Fière d'être ... un serpentard

Jan 14, 2008 17:31

 
Titre Fière d'être ... un serpentard

Entraîneur :

pomme_violette

Equipe/Joueurs : Les Serpentards en général

Catégorie : Set Retour, 15ème but : Fiers d'être...

Rating : G

Notes : merci à Lotis-et-lola pour sa correction. Et dire que ce texte traîne depuis si longtemps sur ff.net et que je ne l'avais pas posté ici.

Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.

( tome 1)

Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,
Recherchait en chacun le feu de l'ambition.
(tome 4)

Quelque soit l'époque, cette maison a toujours été différente des autres.

Pour y être accepté, il faut être ambitieux, rusé, n'avoir aucun respect des lois, s'avoir s'imposer face aux autres, être souvent considéré comme asocial ... Un sang pur offre de meilleures conditions de (sur) vie dans cette maison remplie de serpents venimeux. Les sang-impur doivent sans cesse faire leurs preuves et doivent se surpasser pour être plus puissant pour affronter les plus réticents de leurs condisciples. Malgré quelques guerres internes, les Serpentards ont toujours dominé le reste de Poudlard.

Toute nouvel élève entrant à Poudlard apprend, grâce aux mises en garde de ses aînés et souvent à ses dépens, que les Serpentards ne sont pas des gens fréquentables. C'est pourquoi ils sont souvent évités.

Et à certains moments précis de l'année, la plupart des Poufsouffles et des Serdaigles ainsi que les plus peureux Gryffondors évitent encore plus de se retrouver dans leur champs de vision et de tir. Qu'est-ce qui pourrait donc expliquer une si grande terreur ?

Une étude scientifique a démontré, grâce notamment aux taux de remplissage de l'infirmerie tout au long de l'année, que durant la période précédant les matchs de Quidditch de Serpentard, les élèves de cette maison se surpassent en tabassage de mioches sans défense, en moqueries en tout genre, en mauvais coups contre les autres habitants du château ... Ces hooligans, n'ayant pas énormement d'imagination, s'en prennent toujours de la même manière face à leurs adversaires : nez cassé, métamorphose et sortilèges souvent mal effectués, mais obligent les joueurs visées à rester - au plus grand désespoir des capitaines - plus longtemps que prévu à l'infirmerie.

Bien sûr, certains élèves essayent de protéger l'équipe de leur maison, mais il est bien connu que les Serpentards parviennent toujours à leur fin. Certains essayent même de les dénoncer mais, les preuves inexistantes et la présomption d'innocence, les charges contre les coupables présumés doivent être régulièrement abandonnées( NdA : j'aurais pas du regarder les experts ou je sais pas trop quoi) .

Les matchs de l'équipe des verts et argent sont toujours redoutés de tous, particulièrement pour le capitaine de l'équipe adverse. Peut-on créer des tactiques en sachant qu'ils n'en ont aucune, si ce n'est déséquilibrer par tous les moyens les 7 adversaires afin de mener le jeu? D'ailleurs, peut-on vraiment entrainer une équipe à se faire tabasser, sans soi-même avoir le droit de les amocher ? Comment peut-on créer des tactiques efficaces en sachant que le nombre de joueurs composant l'équipe diminuera au fur et à mesure que le match durera ? Telles sont les questions qui hantent et tourmentent les esprits des malheureux capitaines.

Une étude sur le comportement des élèves a également révélé que le comportement des élèves changent brutalement à l'approche d'un match entre Gryffondor et Serpentard. D'après celle-ci, la réaction d'un élève durant cette période est déterminé par l'appartenance à sa maison.

Qui ayant fait ses études à Poudlard n'a jamais vu les Poufsouffles en train de s'agiter dans tous les sens, en jetant des regards affolés autour d'eux ? Afin d'éviter les sorts perdus entre Gryffondor et Serpentard, ils rentrent le plus rapidement possible dans leur salle commune par groupe de dix afin, sans doute, de se protéger les uns les autres et de paraître plus imposant qu'ils ne le sont réellement. Ils évitent aussi d'afficher des marques de soutien envers les rouges et or pour ne pas subir de représailles.

Les Serdaigles aiment dire qu'ils sont neutres. Mais par précaution, ils préférent s'isoler dans leur tour ou dans le seul endroit dans tout Poudlard où l'on est sûr de ne rencontrer aucun danger - car ni les serpents ni les lions ne le fréquentent ou bien même ne le connaissent pas - c'est à dire : la bibliothèque.

Les Gryffondors, tâchant de rester fidèles à leur réputation, essayent de défendre leur équipe du mieux qu'ils peuvent en rendant coups pour coups. Malheureusement pour eux, étant moins doués pour dissimuler leurs crimes, les conséquences sont plus sérieuses et on n'a jamais vu le château aussi propre qu'après cette vague de retenues.

Leur équipe s'entraine dans la mauvaise humeur, souvent dans des conditions météorologiques difficiles et ce, qu'importe s' il ne reste que deux ou trois joueurs sur pieds, les autres faisant - pour une raison officiellement inconnue - des petits ou grands séjours à l'infirmerie. Ces derniers ont bien de la chance : dans de telles conditions, manquer un entrainement doit vraiment être relaxant. Les plus jeunes ont pour consigne de ne traîner, sous aucun prétextes, dans les couloirs plus que nécessaire et de rejoindre leurs salles communes dès la fin des cours et des repas.

Généralement avant les examens de fin d'année, les nerfs des pauvres capitaines finissent par craquer et causent de nombreux dégâts. Il a été rapporté dans l' Histoire de Poudlard - livre de chevet de nombreux Serdaigles et d'une Miss-Je-sais-Tout que nous connaissons tous- qu'un capitaine était devenu si paranoïaque qu'il avait ensorcellé - et détruit par la même occasion- les toilettes des vestiaires de Gryffondor car il avait cru voir son rival dans le fond de la cuvette.

Poudlard, transformé pour l'occasion en terrain de jeu pour serpents, doit transporter chaque année de nombreuses âmes sensibles à Ste Mangouste, victimes du choc de voir les verts et argent sourirent devant tout ce chaos.

Oui, les élèves de Salazar ont de quoi être fiers d'eux-même, aucune équipe dans le monde entier n'a su à ce point terroriser ses adversaires.

Comme on dit chez eux : Au Quidditch comme à la guerre, tous les coups sont permis !

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