Mar 20, 2010 00:50
J'ai décidé de poster avant d'aller me coucher finalement! oui je suis en feu...loll Mais j'ai tout plein d'imagination, alors j'en profite! ^^ Finalement, je pense que je vais réussir à me rendre à 10 chapitres...Je suis désolé pour le coupage de chapitre poche, mais je n'avais pas trop le choix de l'arrêter là, sinon il aurait fait 12 pages...hehe Peut-être que le prochain sera un peu plus courts...mais peut-être j'y ajouterai une petite surprise...^^ Je verrai comment ça se profile.. :)
Bonne lecture ! et merci d'être toujours an rendez-vous. J'apprécie vraiment ! :)
Chapitre 8
J’ouvrai les yeux doucement et fit face à la lumière éclatante qui illuminait ma chambre. Quelque chose avait troublé mon sommeil. J’étais certain que c’était le bruit de la porte. Je me retournai et vis que j’étais seul dans le lit. Où est-ce qu’il était allé celui-là? Il était sûrement parti aller acheter des trucs pas possibles pour faire à déjeuner encore. Je soupirai et regardai l’heure. Il était neuf heures. Je pense que jamais en trois ans je m’étais levé aussi tôt. Ma vie était vraiment différente depuis quelques semaines.
En effet, suite à ce que Ohkura m’avait annoncé, ma vie avait changée. J’avais dû prendre la décision la plus difficile de ma vie. Est-ce que je restais à ce restaurant ou non? J’avais donné trois ans de ma vie à ce restaurant et finalement j’en récoltais quoi? Une mutinerie de la part du propriétaire qui essayait de se débarrasser de moi subtilement. Tout d’un coup, je n’avais plus eu aucun goût de retourner travailler. Si ça avait été juste de moi, je n’y aurais plus jamais mis les pieds, mais j’appréciais tout le monde qui y travaillait et je me devais de ne pas les laisser tomber bêtement. Car si je quittais du jour au lendemain de cette façon, je savais que le propriétaire allait soit fermer le restaurant jusqu’à trouver un nouveau chef ou bien rester ouvert quand même, malgré le manque de cuisiniers. Dans les deux cas, ce serait mes collègues qui auraient eu les problèmes sur le dos. Donc, la première chose que je fis après être sorti de chez Ohkura fut d’appeler Yasu. On s’était donné rendez-vous chez lui pour essayer de régler le problème. Ohkura m’avait suivi, bien sûr. D’ailleurs, depuis ce jour, il ne me quittait plus d’une semelle. Il semblait même avoir presque emménagé chez moi à voir toutes ses choses qui traînaient un peu partout dans mon appartement. Je me demandais d’ailleurs quand est-ce que ça avait pu se produire…
Bref, il avait été décidé que dès le retour au travail le mardi, j’allais annoncer à tous que je m’en allais. Je n’avais plus aucun désir de rester dans ce restaurant. De toute façon, j’étais persuadé que j’allais réussir à me trouver un emploi assez rapidement, avec la réputation que j’avais. Le tout s’était passé dans le calme, mais tout le monde avait été bouleversé d’apprendre que je partais et la raison pour laquelle Ohkura était parti. Finalement, tout le monde semblait très triste que je ne sois plus le chef. Ceci confirma le fait que c’était seulement le propriétaire qui désirait me voir partir et non le staff. J’annonçai aussi la nouvelle au propriétaire du restaurant qui me demanda de rester encore une semaine ou deux, le temps qu’il se trouve un autre chef cuisinier. Au bout d’une semaine et demi, un nouveau chef entrait à la cuisine. Il avait l’air sympathique. Certes, moins bon que moi, mais il savait s’y faire et Yasu serait là pour l’aider. Sûrement que le restaurant ne coulerait pas. C’est ainsi que deux semaines plus tard je me retrouvais au chômage, chez moi, à n’avoir plus rien à faire. Je n’ai pas besoin de vous dire que c’était le bonheur et en même temps très effrayant. Je n’avais jamais eu rien à faire et je me tournais royalement les pouces. La première semaine, j’avais fait le tour de mes amis, me promenant d’une place à l’autre, visitant tous ceux que j’avais négligé lors des dernières années. Ça avait été une semaine de débauche totale, mais Oh combien amusante! Encore là, Ohkura me suivait partout, disant à tous qu’il était un ami et que je l’avais inviter à venir avec moi. En fait, je n’en avais rien fait, mais à chaque fois il venait et m’imposait sa présence. Je devenais sûrement un peu faible, puisque je le laissais faire.
