Titre : Take me far away
Auteur :
biditochePairing : Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, fantasy, romance
Résumé : Voilà des années déjà que les hommes de la famille Sakurai meurent jeunes : 20-25-30 ans...ils succombent l'un après l'autre. Je suis le dernier, Sakurai Sho, bientôt 19 ans. Orphelin, sans attache ni famille, j'ai fait la connaissance d'une personne qui pourrait m'emmener loin, bien loin de tout ce que je connais déjà...Mais à quel prix ?
Comme si le fait de nous avoir avoué notre amour mutuel avait changé les choses, nous nous voyons plus souvent - ce qui veut dire aussi que je sèche plus souvent les cours. Je pourrais être renvoyé de l’école que je ne le saurai même pas ! Mais qu’importe, seul compte notre bonheur et les moments que nous passons ensemble. Jusqu’à présent nous ne sommes jamais allés plus loin que les baisers ou lui, mes clavicules mais souvent maintenant il me prend l’envie d’explorer plus de nous deux. J’ai envie qu’on devienne plus proches, plus intimes. Voilà pourquoi un après-midi ensoleillé, alors que nous nous embrassons comme des damnés, moi assis sur la seule chaise longue du toit et lui sur mes genoux, je me permets de passer mes mains sous son t-shirt et de caresser sa peau. Il gémit dans notre baiser et l’interrompt, me regardant ensuite avec un petit air surpris, amusé et désireux.
« Sho ? »
« Apprends-m’en plus. »
« Tu es sûr ? On peut encore attendre. »
« Je ne veux plus attendre. »
Mon ton est ferme et assuré, je sais ce que je veux. Je veux apprendre les plaisirs du corps, comme dans les livres. Ça a l’air tellement bien, pourquoi n’y aurais-je pas droit, moi ? Nous ? Jun s’installe plus confortablement sur moi et tout en revenant m’embrasser (niveau trois), déboutonne ma chemise d’uniforme. Je ne me suis jamais montré devant lui et je me sens un peu gêné, tout à coup, d’avoir le torse aussi dévoilé. Je frissonne quand ses mains se posent à plat dessus et le caressent avec lenteur, m’apportant des sensations nouvelles. Il descend sur mon ventre dont les muscles se contractent sur son passage puis remonte jusqu’à mes épaules, retirant le tissu qui glisse le long de mes bras. Je garde mes mains sur ses hanches, ne sachant quoi faire d’autre. Je soupire alors qu’il garde ma lèvre inférieure entre ses dents et il sourit avant de me lâcher et d’embrasser mon torse. C’est une drôle sensation que celle de sa bouche sur ma peau et je me crispe quand il s’approche de mes tétons, jouant avec comme s’il l’avait toujours fait. Les papillons sont de retour dans mon ventre et je gémis un peu quand il me mordille à cet endroit. Alors qu’il descend vers mon nombril et qu’il lui offre le même traitement que plus haut, je me rends compte que je bouillonne sous mon short. C’est bien la première fois ! Il y fait aussi chaud que sur mes joues. Mon désormais petit-copain en finit avec mon nombril et remonte en m’embrassant, jusqu’à mes lèvres qu’il capture avidement. Il rapproche son bassin du mien et je gémis en le sentant. Le premier début d’érection de ma vie de garçon. Je le regarde, rougissant et un peu gêné, alors qu’il faufile sa main entre nous deux pour l’effleurer par-dessus mon short. Puis il pose carrément sa main dessus et commence à me caresser avec lenteur, dévorant mon cou en même temps. La chaleur dans mon corps s’intensifie et j’entrouvre la bouche pour prendre un peu plus d’air.
« Aaaaah~ Jun… »
« Tu aimes bien ? »
« Mmmh… »
Je bouillonne intérieurement et je ne peux pas bouger mes jambes ni mon bassin. Cette friction est tellement bonne que j’aimerai qu’elle s’accentue pour me donner plus de plaisir. Il m’embrasse encore une fois sur la bouche avant de me regarder avec un petit sourire, se redressant. Nous baissons tous les deux les yeux sur mon short dont il défait les deux boutons, avant de m’inciter à me lever pour le faire glisser sur mes jambes. Je me retrouve en caleçon, encore plus gêné qu’avant et on voit bien ma bosse, témoin de mon désir pour lui. Je devine d’ailleurs la sienne dans son pantalon et ça ne me répugne pas. Il se penche sur moi pour prendre mes lèvres alors que sa main se faufile sous mon dernier vêtement. Je frissonne, gémis et mords sa bouche quand il me touche enfin directement à cet endroit et il rit.
