Titre: Communications inter - espèces.
Entraîneur: Pomme-violette
Disclaimer: Univers et personnages empruntés à J. K. Rowling.
Equipe/Joueur(s): Adrian Pucey, Mandy Brocklehurst, OCs
Catégorie: Jeu de l'oie
Numéro de case: 30
Intitulé de case: "Le problème des moldus"
Rating: K
Note de l’auteur : Un gros délire, tout simplement. Est-ce que quelqu’un se souvient des deux clubs de Quidditch qui se vouent une véritable haine ? J’ai essayé de retrouver l’info sur l’EHP mais impossible d’accéder au site.
Résumé : Adrian est convié au mariage de la marraine de Mandy. Des petits problèmes de communications apparaissent entre Adrian, Sang - pur, et les autres invités, Moldus.
Depuis toujours Adrian détestait les réunions de famille qu’il jugeait comme plus interminables et ennuyeuses les unes que les autres. A vrai dire, cet avis était fortement motivé par le fait qu’il n’appréciait pas beaucoup les membres de sa propre famille qui l’avait, à un moment où un autre de son enfance, traumatisé.
Il cauchemardait encore du jour où son horrible grand-mère l’avait menacé de couper son ‘petit bout’ d’un sort s’il jurait encore une fois devant elle, où de l’anniversaire de ses quatre ans où son oncle Wilfrid avait métamorphosé son gâteau à la forme de stade de Quidditch en saladier rempli de limaces sous prétexte qu’Adrian lui avait fait une grimace, où cette fois …
Alors Adrian était assez réticent à l’idée d’être coincé à une réunion de la famille de Mandy. Allez savoir avec quels genres de psychopathes elle partageait des liens de parentés ! De plus, à part Mandy, ses parents et Adrian il n’y aurait que des moldus.
Pas qu’il soit raciste hein ! Il n’avait jamais pris la peine d’étudier les moldus et, après les quelques rumeurs qu’il avait entendus sur eux au Ministère, il appréhendait la première confrontation. Il parait qu’ils enferment des gens dans de minuscules boîtes noires où ils sont chassés par des tronponneuses !
Ainsi, c’est un Adrian légèrement anxieux et mécontent qui se rendit à la cérémonie puis à la réception du mariage de la marraine de Mandy. Avez-vous déjà remarqué que le temps s’écoule plus lentement lorsque l’on s’ennuie ?
Adrian en avait fait l’amère constatation lorsqu’il s’était retrouvé « placé » à côté des invités les plus âgés, tels que les centenaires Margaret et Albert Flinch réciproquement obnubilés par le bridge et les guerres mondiales ( est-ce ainsi que les moldus surnommaient les combats contre Vous-Savez-Qui ? Et si oui, comment avaient-ils été mis au courant ?) ou les plus avides de ragots, comme la Tante Kate ou Esther, la grand-mère de Mandy. Et cette « charmante » compagnie avait bien l’intention de le cuisiner en lui faisant passer un interrogatoire pour le moins énervant.
- C’est sérieux avec ma Mandy ? demanda la grand-mère maternelle de Mandy.
- Nous sommes ensembles depuis sept années, est-ce assez sérieux pour vous madame ?
- Quel age as-tu mon petit ? le questionna son mari.
- Un demi siècle de moins que toi papy, répondit sèchement Adrian que cet interrogatoire rendait nerveux et irritable.
- Tu as un emploi stable ? continua le vieux, un sourire aux lèvres en voyant le fort caractère de son presque petit fils par alliance.
- Je travaille au Ministère de …
- … au Ministère c’est ça, dit nerveusement Mandy, il est fonctionnaire tout comme toi Tante Kate.
- Et que fait-il au Ministère, chauffeur ? ricana le mari de la dite tante Kate.
- Je suis Langue de plomb, répondit naturellement Adrian avant d’écarquiller les yeux en se rendant compte de sa bêtise.
- Langue de Plomb, quel drôle de nom ! s’écria la grand-mère.