Depuis maintenant près de deux semaines que je me reposais. Je dormais, je me couchais tôt, j’écoutais les nouvelles du matin en me levant et non en me couchant. Je mangeais des déjeuners au lit, fait par Ohkura. D’ailleurs, celui-ci avait décidé de s’occuper de moi. En sortant du restaurant j’avais voulu me mettre à la recherche d’un nouvel emploi, mais il m’en avait empêcher. Il m’avait fait presque une scène sur le fait que je devais me reposer et en profiter pendant que je le pouvais. J’avais donc cédé et finalement je n’étais pas déçu. Le bonheur que c’était de me reposer enfin!
On était samedi et je n’avais rien de prévu aujourd’hui. J’avais voulu inviter Yamapi pour faire un souper avec lui, mais finalement il avait quelque chose de prévu et ne m’avait pas dit plus de détails que ça. J’avais donc décidé de rester à la maison et de louer des films et de les écouter avec Ohkura, puisqu’il était chez moi encore. D’ailleurs, je ne comprenais pas trop ce qu’il faisait chez moi et quelle était exactement notre liaison. À tout le monde, il se présentait comme étant mon ami, mais il était près de vingt-quatre heures sur vingt-quatre chez moi. Les quelques heures où il n’était pas chez moi c’est qu’il allait travailler, visiter sa famille, ses amis ou allait faire des courses. Sinon il me collait aux baskets à tous moments. Notre relation? Quasi purement amicale! Ce qui me frustrait un peu en fait. Tous les soirs il couchait dans mon lit. Tous les soirs il venait se coller à moi, posait sa tête sur mon épaule ou mon torse, passait son bras par-dessus mon corps et s’endormait de cette façon. Moi? Je n’avais pas le droit de le toucher! Au début, j’avais essayé de toutes les manières possibles de le faire craquer, mais il était borné! Il ne voulait pas du tout que je le touche. Dès que je m’aventurais à devenir un peu trop entreprenant, il me poussait en bas du lit ou s’éloignait de moi pour que je ne puisse plus le toucher. Il me rendait fou! Je ne comprenais tout simplement pas pourquoi il réagissait de la sorte. Certes, je lui avais posé la question. Pourquoi est-ce qu’il était toujours avec moi? Pourquoi il couchait tous les soirs chez moi? Et pourquoi, surtout pourquoi, je n’avais pas le droit d’obtenir au moins un peu de chaleur humaine?? Il m’avait dit que lorsque je le mériterais et que je prouverais certaines choses envers lui, qu’il abdiquerait. Je n’avais absolument rien compris à tout ça, mais je le laissais faire. De toute façon il était une compagnie agréable en ces journées où je n’avais rien d’autre à faire que de rester à la maison. Puisqu’il ne travaillait pas beaucoup, ça me faisait un ami avec qui faire des trucs. J’avais bien parlé de mon problème à Yamapi et il m’avait dit qu’il devait attendre que je lui dise que je l’aime. Mais puisque ce n’était pas mon cas, je ne voyais pas pourquoi je lui dirais?! Quand j’avais dit ça à Yamapi, il avait levé les yeux au ciel et m’avais dit une phrase du genre : « On ne s’aperçoit de la valeur de quelque chose que lorsqu’on l’a perdu. » Je ne voyais pas où il voulait en venir. Certes, ça me frustrais que Ohkura parte et que ça n’aille pas plus loin entre nous deux, quand ça avait passé si proche la première fois. Mais bon, je n’en ferais pas de cas particulier. En fait, je pourrais enfin reprendre le contrôle du ménage de mon appartement. C’était fou comment ce mec pouvait se traîner!
Donc en ce samedi matin, je me levai doucement et allai me faire un café. Lorsque j’arrivai à la cuisine, je vis un mot sur le comptoir. C’était Ohkura qui l’avait écrit de son écriture fine.
Bon matin le paresseux!
Je me doute que tu ne devais plus te rappeler que je travaillais aujourd’hui, c’est pourquoi je te laisse ce petit mot. Le café est fraîchement fait de ce matin, profites-en!
Passe une belle journée et à ce soir!