« Sho, tu es si…pur. C’est vraiment ta première fois ? »
J’hoche de la tête, toujours aussi gêné.
« Tu ne t’es même jamais touché ? »
« Pour quoi faire ? »
« Eh bien, te donner un peu de plaisir, de bon temps… »
« Je n’en ai jamais ressenti le besoin. »
« Tu n’as donc jamais eu d’orgasme ? Même par masturbation ? »
Tant de mots crus dans sa bouche si divine…pourquoi est-ce que je m’en sens toujours plus excité, alors que sa main n’a pas bougé de place ?
« Jamais… »
« Oh Sho…tu n’as donc aucune idée de ce que c’est ? Même à l’orphelinat on doit pouvoir trouver des magazines cochons… »
« Je…je ne les ai jamais regardés. »
« Ah bon ? T’es une sorte de moine ou quoi ? » dit-il en riant.
Je fronce les sourcils, vexé. C’est la première fois que j’ai ce sentiment de ne pas être content avec lui. Première fois que je lui en veux pour ses paroles. Instinctivement, j’attrape les pans de ma chemise pour la refermer sur mon torse et le couvrir, frissonnant de froid. Je détourne le regard et sa main quitte mon caleçon tandis que l’autre me force à tourner le visage vers lui pour le regarder dans les yeux. Ce que je ne fais pas.
« Sho…regarde-moi…je suis désolé si je t’ai vexé, ce n’était pas intentionnel. »
« Est-ce que je suis trop vierge pour toi ? Tu préférerais quelqu’un qui sait déjà le faire ? »
Je ne peux pas m’empêcher de me sentir exagérément triste à l’idée de ne pas lui plaire, sexuellement parlant. Et si je n'étais pas bon à ça ? Et s’il en venait à regretter ?
« Non, je… »
« Tu trouves que, parce que contrairement aux autres garçons les magazines cochons et les pornos ne m’intéressent pas, je suis quelqu’un d’anormal ?! »
« Bien sûr que non Sho, tu es même plus normal que moi. Je disais ça pour te taquiner, je ne pensais pas à mal…je ne me moquerai plus. »
« Je sais que je ne suis pas le meilleur… »
« Tu es très bien pour moi. J’aime que tu n’aies jamais rien fait, même pas avec toi-même. Tu sais, quand j’ai rencontré mon ex j’étais aussi pur que toi. Je ne savais même pas comment on faisait entre garçons alors… »
Je souris et m’autorise à le regarder. Il a un air sincèrement désolé et je m’en veux de lui avoir reproché ces choses idiotes.
« Je me dis aussi que parce que tu n’as jamais rien fait, tu ne pourras pas être déçu par moi… »
« Je ne le serai pas. »
« Alors tu veux continuer ? »
J’hoche du menton et la première chose qu’il fait, c’est me dévêtir à nouveau. Il y va encore plus doucement qu’avant, comme s’il faisait attention à ne pas me blesser et il nous faut nous embrasser quelques minutes pour que la chaleur d’avant ne revienne m’habiter. Quand je recommence à gémir, il passe sa main sous l’élastique de mon sous-vêtement et me prend en main sans hésiter. Ma réaction ne se fait pas attendre et j’ai du mal à la cacher. Bien plus quand cette même main commence à monter et descendre sur mon membre. Alors c’est ça, la masturbation ? J’aurai dû en effet commencer avant…ça donne tellement de plaisir…
« Alors, comment tu trouves ? » murmure-t-il contre mes lèvres avant de baiser ma mâchoire.
« C’est…a-aah~ »
J’amène mon bassin en avant, cambrant le dos et il va un peu plus vite dans sa besogne, me rendant complètement fou de désir pour lui. Je ne sais pas comment font les autres, mais lui je le trouve doué ! Je gémis sans cesse et il profite que j’entrouvre la bouche pour me donner un baiser niveau quatre. Je baisse la tête pour regarder ce qu’il fait et affiche un petit air surpris devant la taille qu’a pris mon sexe depuis qu’il a commencé à me toucher. Il est plus gros qu’avant eh ! Et tout dur et tout droit…
« Tu es toujours aussi bien bâti… » murmure Jun si bas que je me demande si ça m’est adressé.
« Eh ? »
Il ne me semble pas m’être déjà montré et surtout pas à cet endroit-là…alors pourquoi dit-il ça ?
« Laisse, pose tes mains sur moi Sho. »
Je lui obéis et caresse la peau que je peux atteindre. Mes mains glissent sous son t-shirt et il soupire à son tour, renforçant sa prise sur moi et décuplant mon plaisir.
« Attend. »
Je me sens frustré quand il arrête et se redresse pour retirer son haut, mais le voir faire est un beau spectacle qui me couperait presque le souffle. Il fait de même avec son pantalon et c’est là, réellement, que je vois la même envie que moi chez lui et surtout des petites marques sur son torse que j’ai du mal à identifier. Il ne me permet pas d’en voir plus et retournant se pencher sur moi, il abaisse d’un simple geste le dossier de la chaise qui nous fait tous les deux tomber en arrière. Je me retrouve allongé sur le dos, un peu sonné, Jun à califourchon sur moi. Je redresse un peu la tête pour le voir changer de position et m’écarter les jambes pour s’installer entre elles. Je gémis encore quand son bassin et son érection frôlent puis touchent les miens. Il reprend là où il s’était arrêté mais avec plus de vigueur et je ne m’arrête plus de pousser ces petits gémissements de plaisir incontrôlés. Mes mains à moi caressent ses épaules, son dos et il m’arrive presque d’y faire des marques tellement le plaisir devient plus intense. Je finis par bouger des hanches comme je le peux pour que ça aille plus vite, comme si ça allait m’aider à me soulager. Parce que j’ai absolument besoin de me soulager, je ne sais pas comment mais…c’est comme des boutons. Plus on les gratte, plus ça soulage…avant que la démangeaison ne revienne, encore plus importante. Alors on se gratte encore, on soupire de soulagement…et on recommence. Là, ça me démange tellement qu’il en faudra beaucoup pour me soulager complètement, j’ai l’impression !
Puis, il change encore de position et récupère sa main pour lier ses doigts aux miens. Je le sens se coucher sur moi et il m’embrasse avec passion…tout en ondulant du bassin contre moi. Il gémit en même temps que moi alors que nous nous adaptons au rythme de l’autre, finissant par bouger ensemble comme une seule et même personne. Nous nous frottons l’un contre l’autre, nos érections, nos envies et je replis mes jambes tout en les écartant un peu plus pour lui laisser de l’espace. Me plaquant fermement à la chaise longue, il me dévore la bouche comme un diable alors que nous continuons notre petit manège, jusqu’à ce que je sente la chaleur prendre plus d’importance. J’ai l’impression de brûler, de me consumer intérieurement et lui aussi, commence à gémir un peu plus. Il murmure de façon sensuelle mon prénom à mon oreille et serre mes mains jusqu’à les broyer. Je sens quelque chose venir, monter en moi à tel point que j’en oublierai de respirer…et enfin, ça sort. Evidemment ça se passe sous nos ceintures abdominales, je ne suis pas bête à ce point…poussant un petit rauque, je me laisse aller dans mon propre caleçon, mon corps parcouru de petits tremblements compulsifs. Il y a la même réaction chez Jun et je devine qu’il lui est arrivé la même chose qu’à moi. L’orgasme ? Son souffle est court contre ma peau et nous restons un petit moment silencieux, son front posé contre le mien, ses yeux clos alors que moi je le regarde. Il est tellement beau…avec ses petites joues rouges et ses grains de beauté. Je lâche ses mains pour le prendre dans mes bras, appréciant le contact de nos deux peaux.
Il finit par se redresser et me regarde à son tour avec des yeux doux. Ses doigts caressent ma joue avec lenteur et nous nous contemplons un long moment avant que l’un de nous deux ne prenne la parole.
« Comment était-ce ? »
« Très bon… » fais-je en rougissant légèrement.
« J’ai trouvé aussi. C’était ma première fois depuis longtemps, j’avais oublié à quel point ça faisait du bien ! »
Il m’embrasse doucement puis revient à califourchon sur mes jambes, tirant sur l’élastique de mon caleçon pour regarder dedans.
« Hihi, il y a eu des dégâts ! »
« O-Oi ! »
« Viens, allons nous nettoyer. »
Je le suis sans discuter, ne tenant plus très bien sur mes jambes engourdies et le reste de l’après-midi, nous le passons l’un contre l’autre, sous l’œil du soleil, à nous câliner. La chose la plus agréable que j’ai jamais faite avec quelqu’un.
Nous avons refait ça une ou deux fois les jours qui suivirent mais ce n’était pas notre activité principale. C’est plutôt…un petit plaisir en supplément. Mais j’aime vraiment ça, ce qu’il me fait avec sa main et même…avec sa bouche, une fois. Ça m’a tellement gêné que je n’ai pas osé le regarder pendant un long moment après ça ! Notre relation évolue donc lentement mais sûrement et je ne me suis jamais senti aussi heureux qu’à présent…
Un jour de pluie, alors que presque personne ne sort dehors, nous sommes allongés l’un contre l’autre dans l’herbe du parc. Ses doigts sont liés aux miens, son nez dans mon cou. Je suis trempé jusqu’aux os, lui aussi, nous risquons un gros rhume, voire une pneumonie mais…ça ne nous traverse même pas l’esprit. La pluie n’est pas encore trop forte mais a déjà mouillé toute l’herbe autour de nous. Pourtant, depuis qu’elle est tombée, nous n’avons pas bougé d’un pouce.
« Je t’aime » dis-je spontanément, sans vraiment l’avoir cherché ou prémédité.
Jun relève la tête vers moi, me sourit et remonte pour déposer un baiser au coin de mes lèvres.
« Je t’aime aussi. »
« Dis, c’est quoi ces marques sur ta poitrine ? Je les ai vues la dernière fois mais j’ai oublié de te demander… »
« Juste des cicatrices, rien d’exceptionnel » fait-il trop rapidement à mon goût.
« Des cicatrices de quoi ? »
« T’es trop curieux ! »
« Pourquoi tu ne veux pas me le dire ? »
Un rapport avec ses parents, peut-être ?
« Te prends pas la tête, ce sont juste des cicatrices d’il y a longtemps. »
« Mmmh… »
« Tu sais que tu es sexy, tout mouillé ? »
Il se mord la lèvre alors que son index vient jouer avec ma bouche, entrouvrant mes lèvres au fur et à mesure. Il est bien plus beau que moi, même tout mouillé, avec les cheveux plaqués sur le crâne. Il les repousse d’ailleurs avant de m’embrasser. Direct, niveau quatre. Il se retrouve encore au-dessus de moi et j’ai à peine le temps de m’en rendre que le voilà entre mes jambes, son air gourmand accompagnant ses doigts qui me retirent mon short d’uniforme. Il va vraiment falloir que je le vire, celui-là…
« Ici ? »
« Pourquoi pas ? Personne ne viendra, nous sommes seuls. »
Il n’a pas tort…Plus seuls, on ne fait pas ! Je gémis déjà alors qu’il m’embrasse le membre par-dessus mon caleçon et c’est encore pire lorsqu’il passe en dessous. Je retiens ma respiration alors qu’il joue avec sa langue sur moi, avant de me prendre entièrement en bouche. Ses petits allers et venues me rendent complètement dingues et j’enfouis ma main dans sa chevelure ébène, lui dictant sans m’en rendre compte un rythme plus rapide. Il joue avec mon désir, avec ma patience, avec mes nerfs…et il est si doué que je ne tarde pas à me faire ravager par l’orgasme. Il ramasse tout avant de revenir vers moi et de m’embrasser, me faisant goûter un peu de ce liquide amer qui me fait grimacer. J’échange nos places, me retrouvant au-dessus de lui et tape du bassin contre le sien. C’est la première fois que je suis au-dessus, c’est étrange…Il me parait soudainement si faible et menu sous moi, si vulnérable…et en même temps, j’ai l’impression de connaître cette scène. Une sensation…de déjà-vu ? Pourtant c’est vraiment la première fois que nous nous retrouvons dans cette position. C’est à mon tour de l’embrasser alors que mon bassin se met à onduler lentement contre le sien, mimant une chose que je ne connais pas encore…
« Sho…Faisons l’amour. »
« Q…Maintenant ? »
Je ne suis pas contre l’idée de le faire, j’en ai vraiment envie mais…sous la pluie ? Dans un parc ?
