Le Mariage Chapitre 18 (kanjani8, NEWS, canadiennes, Romance)

Nov 04, 2010 08:38




Je sais, ça été long. Je sais, vous attendiez avec impatience. Mais c'est ça que ça fait avoir une vie...certaines choses doivent être tassées pour faire de la place à d'autres nouvelles. Ne pensez pas que je ne m'ennuis pas d'écrire! Au contraire, ça me manque énormément! Je n'ai qu'une seule hâte, c'est de terminer la session pour pouvoir écrire à souhait ! D'ici là, pour vous faire patienter encore un peu et pour me faire pardonner de vous faire attendre autant, je post ici un petit chapitre. (ben il fait quand meme près de 7 pages, c'est pas si pire) J'espère que vous apprécierez ! 
Merci d'être encore là malgré ma lenteur....suki ! <3333

Chapitre 18
Le temps des réjouissances…ou pas.

Le souper avançait à bon train. Les gens parlaient, riaient et avaient du plaisir. À maintes reprises les invités tapaient sur la table et faisaient du bruit pour que les mariés s’embrassent, ce qu’ils faisaient avec plaisir. Par contre, c’était à se demander comment ils faisaient pour manger entre les interruptions pour les baisers et toutes les personnes qui venaient discuter avec eux entre les services. Malgré tout, Vicky s’amusait énormément et irradiait de joie. Ses yeux brillaient d’un éclat qu’on ne leur avait pas vu souvent et elle souriait à pleines dents en permanence. Yamapi aussi irradiait d’une joie intense et semblait flotter de bonheur à côté de sa femme. Les deux parlaient avec leurs invités avec entrain et semblaient réellement plus qu’heureux. Clo qui était assise à sa table avec Maru à ses côtés souriait en les regardant de loin. Maru voyant que sa copine souriait dans le vide suivit son regard. Quand il aperçu Yamapi et Vicky en grande conversation joyeuse avec des amis, il ne put s’empêcher de sourire lui aussi béatement. Leur bonheur était vraiment contagieux. Maru détourna finalement son regard du couple et le reporta sur sa copine assise à côté de lui qui regardait toujours les mariés. Il ne put s’empêcher de sourire à nouveau en regardant sa bien aimée. Il s’imaginait facilement être à la place de Vicky et Yamapi en ce moment même et de les voir aussi heureux ne faisait qu’amplifier son envie de faire pareil avec Clo. Par contre, il savait qu’il ne devait pas se précipiter. Ça faisait déjà quelques temps tout de même qu’ils étaient ensembles et ils filaient le parfait bonheur, mais malgré cela, ils n’habitaient toujours pas ensembles. Et ce n’était pas faute d’avoir déjà essayé. Il en avait parlé à quelques reprises avec Clo, mais celle-ci évitait toujours la question et ne répondait que vaguement aux questions que Maru lui posait par rapport à la cohabitation. Il s’était souvent demandé pourquoi elle évitait toujours la question comme la peste, mais il lui faisait confiance et respectait son choix. Il se disait que son attente serait un jour récompensé et qu’elle accepterait sûrement. Enfin, il l’espérait. Au moins, maintenant, ils étaient ensembles et il pouvait profiter d’un peu de moments avec elle. N’y tenant finalement plus, Maru passa sa main sur la joue de Clo et celle-ci détourna le regard pour venir le poser dans les yeux profonds de son homme. Un sourire plus grand encore se dessina sur ses lèvres. Maru s’approcha doucement de sa belle et vint déposer un baiser sur sa tempe. Les lèvres toujours contre sa peau il murmura :

- Je t’aime.

Il s’éloigna alors et reprit sa place initiale. Clo avait détourné le regard et rougissait à vu d’œil. Maru ne pu retenir le ricanement qui sorti de sa bouche et Clo le regarda avec un air faussement outré. Elle lui balança une légère tape sur le bras du revers de la main et détourna son attention sur Massu qui se trouvait de l’autre côté de la table et qui semblait raconter une histoire (passionnante). Maru rit de plus belle et passa un bras autour des épaules de sa douce et la serra contre lui. Il ne voyait pas son visage, mais il savait qu’elle riait à présent. Maru savait pertinemment que ce genre de déclaration mettait Clo mal à l’aise et se faisait un plaisir de le faire tout de même. Clo pour sa part dès qu’elle avait entendu ces mots, son cœur avait explosé, mais elle s’était aussi sentit rougir d’un seul coup. Elle aurait aimé lui répondre quelque chose de cohérent, mais en avait été incapable. Si elle avait parlé à ce moment, sûrement qu’elle aurait bafouillé une phrase incompréhensible ou un simple « moi aussi » qui selon elle ne révélait pas l’immensité des émotions qu’elle ressentait réellement pour Maru. Alors encore une fois elle n’avait pu réagir autrement que de son air gêné. Alors que finalement leur attention était tournée vers Massu, un serveur vint leur servir encore du vin. Il fit le tour de toutes les coupes et reparti. Ce fût alors que Clo remarqua quelque chose.