Ahhh oui!! Je me souvenais vaguement qu’il m’aille dit la veille qu’il travaillait aujourd’hui. Par chance qu’il m’avait écrit ce message, je m’aurais demandé toute la journée où il pouvait bien être passé. Je pris une tasse et je me servis du café. Je le savourai tout en mettant une musique dans l’appartement. Je m’assis sur le bord de la fenêtre et regardai dehors. Il semblait faire un temps splendide malgré la fin de l’été. Peut-être allais-je en profiter pour aller me promener un peu et faire quelques courses.
Après avoir flâné, lu le journal, écouter un film, avoir pris ma douche et m’être habillé, il était encore tôt dans l’après-midi. C’est fou comment les journées étaient longues quand on avait rien à faire. Je décidai donc d’aller faire quelques courses. J’ouvris le frigo et regardai ce qu’on allait pouvoir manger pour le souper. Il ni avait rien de préparer et Ohkura ne m’avait pas dit s’il avait une préférence. Tout à coup, j’eus une envie folle de préparer un bon repas, avec une excellente bouteille de vin pour le soir. Ohkura s’occupait si bien de moi, je lui devais bien cela. Il serait content d’avoir un excellent repas de préparer en revenant de travailler. Je me sentis tout à coup plein d’énergie et d’énervement. Je me faisais penser à une lycéenne qui allait faire des sucreries pour son copain. Ohkura n’était pas mon copain et ce n’était qu’un souper pour le remercier de s’occuper de moi depuis tout ce temps. Un simple souper entre deux amis, comme j’en aurais fait un avec Yamapi. À qui je donnais toutes ces explications au juste? J’haussai les épaules. Peu importe! Je pris donc mon portefeuille et je sortis faire les courses. Je savais ce que j’allais préparer pour le souper!
Je revenu à la maison après quelques heures de courses. J’avais les bras chargés de plein de légumes, viandes et de pâtes. J’avais aussi acheté deux bouteilles de vin et de la bière. Oui, bon, on n’était pas obligé de tout boire dans la même soirée! Je rangeai tous mes achats dans les armoires et dans le frigo. Je cherchai ensuite mon tablier dans l’un des tiroirs de la cuisine, mis un bandeau sur mes cheveux et me mis au travail. Je coupai les différents légumes, mélangeai les différentes sauces tomates, ouvrit l’une des bouteilles de vin que j’avais acheté et en mis dans mon mélange. Je pris ensuite la viande et la mis dans ma recette. Je devais maintenant ajouter tous les différents assaisonnements et surtout ne pas oublier l’ingrédient secret, le bacon. Je devais maintenant laissé mijoter le tout jusqu’au souper. Je ramassai donc toute la vaisselle et installai la table prête. Je me pris une bière et m’installai devant un bon livre avec de la musique.
Une heure après, j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir.
- Tadaima!
- Okaeri!
- Hummmm, mais ça sent bon ici!!
Je souris. C’est vrai qu’une bonne odeur flottait dans la maison. Je me levai du sofa et allai accueillir Ohkura qui respirait fort l’odeur de l’appartement pour essayer de savoir ce que j’avais préparé. Il enleva prestement ses souliers et se dirigea vers le chaudron qui chauffait sur le rond. Je me mis rapidement en travers de son chemin.
- Tu n’essais même pas de deviner ce que c’est? Lui dis-je en lui barrant l’accès.
- Voyons, baka! Je sais exactement ce que tu es entrain de préparer! Je veux voir quels ingrédients tu as mis dedans…
- Pfff!! Ahh oui! Tu sais déjà ce que j’ai préparé! C’est quoi?
- Ça sent la sauce à spaghetti comme si on était entré dans un restaurant italien. Arrête d’en faire toute une histoire. Je suis tout de même capable de reconnaître l’odeur d’une sauce à spaghetti! Je ne suis pas un cuisinier au chômage moi!
Il osait me taquiner! Il allait le payer! Je m’approchai de lui dangereusement et il voulu reculer, mais il était prisonnier entre moi et le réfrigérateur. Il était maintenant complètement adossé au frigo et je continuais de m’approcher. Il déglutit difficilement, se demandant ce que j’allais faire. Je mis alors mes mains sur ses hanches et montai doucement jusqu’à ses côtés et je me mis à le chatouiller. Il se tortilla dans tous les sens pour éviter de se faire torturer de la sorte. Il essayait de me repousser du mieux qu’il le pouvait, mais j’étais un peu plus fort que lui et je réussissais à garder le contrôle, malgré sa grandeur qui me surpassait. Finalement, il réussit à me pousser assez pour qu’il puisse s’évader. Il alla s’enfermer dans la salle de bain.
