Mar 06, 2010 23:49
Voilà le chapitre 3 !!! Je sais, avec mes autres fics, je vous ai habitué à être très ponctuelle et à écrire tous les jours ou presque. Mais il se trouve que j'ai maintenant une vie, ce que je n'avais pas lorsque j'ai écrit ma première fic, loll. Donc, je peux pas écrire autant. Mais, au moins, quand je me décide, j'y vais à fond! ^^ Alors c'est pourquoi ce chapitre a été écrit presque d'une traite, en à peine quelques heures! :) J'espère que vous allez apprécier. Les fans de Yamapi seront servi. Désolé, Ohkura ne fait pas partie du décor encore...ou presque pas ^^
Bonne Lecture!
Chapitre 3
J’ouvris les yeux. J’avais l’impression qu’un rouleau compresseur m’était passé sur le corps tellement celui-ci semblait avoir perdu toute vigueur et envie de se lever. Je me demandai quelques instants pourquoi j’avais cette impression d’épuisement intense. Tout à coup je me remémorai la nuit passée. Je refermai les yeux et poussai un gigantesque soupir de lassitude. Ça avait été vraiment une soirée épouvantable. Je me souvenus aussi l’heure à laquelle je m’étais couché. J’avais pris mon petit déjeuné en arrivant de travailler et j’avais pu écouter les nouvelles du matin, ce qui signifiait que je m’étais couché à l’heure où les gens normaux se lève un dimanche matin. Je pris donc la décision de me retourner dans mon lit sans regarder l’heure afin de me rendormir.
J’étais dans la cuisine du restaurant et j’étais entrain de préparer des fruits. J’essayais de les couper de la même manière qu’Ohkura le faisait et j’en étais incapable. Mes mains n’avaient pas la grâce des siennes. Je faillis bien me couper en essayant de faire une fleur de cerisier dans le melon comme lui. Tout à coup je sentis une présence derrière moi. Deux bras puissants m’enlacèrent par derrière et deux mains fines et élégantes vinrent recouvrir les miennes. Une voix susurra dans mon oreille et je pus sentir le souffle chaud au creux de mon cou.
- Fais attention Ryo-chan, tu vas te blesser. Laisse-moi te montrer comment faire.
Ses mains prirent alors les miennes et m’aidèrent à saisir le couteau et le fruit. Suivant ses gestes, mes mains devinrent aguerries et purent enfin couper le fruit tel que je le désirais. Il était si incroyable. Je sentais toujours son souffle dans mon cou, ce qui me rendait distrait à ce que je faisais de mes mains. Je failli dans ma tâche et couper trop le fruit qui ne ressemblait plus du tout à rien maintenant. Je me fâchai contre le stupide fruit et laissai tomber le couteau. Je sentis mon amour rire doucement dans mon cou ce qui ne fit qu’accroître mes frissons. Ses mains prirent les miennes et les ramenèrent contre mon corps et il m’enlaça de ses grands bras. Je me sentais tellement bien, j’aurais voulu rester dans cette position longtemps, à l’infini. Finalement, il se trouva que ce n’était pas assez pour mon amant puisqu’il me retourna pour que je sois face à lui sans toutefois défaire notre étreinte. Sans plus attendre longtemps, ses lèvres pressèrent les miennes en un baiser langoureux et désireux. Il semblait attendre depuis si longtemps pour embrasser mes lèvres. Ou était-ce moi qui attendait depuis longtemps? Je n’en savais trop rien. Tout ce que je savais, c’était que la sensation était des plus parfaites. Ça ne prit pas de temps avant que nos souffles deviennent erratiques et que nos corps émettent du désir. Ses mains qui étaient toujours dans le creux de mes reins remontèrent doucement le long de mon dos jusqu’à mes épaules. Je sentis une pression sur celles-ci. En réponse, je ne pus que reculer jusqu’à ce que je sois adossé au comptoir. Il pressa alors tout son corps contre le mien, m’incitant à grimper sur la table de travail. Je mis alors mes mains de chaque côté de moi et pris appui sur le comptoir afin d’y grimper, aidé par mon amant. Je n’eus cependant pas le temps d’exécuter mon geste puisqu’on entendit la porte de la cuisine s’ouvrir à la volée. Mon compagnon et moi n’avons pas eu d’autre choix que de s’écarter brusquement. Je vis alors Yasu apparaître dans la cuisine en tendant devant lui sa main droite. Je pouvais voir avec horreur que celle-ci n’avait plus d’index.