- Mary, t’aime pas le vin?
- Hein? Nenon, il est bon. Pourquoi tu dis ça? Répondit Mary d’un air étonné.
- Ben je viens de remarquer que ça fait plusieurs fois que le serveur revient et rempli chaque coupe sauf la tienne parce qu’elle est toujours pleine. Alors je me suis dit que tu n’aimais peut-être pas la sorte de vin.
- Ahh…nenon, je l’aime bien.

Clo fronça des sourcils devant la réaction de sa cousine. Elle trouvait qu’elle réagissait étrangement. Comme gênée. Certes Mary était une personne gênée de nature, mais cette fois, c’était étrange. C’était comme si elle cachait quelque chose. Clo se mit à réfléchir. Elle se souvint que la soirée d’avant aussi Mary n’avait pas bu. Clo tenta une approche.

- Mary, tu te souviens de ce qu’on s’était dit quand on a appris que Vicky se mariait ?

Mary regarda sa cousine d’un air perdu.

- Je sais pas…qu’est-ce qu’on s’était dit?
- On s’était dit qu’on se saoulerait la gueule solidement, comme dans le bon vieux temps!
- Ahhh… oui ! Je me souviens maintenant…
- Hmm…tu t’en souviens…Mais je suis pas mal la seule à boire finalement entre nous deux, fit alors remarquée la plus vieille des deux en regardant sa cousine d’un air suspicieux.
- Ahh…ouais… c’est que je feel pas vraiment pour boire beaucoup ce soir. Pardon. On se reprendra.
- Oh… Ok. Pas de problème.

Mary sembla satisfaite que Clo n’insiste pas. Mais pourtant celle-ci n’avait pas dit son dernier mot. Elle ne faisait que réfléchir un instant.

- Tu me le dirais hein si tu avais un problème? Demanda alors Clo le plus sérieusement du monde à sa cousine.
- Quoi? Bien sûr que je te le dirais! Pourquoi tu es si sérieuse tout à coup?
- Parce que je m’inquiète. Tu me caches délibérément quelque chose…
- Quoi? Mais non… je ne te cache rien. D’où tu sors ça?

Mary à ce moment semblait très mal à l’aise, ce qui ne faisait que confirmer ce que Clo soupçonnait depuis le début.

- Mary! Dit alors Clo d’une façon autoritaire. Arrête de me cacher ce que tu as et dit le franchement! Je ne suis pas nouille à ce point là! Je vois bien que tu me caches quelque chose!

Cette fois, avec le ton autoritaire qu’avait prit Clo, toute la tablée se retourna vers les deux interlocutrices. Mary ouvrit la bouche pour se défendre, mais fut stoppé dans son élan par son mari qui lui mit la main sur le bras. Mary tourna son regard vers Massu et celui-ci prit la parole.

- Tu devrais peut-être leur dire, tu ne crois pas? Tu vois bien que tu les inquiètes.
- Mais, on avait dit…
- Oui, je sais, on avait dit après le mariage. Mais là je n’ai pas envie que les gens pensent que tu es malade.

Les deux délibéraient et les autres les regardaient, leur regard alternant de l’un à l’autre, comme s’ils suivaient un tournoi de tennis. Finalement, n’y tenant plus, Clo finit par s’interposer dans la conversation du couple.

- Allez-vous nous le dire bon sang ?!

Les deux la regardèrent interloqués.

- Heu... oui oui, répondit alors Massu.

Il regarda alors Mary et lui fit signe qu’il lui laissait le chemin libre pour les aveux. Tous les regards se tournèrent alors vers elle. Celle-ci en fut incommodée et baissa instinctivement les yeux pour reporter son attention sur une serviette de table qu’elle tripotait entre ses doigts.

- Eh bien…ce n’est rien de grave. Mais nous ne voulions pas vous l’annoncer tout de suite. Nous ne voulions pas avoir l’attention sur nous quand c’est Vicky et Yamapi qui devraient avoir toute l’attention sur eux…

Elle ne finit pas sa phrase qu’un hoquet de surprise se fit entendre de l’autre côté de la table. Mary releva les yeux et vit sa cousine qui avait une main sur la bouche et les yeux ronds. Mary comprit en la voyant qu’elle avait déjà élucidé le mystère. Sa réaction ne se fit pas attendre plus longtemps. Clo se leva d’un bond de sa chaise, surprenant Maru et fit le tour rapidement de la table pour venir serrer sa cousine dans ses bras qui l’avait suivi du regard.

