Titre: Les Aléas de la Victoire.
Entraîneur:
miyusatzukeEquipe/Joueur(s): Pénélope Deauclaire, Terence Higgs, Alasdair Maddock, quelques OCs pour compléter le tout.
Catégorie: Jeu de l'oie
Numéro de case: 20
Intitulé de case: Le joueur est affublé d'un surnom humiliant.
Rating: K
Note de l'entraîneur: La case met un moment à trouver sa justification, j'ai eu un peu de mal à écrire ce texte, j'espère qu'il vous plaît quand même.
Disclaimer: Tout à J. K. Rowling (sauf les OCs).
Les Aléas de la Victoire
La coupe d'Angleterre avançait bien. Les Pies de Montroses faisaient un début de saison tout à fait honorable. Ils grimpaient lentement mais inexorablement dans le classement.
Pénélope devait bien admettre qu'ils avaient mis au point une technique assez redoutable. Ils obtenaient leurs victoires à l'usure. La mission de Jethro Gunter, attrapeur de son état, se résumait surtout à se mettre en travers du chemin de son pair. Avec l'aide des batteurs, ils parvenaient ainsi à faire durer les matchs plus de six heures.
Le match d'aujourd'hui, contre l'Orgueil de Portree, battait leurs records de la saison en dépassant les dix heures de match. Et pourtant l'ensemble ne manquait pas d'action.
Les pourpres avaient clairement percé leur jeu et avait trouvé un contre intéressant : eux aussi faisaient tout pour que le match s'étire en longueur. Ils pariaient qu'ils étaient plus endurants que les Pies. Selon Pénélope, bien qu'originale (c'était la première équipe à ne pas s'entêter sur le Vif d'or), cette technique n'était peut-être pas la plus intelligente. Elle ne savait pas encore exactement ce qui pouvait bien déstabiliser les Pies, mais ce n'était certainement pas en faisant leur jeu qu'ils y parviendraient. Les noirs et blancs semblaient avoir un moral en acier et une volonté indéfectible. En face, ça faisait des hauts (quand leur attrapeur partait en chasse) et des bas (quand ce dernier manquait de se faire faucher par un Cognard bien placé). Et ça, c'était plus fatiguant que tout le reste. En tout cas, c'était passionnant. Pénélope n'était pas la seule à le penser. Il était onze heures du soir, un vent froid s'était levé voilà deux heures et pourtant le stade était encore plein à craquer. Les supporters remontés comme des ressorts faisaient le tour complet de leur répertoire de chants et les spectateurs n'en finissaient plus de faire la ola. Du grand spectacle. Si seulement le commentateur pouvait se la fermer... Les gens n'avaient pas besoin qu'il détaille toute la stratégie, ils n'étaient pas si bêtes ! Et alors là, elle serait aux anges.
Elle intercepta une vendeuse ambulante et s'acheta un gros paquet d'oreilles d'elfe. Pénélope prit la galette la plus couverte de sucre et de caramel et braqua ses Multiplettes professionnelles sur les Orgueilleux. Le responsable de la communication de l'équipe pourpre faisait partie de son carnet de contacts. Elle allait pouvoir vendre le montage du match à prix d'or, elle le sentait. Il y avait même de quoi faire un imagier, une bonne centaine de pages. Dans ses lunettes, les joueurs semblaient se livrer à une danse complexe, mêlant esquive et acte de bravoure.
Ce n'était même plus du Quidditch, à ce niveau, mais de l'art. Dubois lui aurait répliqué que c'était un pléonasme. Elle fronça les sourcils en entamant une seconde galette sans même y faire attention. Non, Dubois n'aurait pas su le nom de la figure de style, il se serait enflammé comme tout bon Gryffondor. Elle entendait presque sa voix : « L'Art et le Quidditch ne font qu'un ! ».
Le Souafle fit brusquement un bond dans le ciel, poursuivi par Terence qui, à peine l'eut-il touché, passa à Maddock. Ce dernier, bien qu'il avait tout juste franchi la ligne des soixante-quinze mètres, tira avec force droit sur les buts. Pénélope bondit de sa chaise. Il n'allait jamais marquer à cette distance ! Quel ...