- C’est un surnom donné aux membres de son équipe par d’autres fonctionnaires à cause de leur mine renfrognée et leurs problèmes de communications, dit Mandy en fusillant du regard son petit ami pour le dissuader de protester.
- Tu ne dois sûrement pas travailler au Ministère de l’Education sinon j’aurais entendu parler de cette fameuse équipe.
- Avide de ragots comme vous l’êtes, je n’en doute pas.
- Et à quel ministère es tu rattaché?
- Mm aïe ! Commença Adrian avant de masser son pied endoloris par un coup de talon de Mandy.
- MI5 ! Ô mon dieu, mon arrière petit fils est un agent du MI5 ! jubila Margaret, pensant déjà à partager cette nouvelle avec ses amies, notamment avec Mrs Barish qui ventait -lourdement- à tous les mérites de son fils chirurgien.
- Adrian pourrait avoir des problèmes si ses supérieurs apprenaient qu’il vous a parlé de son métier, alors je vous en supplie ne répétez ceci à personne, supplia Mandy. J’ai votre parole ?
Tous acquiescèrent en ronchonnant, les doigts discrètement croisés derrière leur dos.
- Mais dis moi mon petit Adrian, quand as-tu l’intention d’épouser ma Mandy ?
- Grand-mère, ça ne te regarde pas ! s’indigna Mandy, tout en jetant un coup d’œil sur son petit ami afin de guetter sa réaction.
Alors que Mandy et sa grand-mère se disputaient, Adrian palissait. Quand allait-il demander la main de la « charmante », « douce », « ravissante » arrière petite fille de Margaret ? Quand il aurait retrouvé son épouse moldue et obtenu le divorce ? Et puis d’abord, l’arrière grand-mère n’avait pas dépeint un portrait très fidèle de Mandy - il suffisait de la voir au réveil pour savoir qu’elle était loin d’être aussi aimable !
Heureusement Fulvius Brocklehurst, le père de Mandy, était venu à son secours en lançant un sujet typiquement polémique en Angleterre : le sport. Les Britanniques étaient fiers d’avoir pour patrie la mère de sports parmi les plus célèbres au monde cependant, avec une population aussi hétéroclite, il n’était pas rare que des conflits apparaissent entre supporters de différents sports.
Ainsi, les jours de match dans les pubs ou comme ici dans une réception de mariage où l’alcool coulait tout autant à flot, il était assez commun de voir un fan de rugby se moquer des joueurs de football qui se tordait de douleur au sol de manière grotesque au moindre effleurement avec un adversaire contrairement aux rugbymen qui ne faisaient pas autant de chichis.
Inévitablement la divergence d’opinion tournait en bataille générale, alors que la patronne estimait mentalement le prix des dégâts causés par ses clients et par son mari au sang chaud qu’elle avait depuis longtemps renoncé à raisonner.
Oubliés la classe et le flegme anglais, les joueurs de cricket n’hésitaient pas à relever leurs manches pour affronter les autres représentants des sports de battes : les supporters de baseball, qui avait la fâcheuse tendance d’octroyer la maternité de ce sport aux Etats-Unis. Enfin, Adrian n'était pas sûr d'avoir véritablement compris ces rivalités étant donné qu'il ne connaissait pas les dits sports.
Mais les Britanniques sorciers pouvaient se révéler aussi fanatiques que leurs confrères hooligans moldus : allez dire à un supporter des Wigtown Wanderers (signes particuliers : robes rouges sang avec un coutelas d'argent sur la poitrine, équipe fondée par les fils d’un boucher) que son équipe n’est pas des plus marquante quand on est soi même un fan inconditionnel de l’équipe Falmouth Falcons ( signes particuliers : connus pour leur brutalité, devise "Remportons la victoire, mais si nous ne pouvons gagner, il y aura quelques crânes fêlés.") sans finir à Sainte Mangouste !
Au moins, Fulvius sera le plus fervent et fidèle allié d’Adrian dans sa lutte contre les projets de mariage, c’était déjà ça de gagner.
.
Et je relance