- Ahhhh !!!!! Je suis trop contente !!!!!

Le cri de Clo attira un peu l’attention des gens aux tables voisines, mais elle s’en foutait royalement, trop contente pour sa cousine. Mary, qui avait réceptionné Clo du mieux qu’elle le pouvait, souriait à présent à pleines dents devant la réaction de sa cousine. Ses yeux croisèrent ceux de Massu et son sourire s’agrandit encore. Après une longue étreinte, Clo relâcha finalement Mary, mais la tint par les épaules.

- Ça fait combien de temps que tu le sais?
- Environ une semaine.
- Et tu comptais attendre encore pour me le dire !!! J’en reviens pas ! Quelle ingrate!
- Je sais…mais je ne voulais pas annoncer ça dans la fin de semaine du mariage de Vicky. C’est son mariage, c’est ça le plus important pour le moment.
- Tu es drôle toi. Voir si Vicky pourrait t’en vouloir d’annoncer une si bonne nouvelle la même fin de semaine que son mariage!

Toute la tablée regardait encore les deux cousines, leur tête allant de l’une à l’autre, semblant suivre un match de ping pong. N’y tenant plus, ce fût finalement Ryo qui brisa la conversation des deux cousines et qui s’en mêla.

- Non mais allez-vous finir par nous dire ce qui se passe? Nous le commun des mortels on a rien compris. On fait pas de télépathie nous autres!

Les deux cousines ne purent que se mettre à rire devant la colère de Ryo et l’interrogation des autres. Ce fût finalement Massu qui expliqua au commun des mortels.

- Mary est enceinte. On va avoir un autre bébé.
- EHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cette fois, les réactions fusèrent de toute part autour de la table ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention de beaucoup plus de monde dans la salle. Ensuite, ce fût un peu le brouhaha général où tout le monde autour de la table se leva et vint féliciter les deux parents qui allaient avoir un autre enfant. Mary ne savait plus où donner de la tête tellement elle était assaillie de toutes parts par ses amis. Après quelques minutes de tumulte, ça ne manqua pas d’attirer l’attention des mariés et Vicky s’était approchée de la table de ses invités d’honneur.

- Est-ce que je peux savoir ce qu’il se passe ici?
- Ohhh désolé Vicky…on voulait pas attirer l’attention comme ça. C’est arrivé comme ça…on a pas eu le choix…

Mary se confondait en excuse devant Vicky et cette dernière ne comprenait pas du tout de quoi pouvait parler Mary. Vicky finit par prendre Mary par les épaules pour la calmer et l’intima de lui expliquer.

- Mary je comprends rien à ce que tu dis!
- Ohh désolée Vicky…
- Ben alors, dis-moi ce qui se passe!
- C’est que… heu…

Clo roula des yeux. Qu’est-ce que sa cousine pouvait être exaspérante parfois!

- Mary ! Dis-le ou c’est moi qui le fais!
- Ahh… ok ok. Je le dis... c’est que, j’ai appris il y a environ une semaine que j’étais...heu…que je suis enceinte.

Vicky resta pétrifiée pendant un instant et tout à coup se fût l’explosion d’émotions.

- AHH !!!!! Pour vrai !!?!? Mary je suis trop contente pour vous autres ! Mais c’est génial !!!!!

Vicky serra Mary dans ses bras, trop contente pour son amie. Cette fois, voyant sa femme agir, ce fût au tour de Yamapi de s’avancer. Décidément, pour quelqu’un qui ne voulait pas attirer l’attention, Mary faisait plutôt le contraire.

- Qu’est-ce qui se passe? Demanda Yamapi en arrivant près de ses amis qui regardaient Vicky étreindre Mary avec force.

Ce fût Massu cette fois qui se sentit obliger de parler.

- En fait, nous n’avons pas été capable de garder notre secret et il a éclaté en plein souper. Mary et moi allons avoir un autre bébé.

La réaction de Yamapi ne se fit pas attendre. Il s’empressa de serrer fortement Massu dans ses bras en une accolade virile et lui tapa dans le dos avec force.

- Massu, je suis vraiment content pour toi! C’est une excellente nouvelle!
- Merci Yamapi. Et on est désolé du dérangement en plein souper.
- Mais non! Vous n’avez pas à vous excuser! C’est une nouvelle joyeuse qui se doit d’être partagée!

Massu et Mary étaient soulagés que Vicky et Yamapi ne soient pas fâchés qu’ils aient un peu volé la vedette pendant leur souper de mariage. Au contraire, s’ils ne les avaient pas arrêté, Yamapi aurait annoncé au micro la bonne nouvelle. Massu l’avait arrêté juste au bon moment, ayant vu Mary devenir blême juste à l’idée. Après plusieurs minutes de désordre, tout le monde reprit leur place et continua de manger. Par contre, tout au long du temps que dura le souper, beaucoup de gens vinrent féliciter les futures parents à nouveau.

La soirée continua de se dérouler à bon train. Le souper s’était enfin terminé et les mariés avaient réussit tant bien que mal à finir de manger. Les tables avaient été débarrassées, les lumières tamisées et un DJ avait prit place sur la scène afin de faire bouger les invités. L’alcool coulait à flot et ce fût à ce moment que les canadiennes commencèrent à se démarquer parmi les invités. Premièrement, elles avaient été les seules à crier de joie lorsqu’une chanson de la Compagnie Créole s’était faite entendre. Par contre, rapidement, plusieurs Johnnys s’étaient lancés sur la piste de danse à la suite des canadiennes qui se trémoussaient sur un sept carré. Même celles qui n’aimaient pas particulièrement danser telles que Clo et Vane s’étaient faites entraîner. Mais finalement, celles-ci ne restèrent pas très longtemps et retournèrent sur le côté de la piste, boire leur bière et discuter avec les gars qui ne dansaient pas non plus tels que Ryo, Hina, Yoko et Shige. Les invités dansaient, buvaient et s’amusaient. Vicky dansait et riait avec tout le monde. Elle rayonnait et semblait plus qu’heureuse que tout le monde s’amuse à son mariage. Yamapi lui se promenait de groupe en groupe, discutait avec chacun. Il semblait prendre très à cœur son rôle d’hôte officiel de la soirée.

À plusieurs reprises dans la soirée, les canadiennes tentèrent de convaincre les deux filles qui ne dansaient pas de venir sur la piste. Mais à chaque fois celles-ci revenaient bredouilles. Clo était en grande conversation avec Yoko et Shige et s’amusait comme une folle. Tandis que Vane de son côté écoutant d’une oreille distraite la discussion décousue des trois. Le plus gros de son attention était plutôt tournée dans une toute autre direction. Ryo se tenait de l’autre côté de leur petit groupe, ce qui faisait que Vane pouvait le dévorer des yeux. Elle enregistrait chaque geste, chaque inspiration que son idole faisait. Ryo de son côté ne voyait rien du tout du manège de la jeune femme puisque son regard était tourné vers la piste de danse. Il semblait avoir un air refrogné en regardant les danseurs qui se déhanchaient sur les rythmes endiablés que le DJ faisait jouer. Vane admirait donc en silence son idole. À chaque geste qu’il faisait de particulier, qu’il se passait la langue sur les lèvres, qu’il se replaçait les cheveux, qu’il se grattait le nez, Vane le détaillait du regard, s’imaginait pouvoir toucher ses cheveux soyeux, sa peau matte qui semblait si douce. Juste d’y penser, son cœur battait à tout rompre, suivant le rythme de la musique assourdissante. Elle espérait qu’il la remarque enfin. Depuis le moment où il lui avait parlé quand il tait arrivé au domaine, il ne lui avait plus reparlé. Par même une petite attention ou un petit regard. Elle soupçonnait Clo d’avoir chicané Ryo de lui avoir causé un choc lors de leur première rencontre et se disait qu’il n’osait donc plus lui parler. Elle en voulait secrètement à Clo pour son intervention. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne voulait pas qu’elle parle avec Ryo. Elle savait epuis longtemps que Ryo était son  idole. Pourquoi elle voulait lui empêcher de lui parler? Elle, tout ce qu’elle voulait, c’était de lui parler et d’apprendre à le connaître et plus peut-être, si affinités. Mais non. Elle était confinée à le regarder de loin, sans pouvoir lui parler. Elle savait que si elle tentait de s’approcher de lui, Clo s’en mêlerait et l’en empêcherait. Alors qu’elle ruminait encore ces pensées, elle fût soudainement surprise car Ryo cala sa bière d’un trait, la déposa sur la table la plus près et se dirigea d’un bon pas vers la porte qui menait au hall de la salle. Vane vit Ryo disparaître une fois passé la porte. La jeune femme ne pensa pas plus longtemps. Elle vit là sa chance, peut-être sa seule chance de sa vie. Elle réagit rapidement. Elle jeta un rapide coup d’œil à Clo et vit qu’elle était toujours en grande conversation avec Yoko sur ce qui faisait que quelqu’un pouvait être qualifié de geek. Elle n’hésita pas plus longtemps et se mit en marche en direction d’où Ryo avait disparu. Par contre, dans sa précipitation, elle ne vit pas que quelqu’un la suivait de loin.

Fin chapitre 18

J'espère que vous avez apprécié. Je n'aurai probablement pas le temps d'écrire avant les vacances, donc je m'excuse à l'avance et j'espère que vous serez encore là à ce moment... :)

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