- Ryo-chan, ils ont dû me le couper!
- Quoi! Ils t’ont coupé le doigt!
Derrière Yasu nous vîmes apparaître Koyama qui était habillé tout de noir et qui semblait être en deuil. Il pleurait à chaudes larmes. Il tenait dans ses mains une petite urne avec écrit dessus : « Ci-gît un doigt qui nous manquera ». Je fronçai les sourcils devant le spectacle. Koyama me répondit :
- Nous allons l’enterrer derrière le restaurant. C’est ce qu’il aurait voulu. Est-ce que vous voulez vous joindre à nous?
- Non, on était occupé! Ça se voit non! S’écria Ohkura.
Je ne savais plus quoi penser. Je voulais bien continuer ce que j’étais entrain de faire avec Ohkura, mais en même temps je devais être là pour mon ami Yasu qui avait perdu son doigt. Les deux se mirent à me regarder à attendre que je prenne une décision. Est-ce que je devais choisir l’amour ou l’amitié? Je n’en savais rien…Qu’est-ce que je devais faire?
C’est à ce moment que mon cerveau me fit signe d’arrêter d’exagérer. J’émergeai d’un coup du sommeil. Mais qu’est-ce que c’était que ce rêve débile? La soirée que j’avais vécue m’avait ébranlée plus que je ne le pensais. Je tentai de reprendre conscience pleinement. Je me mis à rire devant l’absurdité de mon rêve. Nahh mais Yasu était loin d’avoir perdu son doigt complètement! L’enterrer en arrière du restaurant?! C’était n’importe quoi! Je cessai par contre de rire tout à coup. Putain, y’avait pas moyen de se faire un rêve érotique sans se faire déranger! Et c’était quoi l’idée d’avoir ce genre d’idée avec le nouveau! Je n’en fis pas un plat, de toute façon le rêve au complet était d’une absurdité incomparable. Je ne savais pas combien de temps je m’étais rendormis mais il était présentement trois heures ce qui signifiait que je devais me lever. Premièrement parce que je n’allais jamais être capable de me coucher le soir venu et deuxièmement parce que je devais me préparer puisque j’allais souper chez mon ami Yamapi.
Ça faisait un certain temps déjà que nous nous n’étions pas retrouvé pour une soirée tous les deux. En effet, nous travaillions chacun dans des milieux très différents et sur des horaires complètement à l’opposé, ce qui faisait que nos rencontres ne pouvaient pas se faire systématiquement. Moi je travaillais de soir et presque de nuit, du mardi au samedi, tandis que lui travaillait de jour très tôt le matin jusqu’en milieu d’après-midi du lundi au vendredi. Demain était par contre journée de congé pour la garderie où il travaillait, donc on allait pouvoir veiller très tard ce soir! C’était peu dire. On était vraiment différent en tout point. Moi je travaillais dans un restaurant chic à courir partout comme un fou et lui travaillais dans une cuisine de garderie avec des enfants dans un environnement relaxe et sain. Il m’avait amené une fois avec lui un lundi matin. C’était une ambiance tellement différente. Et il était si chou avec les enfants. Un vrai bon père de famille! Son travail consistait à choisir et planifier tous les repas du midi ainsi que les goûtés des cinquante-quelques enfants de la garderie. Tous les jours il rivalisait d’originalité pour les bentos des enfants afin de leur faire manger tout ce qu’il y avait de bon pour eux. Lorsqu’il distribuait les repas des enfants, chacun lui disaient merci et l’appelait chef. J’avais trop ri d’ailleurs quand l’une des petites filles avait dit que Yamapi était son mari. Mon ami avait pris cela très au sérieux, parlant avec l’enfant et lui expliquant que ce n’était pas possible. La petite avait bien failli pleurer, mais finalement elle s’était calmée quand Yamapi lui avait dit qu’ils pouvaient être amis. Je le taquinais encore à outrance avec cette histoire.