Hubert Upbeat, le troisième poursuiveur, tomba comme un aigle sur sa proie, interceptant la balle. Il enchaîna de suite sur un tir lobé qui, trompant le gardien (un vrai mur impénétrable : 40% des tirs bloqués depuis le début du match), traversa triomphalement l'anneau gauche à plus de cinquante-six miles à l'heure.
- Ouah ! lâcha involontairement Pénélope, soufflée par l'enchaînement.
C'était prévu ou ils ont juste eu une chance digne de Merlin ?
Et, alors que le Souafle était remis en jeu, la jeune femme se rendit compte qu'elle n'avait rien capté de l'action.
« Flûte ! »
Le match s'acheva à trois heures du matin sur une pénible course-poursuite après le Vif et suite à dix-sept heures de jeu. Les deux équipes étaient apparemment d'accord qu'il était temps de mettre fin à ce combat épique et n'interféraient plus dans les affaires des attrapeurs. Finalement, ce fut presque le Vif lui-même qui mit fin aux hostilités en se jetant entre les deux joueurs. La main de l'Orgueilleux fut la plus rapide, mais ce furent les Pies qui remportèrent la victoire. À 750 contre 690, les deux équipes pouvaient être contentes d'elles-mêmes.
Et elles l'étaient manifestement.
Pas rancuniers pour deux sous, les adversaires d'un soir se retrouvèrent dans la salle des fêtes la plus proche pour célébrer (et surtout arroser) ce qui était pour l'instant leur meilleur match de la saison.
La suite de la nuit fut assez confuse pour Pénélope. La musique était trop forte et lui tournait la tête. Cette boisson, là, « La Marquisette »... fruitée, sucrée, très sucrée, comme elle aimait, et qui cachait si bien son degré alcoolique... Pénélope n'avait pas exactement les beuveries en habitude. C'est ainsi qu'elle se retrouva à parler de quasars et de pulsars à moins de quatre-vingt centimètres, beaucoup moins de quatre-vingt centimètres (c'était ce qu'elle avait établi comme son espace personnel) à Maddock, un homme qu'elle connaissait à peine. Elle ! Parler à un quasi inconnu de choses dont elle n'avait jamais entendu parler ! Il fallait vraiment qu'elle ait un coup dans le nez. On ne polémique pas sur un sujet dont on ne sait rien, c'est la base même de la polémique, et étant une Serdaigle, elle en savait long sur ces joutes oratoires. Même à l'heure actuelle, rien que de penser à la soirée, elle rougissait de honte.
Le reste de l'équipe chantait et dansait à moitié sur le comptoir du bar qu'ils avaient investi (et qui précédemment était l'innocente cuisine de la salle des fêtes), les ignorant complètement dans leur bulle astronomique. Maddock avait entrepris de lui expliquer les liens qu'il voyait entre la théorie des fluides, celles sur la gravité universelle et celles toutes particulières qu'il développait sur la magie. C'était clair que lui, contrairement à elle, il tenait bien la Marquisette.
- Et donc tu comprends ? Strictement parlant, la gravité qui parvient à maintenir la Terre autour du Soleil est tellement forte qu'on devrait être scotchés contre la surface.
- C'est une histoire de masse, contra-t-elle avant de piquer un fard (vu son grand sourire, elle était tombée dans le panneau).
- Non, puisque le Soleil attire tout irrémédiablement à lui, comme s'il était une gigantesque tornade. Nous autres, petites poussières dans le vent, on ne fait pas le poids. La femme qui m'a formée, elle a une théorie intéressante. Elle fait de la physique fondamentale, et elle tente de résoudre la gravitation quantique et la grande unification. Tout un projet, n'est-ce pas ?
