avez pas tord. J'ai pris conscience lors de mon entrainement bi-quotidien d'avant souper qu'il était grand temps pour moi de me pencher un peu sur les merveilles que peuvent refermer les livres.
- Par Merlin ! Tout arrive. Remercions la magie ancienne pour cette bénédiction!

"Et il marque ! Quel but splendide, tout en finesse. C'est de l'art ! Certainement pas l'un de ces buts grotesques dont sont capables ces vicieux et balourds Serpentards " "Jordan, gardez vos réflexions sur Serpentard pour le jour où ils joueront, voulez vous ! "

- Et j'ai donc fait une demande auprès du professeur McGonagall qui s'est réjouie de me pousser dans cette voie. Et elle m'a donné l'autorisation …
- … De faire autre chose avec votre tête que d'arrêter les cognards ?

"Belle remontée de Pince, qui récupère la balle, et s'approche des buts pour marquer à nouveau. C'est qu'elle se défend la vieille carne ! " "Jordan, donnez moi ce micro ! " "Oh mais vous êtes très en beauté aujourd'hui professeur ! " "Jordan, ca ne marche pas avec moi ! "

- Non, elle m'a donné l'autorisation d'aller retirer "Les Milles et une passes mortelles mais pas trop, recensées depuis l'apparition du Quidditch moderne" dans la réserve.

Le jeune homme tendit par-dessus le bureau de la bibliothécaire le formulaire de prêt dument signé par sa directrice de maison. Pour toute réponse, Irma Pince poussa un long et dédaigneux soupir, puis marmonna quelque chose qui aurait pu être soit "j'aurais du m'en douter, fichu gamin écervelé, c'est désespérant", soit "j'aurais du me peigner, Argus m'a échevelée, c'est excitant". Et voilà que Lee et McGo se disputaient pour savoir laquelle des deux propositions était la bonne. Lee, comme tout un chacun, avait une préférence marquée pour la première qu'il trouvait bien plus en accord avec le contexte de notre affaire, tandis que Minerva ne lâchait pas d'un pouce pour que l'on valide la seconde. La lutte fut âpre, mais le professeur de métamorphose finit par terrasser Lee avec un argument imparable: Elle avait surpris Argus et Irma il n'y avait pas dix minutes en plein échange de fluide corporel dans le placard à balais du troisième étage. "Interruption momentanée des programmes pour cause de commentateur traumatisé au troisième degré".

Irma arracha l'autorisation des mains d'Olivier, et se dirigea d'un pas rageur vers la réserve. Le jeune homme lui emboîta le pas. Et pendant que la bibliothécaire déverrouillait les grilles du lieu interdit, Olivier en profita pour lancer une petite gerbe d'étincelles dorées vers les tables d'études un peu plus loin. Il était temps pour ses coéquipiers d'entrer en jeu.
Et à l'instant même au Irma posait un pied sur le seuil de la réserve, un hurlement terrifiant retentit.

- Argh!
- Oh, regardez Londubat ! Sa langue est en train de tripler de volume !
- Mgneughagnagheu !
- Ouais, c'est ça Neville, cause toujours ça nous intéresse, hahahaha.

Aussitôt Madame Pince se précipita vers l'infortuné .

- Londubat ! Il est parfaitement interdit de se faire pousser la langue dans la bibliothèque ! Deux heures de colle!
- Mégnelaipagnaiegnpré ! Eganguébongon !
- Et arrêtez immédiatement de baver et de postillonner sur MES livres ! Odieux petit garnement ! Vandale !
- Euh, madame, il dit simplement qu'il ne l'a pas fait exprès. Il a juste mangé un bonbon …
- Un bonbon ? Comment osez-vous, Londubat, apporter ces horreurs poisseuses dans MA bibliothèque ! Deux heures de colle supplémentaires ! Et vous aussi Monsieur Crivey, pour ne pas l'avoir empêché de les manger. Et m'épongez moi toute cette bave immédiatement, si vous ne voulez pas que je demande à Rusard de vous décoller la peau du dos avec l'un de ses ustensiles de torture de collection !

Profitant de la diversion crée par les merveilleuses Pralines longue langue des jumeaux et ce pauvre Neville, Olivier entra dans la réserve, se saisit de son livre sur "Les Milles et une passes mortelles mais pas trop", ainsi que d'un livre qui était posé sur la troisième étagère du premier rayonnage. Il eut tout juste le temps de cacher le second "emprunt" sous ses robes avant qu'Irma ne réapparaisse à la grille de la réserve.

- J'ai trouvé ! Merci M'dame. Au revoir M'dame. Bonne journée M'dame …

Et il partit en courant en direction de la sortie. Quand il passa la porte de la bibliothèque, une marée d'acclamations et de hourras emplit son esprit. "Victoire pour Gryffondor! Il leur a mis la pâtée! On est les meilleurs, wouhou !" "Euh, professeur McGonagall, pourriez-vous me rendre mon micro s'il vous plaît ? ".

*****

Olivier tentait de reprendre son souffle, assis sur son lit, quand deux têtes rousses passèrent par la porte du dortoir entrebâillée.

- Dis-nous que tu l'as ?
- Oui, j'espère qu'on n'a pas gâché notre stock de pralines pour rien !
- Dis donc, George, tu as vu la longueur de la langue de Londubat ? Au moins trois pieds et deux pouces. Un record à battre !
- Une bien belle fournée de pralines, n'est-ce pas Fred !
- Je dirais même plus, c'est mon opinion, et je la partage. *

Les jumeaux se tapèrent dans la main et entrèrent dans le dortoir. Ils s'assirent près d'Olivier, chacun d'un coté, et lui donnèrent simultanément un petit coup de coude dans les côtes.

- Hmpf.
- Alors, tu l'as …
- … Ou tu l'as pas?
- Oui, oui, dit Olivier en sortant de sous ses robes le livre volé dans la réserve.
- "Farcis-moi si tu l'oses"…
- … D'Alexis Chtatrappe …
- … La bible des blagueurs de haut vol …
- … Plus de milles recettes de farces et attrapes …
- … Toutes interdites à la vente depuis plus de soixante dix ans !
- Entends-tu ce battement fougueux qui résonne dans l'air, George ?
- Oui, je l'entends, Fred ! C'est le doux bruit de nos cœurs qui battent d'amour à l'unisson pour cette petite merveille de papier !
- Vous êtes de grands malades, les gars !
- Tu ne peux pas comprendre …
- … Tu ne connais pas le véritable amour, Dubois !
- SI vous le dites. Mais pour avoir ce truc …
- Par les bourses de Merlin, ne parle pas de notre graal avec …
- … Tant de désinvolture ! Un peu de respect, jeune homme.
- Oui, bon, si vous le voulez. Il va falloir honorer votre part de notre marché. J'ai piqué votre livre parce que vous êtes interdits de réserve depuis trois ans avec sort "repousse-jumeaux-fouineurs" impossible à déverrouiller sur la grille d'entrée. J'ai bafoué les regles pour vous. Et merlin sait ce qu'il men coute. Alors je veux mon trophée pour avoir attrapé votre vif d'or !
- Vraiment, Dubois, quand on voit ce que tu as voulu comme paiement de ton larcin …
- … On se dit que le seul grand malade ici, c'est toi …
- … Mais nous sommes des hommes d'honneur, alors …
- … Tiens. La voilà ta photo de Percy …
- … aussi nu qu'un ver de terre …
- Faut dire que le pauvre, même habillé, il n'est pas plus beau qu'un ver !
- Maman comment tu l'as fait, l'est pas beau! **
- C'est pas comme nous, n'est-ce pas Fred ?
- Je dirais même plus, Georges …
- Donnez-moi ça !

Olivier arracha la photo des mains de Fred, la glissa dans ses robes, prit les jumeaux par leur cols, et les jeta manu militari hors du dortoir. Il claqua la porte sur leurs rires, mais entendit encore très distinctement :

- Et qui sait qui a très envie …
- … De jouer avec sa petite batte, là tout de suite ?

Pour échapper aux remarques salaces des jumeaux, Olivier se réfugia sur son lit, tira les rideaux et sortit sans encore oser regarder la petite photo qu'il avait caché dans ses robes.
Son cœur battait la chamade, ses mains étaient moites, il se sentait fiévreux, et son estomac faisait des vrilles dignes d'une roulade de paresseux. Il n'avait pas été dans un tel état depuis son tout premier match en public.

Prenant son courage à deux mains, il regarda la photo.
Il y vit bien un Percy aussi nu qu'un ver… mais, si l'objet de ses fantasmes y dévoilait de merveilleuses petites fesse rondes, c'est parce qu'il ne devait pas avoir plus de six mois sur la photo.
Oh, quel joli bébé couché sur une peau de bête !
Devant la porte du dortoir les jumeaux s'esclaffaient.
- Entre la langue de Londubat, le merveilleux livre récupéré et la photo de Dubois …
- … Ce fut un grand jour pour les farceurs de tous bords !
- Je dirais même plus, ce fut un jour fameux pour les blagueurs en tout genre ! »

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*oui, ben le 10 janvier c'était l'anniversaire de Tintin, et moi j'ai un faible pour les faux jumeaux à moustache….

** Hasard de mon i-tunes "allo maman bobo" de Souchon passait pile à ce moment là. Je ne pouvais ignorer cette étrange coïncidence.^^

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