Je sortais de la douche que j’entendis mon cellulaire sonné dans ma chambre. Je me précipitai vers celui-ci, une serviette autour de la taille et dégoulinant d’eau, n’ayant pas eu le temps de me sécher adéquatement. J’attrapai mon cellulaire et répondis :
- Allo?
- Ryo-chan! Étais-tu debout?
- Oui, mais je sors de la douche.
- Ohh et là tu es entrain de faire de l’eau partout c’est ça?
- Ça ressemble à ça en effet…
Yamapi riait maintenant à gorge déployée à l’autre bout du fil. Il semblait de bonne humeur ce matin, ou plutôt cet après-midi. Tant mieux! Ça me ferait le plus grand bien de décrocher de ma job le temps d’une soirée. Il continua sur sa lancée :
- Alors? T’arrives quand? Je m’ennuis!
Je me mis à rire devant tant de démonstration de sentiments de la part de mon ami.
- Ben quand je vais être séché et habillé la. Je ne suis pas pour sortir comme ça tout de même.
- Hahah, non c’est certain! Est-ce que tu vas apporter du vin?
- Oui, je m’occupe de ça.
- Ok, donc je t’attends avec impatience…me répondit mon ami avec une voix sensuelle.
- Yamapi, veux-tu bien arrêter tes conneries.
En seule réponse je l’entendis rire encore à l’autre bout du téléphone. Je sentais que l’on allait passer une soirée des plus décadentes.
Ça ne me prit pas beaucoup de temps avant d’être prêt. J’avais hâte moi aussi de voir mon ami et de pouvoir déconner un peu avec lui. Ça allait me faire un bien fou de me sortir le boulot de la tête. En plus, je pouvais me vider le cœur comme je le voulais puisque Yamapi comprenais tout ce dont je lui parlais et m’écoutait toujours avec attention.
J’arrivai donc chez lui environ une heure après qu’il m’ait appelé. J’étais arrêté pour acheter du vin sur mon chemin et m’étais procuré deux bouteilles. Je voulais être sur de ne pas en manquer. Arrivé sur le pas de sa porte je cognai. J’entendis mon ami courir jusqu’à la porte pour venir ouvrir. Celle-ci s’ouvrit finalement sur un Yamapi tout sourire qui ne me laissa même pas le temps d’entrer pour me sauter au cou.
- Ryo-chan~!!!
- My god, Yamapi, veux-tu bien te calmer! Qu’est-ce qui se passe avec toi! Tu es dont bien tout plein d’émotions envers moi aujourd’hui.
Mon ami se décolla de moi et me regarda avec un énorme sourire et me répondit :
- Ben quoi! J’ai le droit de m’être ennuyé! Ça fait plus que deux semaines qu’on ne s’est pas vu!
Je levai les yeux au ciel. Décidément, Yamapi avait toujours été plus près de ces émotions que moi. C’était vrai que ça faisait un bon bout qu’on ne s’était pas vu, mais pas au point de se sauter au cou. Il ne fallait tout de même pas exagérer! Mon ami fini par s’écarter pour me laisser entrain. J’enlevai mes chaussures et il me prit le sac que j’avais dans les mains pour aller le porter dans la cuisine. Je l’entendis s’écrier d’où il était :
- Deux bouteilles!!! Ryo, tu veux nous saouler!
Je me mis à rire. C’est certain que deux bouteilles, à deux, le but de la soirée était un peu trop évident. Mais j’avais une excellente raison. J’en fis part à Tomo en arrivant dans la cuisine :
- J’ai des problèmes à oublier.
- Ahhhh je vois! Ça doit être de sacrés problèmes! Me répondit-il en riant. Aussi bien commencer tout de suite alors. Veux-tu une bière?
- Bien sûr, acceptai-je. Aussi bien commencer la soirée comme il faut!
Yamapi ria de plus belle. Je sentais que ça allait être une belle soirée. Mon ami m’invita à m’asseoir à la table de la salle à manger et me tendis ma bière.
- Bois ça tranquillement et commence à me compter tes problèmes pendant que je termine le souper.
- Tu nous as préparé quoi?
- Lasagne! Comme tu les aimes!
- Uwaaa tu as fait de la lasagne! Je suis gâté!
- Je savais que ça te ferais plaisir, me répondit-il avec un sourire en coin.
