Untitled
Titre : Untitled
Entraîneur :
mnesyah
Equipe/Joueur(s) : Gryffondor. Olivier Dubois.
Catégorie : Championnat, Set Aller. 11e but - La première fois
Rating : No yuri, no slash. De l’innocence dans toute sa splendeur.
Note de l’entraîneur : Ca faisait un bail que je n’avais rien écrit et surtout, rien achevé. J’avais prévu autre chose pour ce but là, un James/Lily me trottait dans la tête sans que je parvienne à saisir l’air qu’il fallait pour « leur première fois » (tout ce qu’il y a de plus innocent, vous me connaissez). Et puis j’ai eu l’idée de ce petit quelque chose en parcourant mon PC. Aussi étonnant que ça paraisse, j’avais pensé à Lindsay (un de mes personnages originaux pour ceux qui ne lisent pas Elle et Lui) en l’imaginant, à Olivier Dubois en l’écrivant et en le relisant, je me suis dit que ce texte était applicable à tous les amoureux des balais au fond. J’espère que ça vous plaira. En tout cas, ça a été un plaisir pour moi de l’écrire. D’autant plus qu’il m’est venu tout naturellement (à 3h du matin... j'ai de ces heures pour trouver l'inspiration moi ==").
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La vie est parsemée de « premières fois ».
Il y a les premiers cris, ceux qui envahissent la salle d’accouchement et sont toujours signe de grand réconfort pour les parents parce que le bébé va bien, il crie tu entends ma chérie comme il crie fort ? il a hérité ça de toi.
Il y a les premiers pas où on titube, on vacille et on s’effondre dans les bras de papa maman en gazouillant, le visage orné d’un magnifique sourire parce que les parents sourient eux aussi même si notre cerveau de bambin ignore pourquoi. Et il y a les premiers mots, à peine articulés et carrément incompréhensibles, mais ne soyons pas exigeants puisque bébé a parlé. Il aura tout le temps d’apprendre à parler bien maintenant qu’il parle.
Plus tard, il y a les premiers actes magiques qui remplissent de fierté les parents et qui nous surprennent un peu parce qu’on croyait être grondé pour avoir mis de l’eau et de la mousse partout dans la salle de bains.
Et il y a aussi toutes ces premières fois dont on se souvient vraiment et pour lesquelles on fait tout un cirque avant d’en rire avec les copains. La première baguette, la première rentrée à Poudlard, les premiers matchs, le premier balai rien qu’à soi, la première nuit.
Sans oublier toutes celles qui passent sans qu’on s’en aperçoive vraiment mais qui sont quand même là (les premiers examens, la première fille, le premier rendez-vous, le premier baiser, la première retenue, le premier sort réussi ou la première cuite).
Mais de toutes ces premières fois qui ont ponctué sa vie, il y en a une dont Olivier se souviendra toute sa vie. Une qui est plus importante que sa première coupe de Quidditch, que ses premiers jours en équipe première, que sa première nomination en équipe nationale. L’anniversaire de ses six ans. Il ne faisait pas particulièrement beau : des nuages constellaient le ciel et il enrageait de ne pas pouvoir aller jouer dans le bois à cause de ça. Et ce n’était pas un modèle très récent, il était même franchement dépassé. Aujourd’hui encore, il se souvient avoir un peu méprisé les brindilles craquelantes de la queue et le bois grossier du manche en pensant que son balai pour enfant était bien plus beau même s’il ne volait pas aussi haut. Mais lorsqu’il a senti le manche vibrer entre ses mains pendant que son oncle s’élevait haut dans les airs avec lui, le garçon qu’il était a su qu’il voudrait faire ça toute sa vie.