"What pulls us apart", soul calibur, amy, siegfried/raphael, PG-13

Jul 27, 2007 14:31

Titre: What pulls us apart
Auteur: drakys
Fandom: soul calibur
Personnages/Couple: amy, siegfried/raphael
Rating: PG-13
Disclaimer: namco
Notes: post-soul calibur 3, tales of soul de raphael, bad ending et un titre bien nul (de la mort qui tue). quelque chose comme peut-être cinq ans après, en ignorant joyeusement ce que les futurs jeux diront, la la la~ ce truc était aussi supposé être assez beaucoup porny, mais hmm, non, finalement. ziggy est super boulet et raph est super 'oh mon dieu, quelle horreur, je suis vieux'. amy est un peu n'importe comment, parce que je ne me décide pas sur une façon précise de l'écrire.


Ses doigts descendirent le long de la poitrine pâle de l'autre homme, s'arrêtant le long du chemin pour caresser fugitivement chaque cicatrice plus pâle rencontrée. Il en tint le compte, ajoutant chacune à un nombre trop grand qui n'allait qu'empirant. Siegfried, figure assombrie par cette pensée, essaya de deviner combien lui étaient dues.

Combien Nightmare lui en avait laissées, avec ses coups sauvages et violents? Avec ses coups qui avaient failli le tuer? Il ne lui avait donné que souffrances; il voulait remplacer chaque ecchymose déjà effacée par le temps par ses baisers.

Raphael supporta tous ces baisers gentils, doux, déposés sur son corps comme s'ils risquaient de le briser, jusqu'à ne presque plus pouvoir contenir ni l'envie de labourer le visage de l'autre homme de ses ongles, ni celle de le frapper. Il le repoussa soudain avec un geste brusque, irrité tout à fait par la démonstration d'affection.

"Je ne suis pas d'humeur", siffla-t-il avec colère, surprenant Siegfried.

Il écarta ce que la couverture couvrait encore de son corps et glissa hors du lit, à la recherche de ses vêtements. Siegfried se redressa, mais dès la seconde où il fit mine de quitter le confort des couvertures, le regard du français le refroidit dans son mouvement.

"Que crois-tu faire?", siffla-t-il.

"Je vais t'accompagner.

- Non", répliqua Raphael d'un ton absolument glacial, dans lequel perçait même un certain dédain. "Quand je daignerai supporter ton intolérable présence à nouveau, je n'aurai qu'à revenir me coucher puisque tu hantes mon lit, comme si tu n'avais pas ailleurs où te poser!"

Siegfried cligna des yeux, surpris de l'éclat et le temps qu'il revienne du choc, Raphael s'était éclipsé.

***

Il n'était pas revenu de la nuit et Siegfried ne le retrouva qu'au matin, sans oser l'approcher de peur de provoquer un autre accès de fureur.

Amy le rejoint avec une pomme et un petit couteau; elle jeta en direction de Raphael qui s'entraînait avec un acharnement inhabituel son regard clair. Elle entailla la chair du fruit, suivant les mouvements rapides avec attention, et porta un morceau à ses lèvres.

"Qu'attends-tu pour partir?", demanda-t-elle soudain à Siegfried, sans le regarder.

Il serra la mâchoire.

"Je sais que tu ne m'aimes pas, mais-"

Le regard vert de la jeune femme l'interrompit. D'un petit geste sec de la main avec laquelle elle tenait son couteau, elle désigna son père adoptif. Raphael exécutait une série de complexes enchaînements et même s'il était loin, il était facile de deviner le sérieux qui rendait durs les traits de son visage.

"Combien de nouvelles cicatrices veux-tu lui laisser?", demanda-t-elle avant de se détourner, lui laissant la pomme entamée dans laquelle elle avait laissé planté son couteau.

Siegfried tiqua, la suivant du regard avant de le retourner à Raphael. Il hésita longtemps avant de le rejoindre, prenant d'abord avec lui Requiem.

"Qu'est-ce que tu fais ici?", lui demanda Raphael en interrompant son mouvement, jetant un coup d'œil d'abord au nouveau-venu et ensuite à son épée.