Décidément, je trouvais Yamapi plutôt gentil avec moi ce soir. Il n’arrêtait pas de me dire qu’il s’était ennuyé, me sautait au cou en arrivant et maintenant il m’avait fait mon plat préféré. C’était beaucoup de choses tout à coup et je me demandais ce que ça pouvait bien signifier. Yamapi m’incita donc à me soulager de mes problèmes.
- Vas-y! Je suis toute ouie. Je t’écoute.
- Par où commencer? En fait tout découle d’hier soir…
Je me mis à lui raconter toute ma soirée au resto. De mon arrivé, jusqu’à la fin. Je lui racontai l’arrivée du nouveau qui commença ma soirée d’enfer, jusqu’à l’épisode de la sauce bolognaise avec Johnny-san, ainsi que l’accident de Yasu. Je lui racontai aussi mon attirance un peu trop accrue envers le nouveau et toutes les envies qui m’avaient envahies en m’approchant de lui et mon attitude envers celui-ci. Je lui racontai tout en y mettant beaucoup d’émotions. Je sacrais et maudissais les incapables avec qui je travaillais, y allais d’adjectifs peu flatteurs pour eux et les invectivais du mieux que je pouvais. Lorsque j’eus terminé mon récit, je m’aperçus que j’étais debout et discourais en faisant de grands ronds dans la salle à manger. Yamapi quant à lui n’avait pas bougé de la cuisine et me regardait d’un air sérieux en fronçant les sourcils. Je m’aperçus à ce moment que de raconter à quelqu’un toutes ces péripéties m’avait fait un bien fou. J’étais libéré tout à coup, me sentant avec un poids en moins sur les épaules. Je regardais toujours Yamapi, et soudain je me mis à rire. Je me passai les mains dans le visage et relevai la tête vers mon ami en disant :
- Ahh merci. Ça m’a fait tellement de bien. Je me sens vraiment mieux tout à coup.
Mon ami haussa les épaules et garda son sérieux.
- Je n’ai absolument rien fait, mais je vois bien que tu prenais tout ça très à cœur et que ça a fait du bien de t’en libérer. Mais je dois revenir sur une certaine chose…
Je le regardai en plissant des yeux et lui répondit :
- Oui? Quoi?
- Ben…le nouveau?
Je me raidis et fis une grimace à l’évocation de la source de mes malheurs, mais l’incitai tout de même à continuer.
- Tu ne serais pas amoureux de lui par hasard?
- QUOI !!!!!!
Qu’avait-il eu le culot de me dire? Moi, amoureux? De ce mollusque en plus? C’était n’importe quoi! Mon ami perdait la tête ou quoi? Pourquoi il me disait une chose pareille? Je venais de dire combien de le détestais et combien il avait été la source de mes malheurs la veille. Comment pouvait-il en venir à la conclusion que j’en étais amoureux? Je regardais Yamapi d’un air complètement ébahi, la bouche ouverte, le regard fixé sur lui. Je répétai, d’une voix faible cette fois-ci :
- Quoi? Comment tu peux en venir à cette conclusion?
Yamapi bougea sur ses pieds. Il semblait chercher comment il allait s’exprimer. Il prenait toujours cet air lorsque j’avais l’air d’une bombe qui pouvait exploser à tout moment. Je devais me calmer. Peu importe ce que me disait mon ami, je devais garder mon calme. Je ne voulais en aucun cas gâcher cette soirée que l’on s’était planifier pour un malentendu ou une engueulade. Je commençai par desserrer les poings et relâcher mes épaules. Mon ami sembla voir les efforts que je faisais pour me calmer. Il s’approcha finalement de moi et posa ses mains sur mes épaules.
- Désolé Ryo-chan, je ne voulais pas te fâcher, me dit-il avec un sourire léger. C’est seulement que je me demandais comment tu expliquais le fait que tu sois si attiré par lui dès que tu l’as vu…
- Ben c’est seulement que je suis en manque, voilà tout! M’empressai-je de lui répondre.
C’était simple pourtant. Je n’avais pas tiré de coup depuis une éternité par manque de temps. J’avais le temps de sortir seulement en semaine et vous ne pouvez imaginer ce que l’on rencontre dans les bars sur les soirs de la semaine. C’était effrayant juste d’y penser. Yamapi sembla réfléchir suite à mon affirmation.
