Ma vengeance inattendue
Titre : Ma vengeance innatendue
Equipe/Joueurs : Marcus Flint, Olivier Dubois, et jumeaux Weasley évoqués
Catégorie : Set aller 5ème but : La plus belle des victoires,
Rating :K+
Notes : remerciments à la muse des prénoms :Bibiou( oui oui j'ai osé te citer ^^) :
Entraîneur :
pomme_violette
Je me souviens être descendu de mon balai et d'avoir été entouré par bon nombre des supporters de notre équipe - et même par certaines filles aux courbes presque aussi bien dessinées que celles du futur éclair de feu que j'avais aperçu grâce à mon oncle Alban qui travaille sur ce projet. J'espère qu'il pourra m'en avoir un, ou peut-être avoir une remise - de préférence de plusieurs centaines de gallions.
Mon euphorie n'était pas prête de se dissiper car à la fin de chaque match victorieux, une fête est organisée dans la salle commune. Je racontais à des premières années impressionnées pourquoi j'avais feinté d'aller à droite pour faire croire à Galaad l'un des poursuiveur de Serdaigle qu'il allait pouvoir marquer alors que je revins à ma place pour protéger mon précieux cercle gauche. J'ai sans doute légèrement enjolivé mon rôle dans notre victoire, mais il faut dès le plus jeune âge faire entrer dans la tête des supporters qu'un gardien vaut autant ( si ce n'est plus) qu'un attrapeur.
Mais tout de même, je ne méritais pas ça ? Les choses ont commençé à déraper quand les jumeaux sont apparus dans mon champs de vision avec sans que je ne m'en rende compte leur sourire " tu ne le sais pas encore, mais tu es notre prochaine victime ". Insouciant, je continuais de narrer mes exploits à mon public qui avait en quelque sorte lui aussi participé à grands renforts d'applaudissements et de hurlements à la défaite des bleu et argent.
C'est une chance pour les jumeaux que je ne sache pas lequel des deux m' a défié de faire cette stupidité, sinon je lui aurais rendu la vie infernale même si la vieille McGo n'aurait sans doute pas apprécié. Ils m'ont pris par les sentiments, clamant haut et fort de façon à ce que toute personne dans la Salle Commune entende bien, qu'un vrai Gryffondor n'a peur de rien et qu'étant le capitaine de l'équipe de Gryffondor je devais leur montrer l'exemple. Et moi comme un imbécile j'ai accepté immédiatement sans même savoir ce qui m'attendait, comme dirait Flint : " tu marches pas, tu cours ! ".
Lorsqu'ils m'apprirent que je devais m'introduire cette nuit dans le dortoir de Flint, en prenant soin d'emporter une preuve avec moi, mon cœur et mon esprit ont cessé de fonctionner. Je restais figé sur place provoquant ainsi le rire de mes " camarades" .
Et maintenant je suis perdu quelque part dans les cachots sombres et glaciaux de Poudlard, avec pour seule lumière le lumos produit par ma baguette, cherchant désespérément l'ouverture de la Salle Commune des serpents, rien qu'à l'idée de rentrer dans ce lieu je sens des frissons parcourir mon corps, et pas le genre de frissons quand on se retrouve sur un balai à une bonne dizaine de mètres du sol.
Enfin je trouve et prononce le mot de passe : " ODERINT, DUM METUANT "(1) que m'ont fourni mes deux batteurs, d'ailleurs je préfère ne pas savoir comment ils l'ont su.
A quatre heures du matin, tout le monde dort chez les Serpentards, je n'ose même pas m'imaginer ce qui se passerait si quelqu'un me trouvait ici. Je découvre l'escalier menant aux dortoirs des garçons, refusant de retourner à la tour bredouille, je prends le courage qu'il me reste et monte le plus doucement possible l'escalier. Première année, deuxième année, ... sixième année : Marcus Flint, Spartacus Fing, Derreck Chaouki et Leogredan O'connell...
Alors : je rentre, je rentre pas ? Pense aux moqueries que tu recevras des autres gryffondors, pense à ton équipe dont tu ne mériteras pas le moindre respect. Je suis rentré mais maintenant où dort Flint ? Je ne pense pas que tirer les rideaux de quatre lits passe inaperçu.
J'ouvre le premier, et découvre un Spartacus Fing ronflant comme un bien heureux, tout de suite il est beaucoup moins imposant qu'en temps normal.
Ce dortoir, si on excepte les couleurs et la température très froides, ressemblent assez au notre avec un tas de linges, des parchemins, papiers de bonbons qui traînent par terre. Le lit le plus reculé de la pièce doit être celui de Flint car je crois reconnaître son sac de cours. Rien n'aurait pu me préparer à ce que je découvris dans ce lit.
C'est avec un sourire machiavélique aux lèvres et tenant la photo d'un Marcus Flint serrant son doudou et avec un filet de bave à la bouche, que je rentre enfin dans ma maison, dérangeant par ailleurs la Grosse Dame et effrayant les jumeaux au passage; les jumeaux qui m'avaient attendu patiemment. J'ai enfin l'occasion de me venger de toutes les fois où cette ordure m'a humilié.
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1-
ODERINT, DUM METUANT = Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent