Bonjour tout le monde, la rentrée s’est bien passée ? Vous êtes pris d’un élan créatif, mais ne pouvez pas faire plus que cent mots faute de temps ? L’ambiance mondiale vous pèse ? Vous voulez vous changer les idées ? Vous entrainer avant le Nano ? J’ai ce qu'il vous faut : un arbre à drabbles, évidemment !
Récapitulatif des règles (pris chez
(
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Rouge soupira. Les lumières avaient encore sauté et puisque Bleu lui avait demandé de l’accompagner au réservoir sud, les deux compères s’étaient hâtés d’aller rétablir le courant.
- Tu te tracasses encore pour ça ? répliqua Rouge, agacé. Je l’ai trouvé penché sur le cadavre de Violet, il faut quoi de plus ? Un dessin ?
- Il avait juste l’air… innocent… répondit Bleu en se tordant les mains.
Rouge prit la main de son compagnon et l’enlaça, soulagé que les taches de sang ne se voient pas dans le noir.
- Fais-moi confiance.
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Rose redressa la petite fleur sur le haut de sa combinaison de protection et de décontamination. Cette fleur, c'était Orange qui la lui avait offerte au début de leur installation dans la station.
"Je...je te crois.", répondit Rose avec timidité.
Orange sursauta lorsque l'alarme retentit. Une lumière rouge envahit la cabine. Une voix robotique annonça le sabotage de la pompe à oxygène.
Orange sourit derrière sa visière et se tourna vers Rose :
"Tu vois ! Nous devrions..."
Rose coupa Orange en deux d'un seul coup franc et net.
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Rouge envoya un coup de genou bien senti à son assaillant. Sous l’impact, Noir se plia en deux et recula, lâchant par la même occasion son collègue qu’il avait acculé dans la salle des communications. Derrière leurs visières opaques, deux regards jaunes se toisèrent.
- J’espère que t’es pas en train d’essayer de me doubler, Rouge… Sinon…
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- NON ! Vous vous trompez, Vert est innocent !
Blanche avait beau s’époumoner, la sentence prononcée était irrévocable. Elle avait bien tenté de se jeter sur ses collègues, d’arracher Vert de la poigne des autres mais rien n’y avait fait. Les bras de Rouge autour de sa taille, elle assistait, impuissante, au spectacle de son ami qui se faisait inexorable entraîner vers le sas d’éjection.
- Je l’ai vu sortir de la salle de commandes juste avant le meurtre ! Je vous jure, vous devez me croire !
- Emmène-la, conseilla Rose d’une voix douce. Elle n’a pas besoin de voir ça.
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C'était Markus qui avait fait des pauvres androïdes perdus qu'ils étaient une vraie famille, un groupe soudé et partageant les mêmes convictions. Il était celui-ci qui nourrissait leur espoir commun de vivre au grand jour leurs rêves, d'exister et d'aimer.
D'aimer.
Quand Simon pensait à Markus, c'était effrayant, parce que Markus les poussait dans une voie qui les mènerait inexorablement vers un conflit, mais aussi parce qu'il les faisait devenir plus humains.
Et si Simon avait eu un cœur fait de chair et de sang, il aurait pu dire que celui-ci battait un peu plus fort quand il pensait à Markus.
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« Liberté de culte », c’est le sujet d’exposé que tu as choisi. Sur le coup ça avait l’air d’une bonne idée.
Pas que ça te passionne, ça te semble même plutôt compliqué, voire casse-gueule. Mais maman dit que des fois dans la vie il faut jouer stratégie et, « en l’espèce » comme dirait l’autre, ton intérêt est moins dans le contenu du devoir que dans le temps que tu comptes y consacrer.
Et, comme prévu, quand tu l’annonces négligemment devant ton goûter, une paire d’yeux rouges, un sourire acéré et une odeur de café apparaissent brusquement à côté de toi.
- Excellent sujet !
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- Quoi ? s’indigne Harold. Dix minutes ?
- Ouais, c’est vachement l…
- C’est peu. C’est très peu. Mais c’est un exercice intéressant...
- C’est trop bête, hein ? t’interpelle ta mère avec un sourire qui ne te dit rien qui vaille. Tu vas pas pouvoir reprendre le plan de son séminaire de 25 heures...
Harold, lancé, poursuit :
- Il faut problématiser de manière très claire et…
- Juste, Harold, mon cœur : est-ce que tu as saisi qu’on parle d’un exposé d’éducation civique de 4em ?
- Bien sûr.
- Tu visualises le niveau 4em ?
- Oui : c’est avant la L1.
Tu commences à comprendre ta douleur.
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- Mais nous n’avons même pas effleuré le cœur du sujet : qu’est-ce que la liberté de culte ?
- C’est... quand on peut avoir la religion qu’on veut ?
- Alors. Ce n’est pas entièrement inexacte. Néanmoins, c’est un peu réducteur et extrêmement imprécis. Commençons d’abord par définir « liberté », dans son sens juridique...
Tu jettes un regard suppliant à ta mère. Et remarques qu’elle a pris sur ses genoux un saladier de pop-corn.
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Tu fais « Humhum » et hoche la tête en envoyant discrètement un message de détresse sur ton téléphone :
« Maman, stp aide moi ^^u »
« non ;) »
« pk ? T_T »
« Qu’est-ce que tu croyais ? Qu’il allait te donner un exposé tout prêt et que tu aurais plus qu’à le lire devant ta prof ? Tu as joué, tu as perdu :P »
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Et elle n’avait aucun doute qu’à sa mort, cette chaine l’emprisonnerait toujours.
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Autant de questions qui poussaient encore plus Saschen à trouver un moyen de convaincre Loki de rester parmi eux.
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Le fait de l’avoir sauvé suffisait-il à justifier cet état d’esprit ?
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Ce n'était pourtant pas dans sa personnalité de faire dans le sentiment, son esprit carthésien lui faisait toujours prendre la décision la plus rationnelle, mais si son objectif était de préserver Emma, Ray et les autres, la décision la plus raisonnable était bien celle-là.
Il joua la comédie, il sourit aux enfants, il mentit sur ce qui l'attendait, la boule au ventre, et quand Emma pleura, il la rassura du mieux qu'il put.
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