"Veux-tu que je m'entraîne avec toi?"

Le français sourit, méchamment et lui fit face, posture parfaite. Il salua d'un geste gracieux et attaqua sans attendre que Siegfried adopte une posture défensive. La pointe de Flambert crissa sur la surface de Requiem qu'il avait levée devant lui et Siegfried recula d'un pas. Il joua la défense, ce qui sembla rapidement enrager l'autre homme.

Ses coups accélèrent, montant en vitesse et surtout en violence, tellement que pour le repousser sans perdre encore du terrain, Siegfried dû se résoudre à attaquer à son tour. Ses efforts sans enthousiasme firent rire Raphael, qui s'évertua alors à piger dans son répertoire et exécuter aussitôt tous les coups les plus irritants à sa disposition.

Siegfried craqua après que l'autre homme ait ordonné en autant de mouvements une dizaine de coupures parfaitement parallèles sur la cuisse de son pantalon. Il le fit reculer de quelques coups donnés avec des gestes larges qui ne lui laissaient qu'un espace limité pour percer sous sa défense. Raphael joua le jeu.

Puis sa lame découpa une ligne sur la manche de l'autre homme. Quelques mouvements plus tard, une seconde s'y ajouta. Une troisième vint les rejoindre, mais cette fois, Raphael dut redoubler d'effort pour vaincre et Siegfried et sa propre respiration laborieuse. Il serra les dents, se condamnant un moment à ne faire que parer.

Flambert vola hors de sa main avant qu'il ait repris son souffle. Raphael tira une dague de sa botte, se glissa sous la largeur de Requiem avant que l'épée menace de lui ouvrir le crâne et il étira le bras, n'arrêta sa main qu'un moment à peine avant qu'il n'enfonce la pointe de son arme dans le cou de l'autre homme. Respirant rapidement, regard écarlate rempli de venin, il resta immobile, à fixer la goute de sang qu'il venait de tirer.

Écœuré, il jeta l'arme sur le sol et se redressa.

Siegfried massa sa gorge.

"Tu m'aurais tué.

- Quelle importance?", gronda Raphael sur le ton du plus pur ennui, allant récupérer Flambert. "Ce n'était qu'une pâle parodie de duel, crois-tu que j'ai gagné? Alors que tu retiens tes coups?", son ton s'était coloré de colère.

"Je ne-", commença Siegfried, avant de réaliser que l'autre homme disait vrai.

"Hmpf", fit l'autre homme en saluant, l'épée droite et le regard dur comme l'acier. "Alors maintenant que ce fragment de compréhension s'est logé dans ton crâne épais, attaque-moi!

- Tu ne veux pas plutôt arrêter un moment?", demanda plutôt Siegfried en ignorant l'insulte, incapable par contre d'ignorer la respiration encore rapide de son adversaire de jeu.

Dents serrées, Raphael le piqua dans la cuisse pour tenter de l'irriter.

"Tu ne veux pas la boucler et agiter ta grosse massue dans ma direction?", siffla-t-il avec humeur.

L'autre homme soupira, fatigué de toutes les insultes qu'il acceptait placidement depuis quelques jours déjà, malgré la virulence de certaines.

"Tu n'as pas besoin de-

- Es-tu si terrifié à l'idée de perdre?", sourit Raphael. "Ou est-ce que tu as plutôt peur d'être repris dans l'ombre de Nightmare?"

Requiem siffla devant son visage et le français se jeta un arrière juste à temps. Son sourire s'épanouit d'une joie méchante en voyant l'expression furieuse de l'autre homme. Raphael retourna le piquer à la cuisse, pour l'irriter un peu plus encore.

"Contiens-toi, ou tu perdras encore la tête!"

Siegfried fonça sur lui, ne lui épargnant rien. Raphael, dans le déchaînement des coups, oublia jusqu'à sa propre fatigue. Il ne lui importait plus que d'éviter la lame épaisse et lourde, qui bougeait lentement, mais qui serait destructrice s'il venait à en essuyer la fureur.