- Tricheur! Lui criai-je de l’autre côté de la porte.
- Je ne suis pas tricheur, je dois me laver. Je sens le sushi…c’est pas un très bon mélange avec le spaghetti, me répondit-il de sa voix étouffée par la porte de la salle de bain.
Je poussai un soupir. Oui, c’est ça! C’était carrément une excuse! Il s’était tout simplement sauvé! Je lui criai de l’autre côté de la porte s’il voulait que je lui prépare une coupe de vin ou une bière. Il me répondit une coupe de vin, alors j’allai lui en verser une. Après quelques minutes, il sortit enfin de la salle de bain. Je subis alors sa vengeance. Il passa de la salle de bain à la chambre vêtu seulement d’une serviette blanche autour de la taille. Je le regardai passer, la bouche ouverte. Il était si beau, ça me renversait à chaque fois et il le savait parfaitement. Une idée me traversa l’esprit. Si j’étais assez rapide, peut-être allais-je pouvoir le surprendre dans la chambre. Je déposai donc ma bière sur le comptoir et me dirigeai à pas feutré vers la chambre. Lorsque j’arrivai près de la porte et passai ma tête par l’entrebâillement de celle-ci j’entendis une voix.
- Pas besoin d’essayer de ne pas faire de bruit, je sais que tu es là. Le plancher qui craque t’a trahi.
- Sacré plancher…
Ohkura se mit à rire de son rire franc. J’aimais ce rire. J’entrai donc dans la chambre et réussis quand même à le voir torse nu. Il avait par contre déjà enfilé son jean. Je m’approchai de lui par derrière et vint déposer un baiser rapide sur l’une de ses épaules.
- Tu sais que tu me rends fou? Lui dis-je dans le creux du cou.
- Je sais, me répondit-il avec un sourire en coin, fier de lui.
- Grrrr, lui répondis-je en lui montrant les dents.
- Tsss, tu ne me fais pas peur, grand méchant loup.
Il se retourna et me donna une tape du revers de la main dans les abdos. Il attrapa son chandail qui était sur le lit et l’enfila. Il tourna la tête vers moi et me dit :
- Alors? Elle est où cette coupe de vin?
Je levai les yeux au ciel et me dirigeai vers la cuisine afin de servir la coupe de vin de monsieur. Je lui tendis et il en bu une gorgé. Ohkura appréciait vraiment le vin et c’était toujours un plaisir pour les yeux de le regarder en déguster un.
- Hummm il est excellent!
Il m’avait dit cela avec un gigantesque sourire qui m’avait procuré un frisson. Je n’avais pu m’empêcher de sourire aussi. Il était si communicatif dans ses émotions. Tout ce qu’il ressentait, je finissais par le ressentir aussi. C’est pourquoi depuis les dernières semaines mon moral était au point haut, puisque Ohkura était toujours au beau fixe. Il s’approcha encore une fois de la marmite et quand il tenta de soulever le couvercle, je lui tapai sur la main. Il me regarda avec une moue boudeuse.
- Pourquoi je ne peux pas voir?
- Parce que tu verras quand ce sera dans ton assiette…
- Quelle recette tu as fait?
- Ahhh! Je ne te le dis pas!
- T’es ben plate…
J’haussai les épaules en guise de réponse. Non mais ce qu’il était curieux! Il me regarda avec les sourcils froncés et me demanda :
- Pourquoi tu as décidé de faire une sauce à spaghetti?
- Parce que j’avais le goût de faire un bon souper! Et ça fait longtemps qu’on en a mangé non?
- Hmm…me répondit-il en hochant la tête pensivement.
Il semblait être tracasser par quelque chose, mais je ne voyais pas quoi.
- Qu’est-ce qu’il y a? lui demandai-je.
- Non rien…je me demandais juste pourquoi tout à coup il t’avait pris le goût de faire une sauce.
- Quoi? Je n’ai pas le droit? Je pensais que t’allais être content…
Il me regarda d’un air surpris cette fois.
- Tu…tu pensais que j’allais être content?