- D’accord. Mais si tu es si en manque, alors tu aurais eu une attirance pour les autres hommes avec qui tu travailles alors, tu ne penses pas?
Je me mis à réfléchir à cette option. Non décidément, ça n’avait pas de sens. Les autres je les connaissais tous trop bien pour avoir une quelconque attirance pour eux. Je secouai négativement la tête en réponse à mon ami.
- Mais Yasu? Tu as déjà eu une attirance pour lui non? Tu ne trouves pas que ça serait revenu au gallot si tu avais été en état de manque?
- Yasu? Non, tout de même pas! C’est maintenant mon ami, aucun doute là-dessus!
- Et puis Koyama? Tu ne disais pas qu’il était sûrement gay. Il est beau garçon aussi lui, non?
- Koyama? Non, je ne lui trouve rien de particulier.
Yamapi hocha la tête une seconde fois toujours avec son état pensif. Je me demandais à quoi il pouvait penser pour être aussi songeur.
- Pourquoi tu me poses toutes ces questions? Je trouve que c’est normal pour un gars en manque d’avoir des envies pour un gars qu’il rencontre pour la première fois…
- Ouais…mais si tu dis que tu le détestes…Tu me dis toi-même qu’avec les autres tu ne pourrais pas avoir de telles pensées parce que tu les considères comme des amis ou qu’il ne te font rien…
Je ne comprenais pas du tout où voulait en venir mon ami. Qu’est-ce qu’il me disait comme connerie encore? Je serais amoureux du nouveau parce que je n’étais pas attiré par les autres? C’était quoi cette psychologie à deux balles?! Je secouai la tête et dis à Yamapi :
- Tu dis n’importe quoi! Je pense que tu aurais été un piètre psychologue!
Je me mis à rire bruyamment. Ça sonnait peut-être un peu faux, mais je ne voulais en aucun cas mettre un doute dans mon esprit quant à mes sentiments envers le nouveau. Je le détestais, ça c’était certain. Certes, je le trouvais attirant, mais il ni avait aucun amour là-dedans. De toutes façons, je ne tombais jamais amoureux. La dernière fois que ça m’était arrivé, ça datait de si longtemps que je ne me souvenais même plus c’était de qui.
Yamapi me lâcha finalement les épaules en haussant les siennes.
- D’accord. Si tu le dis! As-tu faim?
Il me gratifia de son immense sourire un peu niaiseux qui avait fait fondre mon cœur la première fois que je l’avais vu et se dirigea vers le four où la lasagne était entrain de cuire. Tout à coup, mon cœur se souvint de qui j’étais tombé en amour la dernière fois. C’était de lui et de son sourire incroyable et de sa bonne humeur contagieuse. C’était lui qui avait fait tomber mes barricades autour de mon cœur et qui avait fait en sorte aussi que je les avais reconstruite encore plus solides et plus hautes afin que plus personne ne les perce ou ne les détruise. Je restai sans voix devant toute la nostalgie qui m’atteignit en pleine poitrine. Il était rare que j’aie ce genre de souvenirs et quand je les avais, je les refoulais le plus loin possible dans mon estomac et me secouais afin de ne plus y penser. C’est ce que je fis et je répondis à mon ami d’une voix que je voulu la plus normale et neutre possible.
- Oui, je suis affamé!
- Ça adonne bien, la lasagne est prête!
- Super!
Je mis la table pendant que Yamapi s’occupait de nous servir deux grandes parts de lasagne. Je servis le vin et m’assis à table. Yamapi arriva enfin avec les deux assiettes et en déposa une devant moi et l’autre à sa place. Il s’assit aussi et nous portâmes un toast avant de commencer à manger. Yamapi leva son verre et dit :
- À l’amitié sans laquelle la vie serait bien fade.
Je fus surpris du sérieux de ses dires mais ne pouvais que les approuver. Je levai donc ma coupe et répondit :
- Ainsi soit-il!
Nous nous mîmes à rire ensemble et prîmes une gorgée de notre délicieux vin. Il était excellent comme toujours. J’avais le don pour trouver un délicieux vin pas trop cher et qui s’accordait bien avec les menus. Ça avait du bon de travailler dans un resto chic.
Suite sur le prochain post
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