Raphael alla le piquer dans la main, le forçant à desserrer les doigts. L'autre homme ne céda pas, sa poigne redevenant de fer aussitôt. Quand il revint à la charge, trop confiant, pour l'irriter d'un autre de ces coups de pointe, Siegfried était prêt.

Le coup cueillit violemment Raphael en plein ventre, l'envoyant rouler et s'écraser plus loin. Il grinça de douleur, essayant aussitôt de se redresser. Il s'effondra à nouveau sans y arriver, souffle court, difficile à reprendre et la sueur lui mouillant le front. Siegfried le surplomba, hésitant, et un regard rouge lui lança tout ce qu'il contenait de venin.

"Frappe", siffla Raphael.

"Quoi? Mais-", la fin de sa phrase se perdit dans une exclamation de douleur: l'autre homme venait de lui donner un rude coup de pied dans le genou, lui faisant presque perdre l'équilibre.

Le temps qu'il le reprenne, Raphael avait resserrée sa main sur Flambert. Siegfried, énervé enfin, lui écrasa un pied sur la poitrine pour l'écraser au sol avant qu'il ne l'attaque à nouveau.

"Tu vas entendre raison!?", lui cria-t-il en le sentant se démener sous lui et mettant plus de poids dans sa jambe.

Seule la lame de Requiem lourde contre son cou le persuada de rester complètement immobile. Siegfried le libéra après un moment, lui tendant une main pour l'aider à se redresser. Une main que Raphael ignora sans croiser son regard, grinçant de douleur en se relevant. Il tâta ses côtes et l'autre homme se sentit aussitôt désolé.

"Je t'ai blessé?

- Rien d'irréparable", répliqua sèchement Raphael avant de vriller son regard dans celui de Siegfried. "Tu as déjà failli me tuer, je crois pouvoir survivre à un bête entraînement!

- Je n'étais pas moi-mê-", murmura Siegfried pour toute excuse.

Le français l'interrompit avec un geste irrité.

"Si tu le sais, pourquoi portes-tu encore sa culpabilité?"

Il sourit, sans que le sourire ait rien de rassurant, quand Siegfried ne trouva rien à lui répondre. Il se détourna et s'éloigna d'un pas raide, avec un rire bien pire que toutes ses insultes.

***

Ce soir-là, Raphael roula des yeux en l'entendant entrer dans sa chambre sans la moindre subtilité, manquant de peu de s'étouffer de rage quand des mains vinrent se mêler aux siennes pour l'aider à retirer sa chemise. Il avait cru l'avoir assez refroidi pour ne pas que Siegfried revienne si vite à ce genre de charge-là.

Il supporta les lèvres de Siegfried dans son cou, supporta avec un tic impossible à contenir les doigts qui vinrent effleurer légères les ecchymoses qu'il lui avait faites. Le français supporta le baiser avec ennui, sans la moindre mesure du feu qui le consumait parfois quand ils s'embrassaient. Il essaya de supporter les quelques pas vers la commode, les doigts qui tiraient à sa ceinture.

"Tu n'as pas à te tuer ainsi, je te protégerai...", murmura Siegfried.

Raphael se libéra violemment de l'étreinte, soudainement livide.

"Sors", dit-il avec une lenteur dangereuse, pour voir sa demande ignorée.

Siegfried essaya encore de se glisser contre lui et de capturer ses lèvres, se retrouvant à essuyer un autre refus violent. Il fronça les sourcils en cédant du terrain, revenant à la douce attaque. Une gifle claqua sur son visage, assez fort pour le faire trembler sur ses pieds.

"Sors!", hurla Raphael en jetant une main vers sa rapière, décidé à lui percer le ventre s'il refusait encore d'obtempérer.

L'autre homme hésita, ne comprenant pas la fureur qui faisait frémir le français. Mais devant l'éclat meurtrier de son regard, il jugea le moment aussi bon qu'un autre pour battre prudemment en retraite. Il hésita à la porte, mais les yeux écarlates semblaient le défier de rester.

Siegfried ne doutait pas qu'il lui en coûterait de rester.

Il ferma la porte derrière lui, sursautant violemment en entendant un rire gamin, sincèrement amusé. Amy lui sourit: un sourire sans la moindre gentillesse, montrant plutôt mesquinerie et condescendance.

"Pauvre petit chevalier errant, tu ne comprends donc rien de lui?"

Elle s'éloigna après lui avoir laissé ces mots qui l'intriguèrent.

***

Les jours devinrent rapidement des semaines et Raphael l'évitait comme la peste, dormant ailleurs, quittant tout le jour, parfois plusieurs à la fois. Siegfried aurait voulu le confronter, mais comment confronter quelqu'un qui était devenu une ombre?

Seule Amy daignait parfois tolérer sa présence et ses questions, même si la plupart d'entre elles ne se méritait qu'un éclat de rire et un regard pétillant d'amusement. Elle ne répondait à rien, ou presque rien, disait évasivement que Raphael était parti chercher un livre dont il avait entendu parler, ou des vivres pour qu'ils ne meurent pas de faim, ou alors elle lui disait simplement qu'il était occupé ailleurs.

Il avait essayé, embarrassé, de lui demander ce qu'il ne comprenait pas et Amy avait perdu son calme. Elle l'avait insulté, le toisant d'un regard dédaigneux et elle avait ensuite refusé de lui répondre, lui disant seulement qu'elle refusait de l'aider s'il était si aveugle.

Quand l'absence le marquait un peu plus lourdement certains jours que d'autres, il dormait dans le lit de Raphael. Ses draps n'étaient pas remplis de son odeur, Amy les changeait quotidiennement, mais Siegfried se plaisait à s'imaginer que si. Il revenait encore cette fois, le pas lourd, s'y effondrer pour la nuit.

Siegfried posa une main sur la porte pour entrer, arrêtant son geste en voyant qu'elle était déjà entrouverte. Derrière elle filtrait des murmures et il hésita, jetant finalement un coup d'œil par l'entrebâillement. Il étouffa une exclamation de surprise en voyant les ecchymoses et les blessures sur le corps de Raphael.

"Sales fils de putains!", jura le français, avec un geste violent. "J'aurais dû leur transpercer le dos, pendant qu'ils fuyaient comme des lâches!"

Amy resserra une main sur son épaule pour le calmer. Elle lava les plaies et les pansa comme il continuait d'insulter. La rouquine finit par l'interrompre en le vrillant du regard.

"À combien de ces rustres iras-tu encore te frotter pour calmer ta colère?

- Que sais-tu des duels?", gronda Raphael, dangereux.

"Qu'il n'y a pas d'honneur dans ceux que tu recherches si ardemment", lui répondit Amy avec un aplomb formidable. "Dis-moi, Raphael, qui de toi ou d'eux a provoqué cet autre inutile affrontement?", demanda-t-elle.

Il détourna la tête sans lui répondre, mâchoire raide et elle laissa ses doigts errer sur la peau pâle, marquée de nouvelles lettres sanglantes. Amy sourit, connaissant déjà la réponse. Ils gardèrent le silence, Raphael la laissant s'occuper de jusqu'à la plus petite égratignure. Mettant de côté les linges souillés, elle prit un peigne et mit de l'ordre dans ses cheveux.

"Pourquoi prends-tu autant de ces coups de débutants?", le questionna-t-elle. "C'est toi qui m'a appris à les éviter, à danser sous les lames.

- Peut-être que je me fais vieux", répliqua-t-il d'une voix sèche. "Peut-être que j'ai perdu la main."

Le rire clair de la jeune femme hanta la pièce un moment. Il n'était pas moqueur, si elle avait eu à se moquer, elle l'aurait raillé ouvertement. Ses mots auraient été la pire des armes. S'il y avait une chose en laquelle elle ne croyait pas, c'était que Raphael puisse jamais perdre la main. Le silence revint et le regard vert d'Amy ne suivait plus que le mouvement de sa main et celui du peigne entre ses doigts.