- Ben…heu…oui…ce n’est pas le cas?
- C’est sûr que je suis content! J’adore le spaghetti et tu le sais! Me répondit-il tout énervé.
- Oui…et alors c’est quoi le problème?
- Donc tu as décidé tout à coup, comme ça, de faire de la sauce?
- Ben oui…
- Et pourquoi?
- Ben parce que ça me tentait…
- Tu ne viens pas de dire que c’était pour me faire plaisir?
- Ben…aussi. Je me suis dis que tu serais content parce que tu aimais ça…Où tu veux en venir là?
Il me fit un grand sourire. Il y avait quelque chose que je ne comprenais pas.
- Donc…si on résume, tu as fait de la sauce en te disant que j’allais être content. C’est ça?
- Oui…puisque tu as été là pour moi beaucoup ces derniers temps, je me suis dis que ça serait une bonne idée.
- Ok! Et pourquoi tu voulais me faire plaisir?
- Ben…parce que ça me tentait?
- Oui! Et pourquoi ça te tentait? Me dit-il d’une voix surexcitée.
- Heu…ben…je ne sais pas moi! J’y ai pensé comme ça et ça m’a tenté de te le faire, c’est tout! Il ni a pas plus de raison que ça!
Ses épaules s’affaissèrent d’un coup et il me regarda d’un air désespéré. Est-ce que j’avais loupé quelque chose encore? J’avais l’impression d’être un enfant à qui on posait une question et qui avais finalement répondu la mauvaise. Qu’est-ce que j’étais supposé répondre? Je regardais Ohkura les yeux écarquillés, cherchant une réponse à tout ce cirque. Ohkura sembla avoir pitié de moi. Il me sourit et me dit :
- Laisse tomber…j’imagine que c’est le maximum que je peux espérer de toi. C’est dommage…dit-il, pensif.
- Quoi? Pourquoi c’est dommage? Le coupai-je. Mais il continua sur sa lancée.
- N’empêche que tu t’es forcé pour faire de la bonne sauce…oui. Sûrement que tu le mérite…
- Que je mérite quoi? De quoi tu parles?
Je sentais que s’il continuait de la sorte, il allait réussir à me mettre en colère. Mais, contre toute attente, il s’approcha de moi. Il passa ses bras autour de mon cou doucement et vint coller son corps contre le mien. Ma colère se dissipa tout à coup, laissant place à une envie irrésistible de l’embrasser. Par contre, je savais d’expérience que si je m’essayais, il s’enfuirait encore. Alors je le laissai décider de lui-même la suite des évènements. Il me regardait tendrement dans les yeux et me fit un sourire magnifique qui fit battre mon cœur un peu plus vite dans ma poitrine encore une fois.
- Merci pour l’effort que tu as mis pour le souper. Je suis super content que tu ais pensé à faire ça pour moi.
Suite à ses paroles, j’aurais voulu lui dire que j’étais content qu’il apprécie et que ça me faisait plaisir, mais je n’eus pas le temps de mettre à exécution. À la place, Ohkura continua de s’avancer vers moi et vint déposer un tendre baiser sur mes lèvres. Je restai quelque peu figé, ne sachant pas si j’avais le droit d’y répondre ou si je pouvais l’enlacer. Voyant que je ne faisais rien, il mit fin au baiser et me regarda avec une petite moue triste.
- Tu ne m’embrasses pas?
- En fait, je n’osais pas. Je ne savais pas si j’avais le droit.
Il me fit un petit sourire en coin et me dit.
- Je te donne le droit.
Il ne m’en fallu pas plus pour que je m’exécute. J’avais tellement envie de ses lèvres charnues qui étaient si près des miennes. Je passai donc mes mains dans son dos, le serrai contre moi et l’embrassai sur les lèvres une seconde fois et y mis toute la passion que je pouvais. Je savais que je devais en profiter, puisqu’il n’arrivait pas souvent à Ohkura de me permettre de l’embrasser de la sorte. Notre baiser se prolongea quelques minutes et fut passionné du début à la fin. Je vis que finalement, ça devait être dur pour lui aussi d’essayer de me résister à chaque jour. Je voyais bien que lui aussi avait le goût de m’embrasser et d’être près de moi. C’est pourquoi je ne comprenais toujours pas pourquoi il n’en profitait pas. Pourquoi me fuyait-il toujours?
Suite sur le prochain post...
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