« Mais de quoi il parle ? » Pénélope se faisait l'effet d'une poule devant une baguette magique. Et, à son grand désarroi, Alasdair l'avait parfaitement vu. Il expliqua :
- Elle cherche à trouver la théorie qui unifie et justifie toutes les autres théories concernant la gravitation. Parce que, tu comprends, les lois qui régissent l'univers et celles qui régissent les atomes ne semblent pas les mêmes alors que bon, on vit dans la même réalité. Elle pense qu'il y a quelque chose qui, au niveau quantique, interfère grandement, comme pour pouvoir faire ce qu'elle veut. Bon, ils savent déjà que la gravitation se heurte aux autres forces, qui à un niveau quantique sont tellement plus fortes que ça devient difficile d'expérimenter. Mais tu vois...
C'est à ce moment-là que Pénélope décrocha complètement. Elle n'avait jamais entendu parler de toutes ces théories, de toutes ces recherches. C'est alors qu'elle comprit. Il parlait des sciences moldues. Vraiment, l'alcool ne lui réussissait pas.
- Oui, j'ai fait un petit... stage... dans une faculté moldue.
- Ha.
Elle avait dû parler à voix haute.
- Mais... je croyais que tu avais été joueur dès ta sortie de Poudlard... Et depuis, tu as toujours été joueur de Quidditch, non ?
- Heu... oui... enfin... sauf y'a deux ans.
Le rappel de la guerre jeta un petit froid sur leur conversation. La jeune femme le perçut à peine. Pénélope fronça les sourcils. Les Maddock n'étaient-ils pas une famille sorcière depuis un certain nombre de générations ?
- C'était connu que je fréquentais beaucoup le monde moldu à l'époque.
Il laissa planer un petit silence avant de murmurer sur un ton particulièrement amer :
- Ça aurait fait de moi un traître à mon 'espèce'. Les sorciers ne se rendent pas compte qu'on vit tous sur la même planète et dans la même réalité que les Moldus. Ça va leur faire un choc quand Marie va prouver l'énergie magique.
« Hein ? » Pénélope mit un certain temps à prendre la mesure de ce qu'il venait de dire.
- Oui oui, Marie, mon enseignante. Elle a trouvé l'énergie magique, ce qui perturbe la gravité et les autres lois physiques au niveau quantique. C'est pour ça qu'elle est allée au CERN, pour prouver sa découverte et enfin établir la grande unification ! Des Moldus capables de manipuler la magie ! ajouta-t-il avec des étoiles dans les mirettes.
Pénélope, dégrisée, fixa Alasdair dans les yeux. Ses cheveux châtain partaient dans tous les sens et sa barbe épaisse et broussailleuse n'arrangeait pas le petit air de folie douce que lui donnaient ses yeux marrons.
- Maddock, commença-t-elle doucement, ce serait rompre le code du secret.
L'homme soupira.
- Oui, je sais, c'est juste que... tu vois, le code, c'est un truc politique, mais là on parle de science ! À côté de quelles découvertes passons-nous à cause de lois purement politiciennes ? Qu'est-ce que tu en penses ?
Pénélope ne put empêcher un sourire d'ourler ses lèvres. Ça, c'était un vieux débat qui revenait régulièrement dans la salle commune des Serdaigles. Elle lui tapota gentiment la main comme il venait de se rendre compte que son amie chercheuse allait un jour faire la connaissance (brève) des Oubliators.
Ce fut après cette mémorable discussion que Pénélope décida qu'elle aimait bien le poursuiveur. Ils pourraient devenir amis. Ce mélange de savoir et de naïveté lui donnait des petits airs charmants par dessus la brute épaisse que faisait de lui le Quidditch. Percy était un peu comme ça par bien des côtés, et c'était ce qui l'avait séduite, au début de leur relation. Il était tellement...
Un jour, il faudrait qu'elle oublie Percy.
La fête de la victoire se poursuivit jusqu'au lever du soleil. Le match, particulièrement long, associé à l'alcool et aux danses (moins que plus en rythme) eut raison des plus endurants. Pénélope retrouva Terence en train de parler à une plante. Quand il voulut se lever pour lui faire, dixit, « un gros gâté à la Cents la meilleure du monde ! », il se fit un croche-patte à lui-même et s'étala de tout son long.
- Non, La Chose. Tu te lèves, je ne vais certainement pas te porter !
Son interlocuteur avait promptement glissé dans les bras de Morphée. Pénélope grommela quelques invectives et tenta un sort de lévitation sur son colocataire inerte, sans succès.
- Ce crétin est trop lourd et je suis trop fatiguée, persifla-t-elle à un Alasdair plié en deux de rire.
- Très chère Pénélope, ce n'est pas exactement ce que j'avais en tête.
Une bassine d'eau plus tard, Terence émergea suffisamment pour s'écrouler sur son épaule. Aidée du seul poursuiveur encore sur ses pieds, elle le traîna jusqu'à leur appartement.
Appartement qui n'était ni fermé ni vide.
Une femme d'âge mûr assise à sa table (dans sa maison) lisait un de ses livres. Ses cheveux, pratiquement complètement gris, étaient réunis en un chignon banane strict, elle portait une robe sorcière traditionnelle, boutonnée jusque sous le menton. Ça ne rendait pas son visage émacié, comme taillé à la serpe, engageant. En entendant leur entrée plutôt chaotique dans le hall, elle releva les yeux des pages. Ses iris étaient d'un brun doux. Elle referma l'ouvrage et se leva, droite comme la justice.
- Mon crapouillou ?! s'exclama-t-elle d'une voix forte.
Higgs, qui jusque là bavait abondamment sur l'épaule de Maddock, se redressa brusquement.
- Me..me..mère ? bredouilla-t-il, subitement plus du tout à deux doigts du coma éthylique.
- Faignasse, ne put s'empêcher de grincer Pénélope entre ses dents serrées avant de se rappeler le sympathique surnom dont l'avait affublé sa génitrice...
« Crapouillou », ça, c'était du lourd - meilleur, bien meilleur que « La Chose » !
- J'ai vu ton match, commenta-t-elle d'une voix beaucoup plus froide, comme il tentait de remettre de l'ordre dans sa tenue. Je vois que la dépravation fait toujours partie intégrante de tes activités.
- Nous avons fêté notre victoire, Mère.
Il tenait à présent presque sans chanceler - presque. Pénélope était cependant impressionnée : il donnait bien le change. Preuve de sa longue pratique des « dépravations ».
Un silence étrange s'établit entre la mère et le fils. Elle semblait attendre quelque chose. Comme cela ne semblait pas venir, elle prit les devants et, dans un soupir, elle tendit sa main :
- Brunehilde Higgs. Mon fils ne semble pas capable d'accueillir convenablement sa propre mère, mais vous, vous me paraissez parfaitement en état.
Pénélope leva un sourcil pour encaisser les reproches sous-jacents. Qui s'était introduite chez qui, au juste ? Alasdair ne se rendit compte de rien et, avec un grand sourire chaleureux, se présenta à son tour. Il posa ensuite son co-équipier sur une chaise et bientôt les deux femmes le suivirent.
Maddock entretint à lui tout seul la conversation pendant une dizaine de minutes. La femme agita une main noueuse, les lèvres pincées en une fine ligne blanche.
- J'apprécierais grandement un rafraîchissement, si vous avez cela ici. Voilà quelques temps que j'attends votre retour.
Pénélope se leva.
- Nous avons de la bièrerous, proposa-t-elle.
Elle prit un air outré et commenta, plus sèche que jamais :
- Je souhaiterais une boisson bienséante, demoiselle.
Pénélope prit la mouche. « Vieille peau ! » Elle détourna le regard pour cacher le fond de sa pensée et, à la place, suggéra :
- Sinon, j'ai du chocolat.
- Cela me suffira, je suppose. Veuillez me le préparer comme il se doit, mon p'tit.
Elle souligna ses exigences d'un geste négligeant de la main et Pénélope crut qu'elle allait s'étouffer avec son air.
Pas loin de la mauvaise humeur, elle déposa sur la table du lait chaud, du chocolat et du sucre. Comme ça, tout le monde se le ferait à son goût. La vieille peau réprouva et Alasdair détendit l'atmosphère en demandant comment était le petit Terence. Le visage de la femme se réchauffa et elle jeta un regard plein d'amour maternel sur son fils.