"Il te désire", dit-elle d'une voix douce.

"Ha!", le rire de Raphael résonna, cruel. "Ce qu'il veut, c'est un être pétri de faiblesse et ridicule, pour maintenir cette illusion qu'il a de devoir si absolument protéger quelque chose!", s'emporta Raphael en lui arrachant le peigne des mains, voulant le jeter violemment dans le miroir du meuble près d'eux.

Amy saisit son poignet et y enfonça ses ongles pour l'en empêcher, reprenant le peigne et le déposant calmement sur la commode. Elle plaça ses mains sur son visage, rencontrant sa fureur sans hésiter. Sourcils froncés, elle lui parla d'une voix sèche, sévère.

"Oh, et quelle preuve de ta force que de te laisser marbrer de sang et de contusions!

- Je n'en crèverai pas."

Les ongles d'Amy laissèrent des demi-lunes sur sa peau pour ne pas qu'il détourne ni la tête, ni les yeux. Elle fronça les sourcils, irritée de son comportement.

"Ce n'est pas de la force de désirer cette douleur parce que tu crois qu'elle te garde vivant!", siffla-t-elle. "Un jour quelqu'un te tueras et-

- Tu n'auras jamais à te soucier de rien", l'interrompit Raphael avec un sourire terrible. "Tout ce que je possède sera à toi."

Elle le relâcha aussitôt et il crut une seconde qu'elle allait le gifler, tellement il y avait de feu dans ses yeux, mais elle se contenta de se détourner, épaules droites et poings serrés.

"Est-ce qu'il y a quelque chose en toi qui ne soit pas si odieusement borné, Raphael Sorel?", murmura-t-elle après un moment et elle attaqua à nouveau. "S'il n'avait qu'envie de toi et qu'il était ton jouet, je te dirais de le jeter à la rue comme un chien, mais tu-"

Raphael l'interrompit, sa voix était glaciale.

"Ne poursuis pas cette phrase", avertit-il.

"Qu'est-ce qui te choques tant? Qu'il t'aime sincèrement ou que toi, tu puisses l'aimer en retour?"

Raphael serra les dents.

"Je croyais que tu te complaisais dans cette idée de le détester? Et voilà que tu le comprends!", dit-il, choisissant de soigneusement ignorer la seconde partie de son commentaire.

Elle baissa les yeux et il y avait quelque chose d'amer dans sa voix.

"La haine a rendu d'autres aveugles, mais pas moi."

Amy repris les linges et la bassine d'eau et les baumes, l'abandonnant sans rien ajouter, le laissant à cette rage stérile qu'elle trouvait aussi triste qu'idiote. Elle referma la porte derrière elle et jeta un coup d'œil à Siegfried, aucunement surprise de le trouver là. Elle le dépassa sans lui accorder plus de son attention, arrêtant ses pas quelques mètres plus loin. Sa voix n'était qu'un murmure.

"Crois-tu vraiment que tu peux le briser, qu'il ne peut pas subir tes coups?

- Je-"

Elle se retourna pour lui faire face, fière, peut-être plus que Raphael lui-même.

"Crois-tu, pauvre imbécile, que tu préserves son orgueil à le traiter de la sorte? Crois-tu vraiment qu'il est faible?"

Siegfried n'osa même pas parler, horrifié de découvrir ainsi tout ce qu'il avait commis d'erreurs répétées sans même le réaliser. Horrifié plus encore d'ignorer comment réparer ses erreurs sans les multiplier sans fin.

"Il est tout ce que j'ai et autrefois j'étais tout ce qu'il avait", dans la voix d'Amy perçait une rare vulnérabilité. "Je te hais, Siegfried, mais il est piqué pour toi d'une folie contre laquelle je ne peux rien."

Son regard vert le transperça, furieux et triste à la fois.

"Je te hais, mais te tuer ne le guérirait pas de cette folie-là. Je voudrais tellement que tu partes, mais ça n'enlèverait aucune des marques invisibles que tu as laissées en Raphael."

(27 juillet 2007)

!fic, soul calibur

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