- Mais c'était un chenapan, bien sûr ! Tu ne peux pas te rappeler cette fois où tu avais fait manger du sable à ton cousin...
- Mère ! protesta le fils Higgs.
Il détourna la conversation en demandant la raison de sa présence.
- Une mère ne peut-elle donc juste visiter son enfant ?
- Tu ne m'as pas habitué à ce genre de comportement, répliqua-t-il, la bouche tordue, pas loin de s'effondrer sur la table.
Armée de sa petite cuillère, elle lui donna un coup dans le coude si fort que Pénélope eut mal pour son colocataire. D'une voix si autoritaire que même Deauclaire et Maddock se redressèrent, elle reprocha :
- Crapouillou ! Il y a tes amis à cette table, tiens-toi correctement.
- J'ai bu, Mère. Et je suis fatigué. Et cesse de m'appeler Crapouillou !
acheva-t-il en foudroyant du regard Pénélope et Alasdair.
Ces derniers se mordaient l'intérieur des joues pour ne pas exploser de rire. C'est qu'elle le disait avec tant de sérieux...
- Et alors ? Ce n'est ni l'heure ni le moment de se coucher. Je ne veux pas savoir. Je suis ta mère, je t'interpelle du nom qui me plaît. Mais toi, tu restes digne !
Sur ce, elle lui assena un nouveau coup de petite cuillère en plein sur les métacarpes. Terence leva les yeux au ciel mais s'installa mieux sur sa chaise. Il ne semblait plus du tout sur le point de s'endormir. Elle hocha la tête, manifestement satisfaite du résultat.
- Mon p'tit ! fit-elle en se tournant vers Pénélope. Cette studette est très bien entretenue et joliment décorée. Ce pied-à-terre a un bon potentiel. Naturellement, vous êtes trop jeune pour l'exploiter, mais vous faites bien avec ce que vous avez.
Pour la deuxième fois en moins de douze heures, Pénélope se fit l'effet d'une poule qui trouve une baguette magique.
- Merci, répondit-elle du bout des lèvres, pas sûre de ce que tout ça voulait dire.
- Je reviendrais pour vous aider à améliorer tout cela.
Elle se leva et tendit sa main à Alasdair.
- Je vais vous laisser entre jeunes gens. Lorsque l'on prend de l'âge, on comprend aisément que notre présence n'est plus aussi souhaitable qu'auparavant.
Son ton était si... juste, que Pénélope ne put réprimer une bouffée de sympathie pour la femme.
- Vous me raccompagnez jusqu'à la porte, mon p'tit ?
Deauclaire serra les dents et se leva pour faire les quatre enjambées qui séparaient la table de la salle à manger de la porte d'entrée en compagnie de son invitée surprise. Sur le palier, madame Higgs fit soudain volte-face.
- Quel est votre nom, mon p'tit ?
Ho... elle ne s'était pas présentée ? Apparemment non.
- Pénélope Deauclaire.
La femme planta ses yeux dans ceux de sa cadette.
- Hé bien, Pénélope Deauclaire, merci. Merci pour ce que vous avez fait pour Terence... Junior.
Sans plus s'expliquer, elle fit demi-tour et s'éloigna, laissant un sentiment mitigé à Pénélope.
Il y avait quelque chose de noble chez cette femme. Et... elle avait rêvé ou la voix de Brunehilde avait flanché sur le nom de Terence ? D'où, peut-être, le surnom.
Il n'empêche qu'elle était une vieille peau, et qu'elle lui avait fourni deux beaux dossiers contre son infâme colocataire.
Personne ne fut là pour voir le sourire machiavélique qui s'étalait sur le visage de Pénélope
Crapouillou Junior... Il n'avait pas fini d'en entendre parler !
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Le Jeu de l'Oie :
(Le Plateau) 03 :
Machiavel et Publicitaires.
12 :
Une Histoire de Poursuiveurs~