« Non, rentrons chez nous. »
Il me repousse, m’aide à me rhabiller rapidement - pas évident avec des vêtements tous mouillés - et nous courrons jusqu’au toit. Là, nous allons nous réfugier dans le petit cabanon maigrement chauffé. A peine ai-je fermé la porte qu’il se jette sur moi, m’embrassant avec avidité comme si c’était la dernière fois. Sans réfléchir, je l’accompagne et nous nous mettons à nous déshabiller l’un l’autre. Il me retire en même temps mon short et mon caleçon, qu’il jette plus loin, et pendant que je défais son pantalon - après avoir retiré son t-shirt - il m’arrache ma chemise avec…férocité. Nous nous retrouvons bientôt nus l’un en face de l’autre et nous nous regardons quelques secondes. Nous ne l’avons jamais été ainsi, c’est la première fois…Je me mords la lèvre alors que mes yeux suivent la ligne de son cou jusqu’à son nombril, admirant la courbe de ses hanches. Je sais qu’il me reluque de la même manière que je le fais mais il y a une telle adoration dans ses yeux que je m’en sens flatté. Du même pas assuré, nous nous approchons l’un de l’autre avant de nous retrouver, de nous goûter, de nous toucher, de nous savourer…d’apprendre à encore mieux nous connaître. Mes mains glissent de ses omoplates jusqu’au creux de ses reins et je le caresse à cet endroit, le faisant doucement gémir contre mes lèvres. Je le fais reculer et nous tombons sur le futon par terre sans nous être lâchés pour autant. Je sens ses mains voyager de mon dos jusqu’à mes hanches et frissonne quand elles passent sur mes cuisses, des petits frissons agréables. Puis ses bras viennent entourer mon cou alors que ses jambes passent par-dessus les miennes. Nos langues jouent un ballet langoureux et comme plus tôt, dans l’herbe, j’ondule du bassin contre le sien. Nos peaux sont encore un peu humides, nos cheveux trempés - tout ça si contradictoire avec la chaleur qui nous habite. Nous continuons ainsi un petit moment et je n’arrive pas à être repu de son contact, de son odeur, de son goût…de lui. Il me fait complètement craquer, j’en suis dingue !
Enfin, nos baisers baissent de niveau et il prend mon visage entre ses mains pour me regarder intensément.
« Sho, je dois te dire quelque chose avant…qu’on ne le fasse. »
« Oui ? »
Je lui souris amoureusement, mes doigts caressant ses cheveux. Il semble hésiter puis finalement, dit :
« Je n’ai pas ce qu’il faut. »
« Hein ? »
« Je n’ai pas de préservatifs, ni de lubrifiant… »
« Oh… »
Est-ce que ça veut dire qu’on ne pourra pas le faire maintenant ? Pourtant je me sens tellement prêt pour ça…
« Mais on peut le faire quand même. Il faut juste que je sois bien…préparé. Tu comprends ? Sinon ça va me faire vraiment mal. »
« Je comprends. Alors euh…avec… »
« Laisse-moi te montrer, d’accord ? N’aie pas peur. »
Il se saisit de ma main, lèche deux de mes doigts quelques secondes - ce qui est franchement érotique, il faut bien l’avouer - puis la guide entre nous jusqu’à son intimité. Je ne peux pas m’empêcher d’être anxieux. Vais-je bien faire ? Je ne veux pas qu’il ait mal…Il a un petit couinement quand j’entre un doigt. C’est lui qui me montre la marche à suivre et je fais des petits va et vient assez lent. Il respire lentement, souffle profondément puis me dit :
« Mets l’autre, doucement…et fais des petits mouvements de ciseaux avec tes doigts. »
Je vois bien que ce n’est pas totalement agréable pour lui et je m’en veux. Peut-être que moi, j’aurai dû penser à apporter quelque chose avec moi…Après tout, on trouve des préservatifs à la pelle chez les élèves, à l’école ! Et surtout dans le pensionnat…Je suis ses directives avec application puis reprends mes mouvements d’avant. Il semble s’y être habitué alors je prends l’initiative d’accélérer un peu. Il gémit légèrement et continue comme ça jusqu’à ce qu’il commence à se tortiller sous moi et à accompagner ma main de ses hanches.
« Haa~ Sho, viens. Viens en moi. Je suis prêt ! »
J’arrête ce que je faisais et reviens au-dessus de lui. Nous nous embrassons et doucement, je le pénètre…
C’est ma première fois, je ne sais pas, je ne sais rien…mais ce qui est sûr, c’est que cet étau qui commence à se refermer autour de moi et dans lequel j’essaye de plonger toujours plus est un vrai paradis. Je me sens comprimé, oppressé mais j’aime ça. Encore une fois il me dit quoi faire pour que ça se passe bien et j’obéis, attendant qu’il s’habitue à ma présence. Il se masturbe pendant que je dévore la peau de son cou, n’osant pas bouger. Autant pour lui que pour moi. Je me sens emprisonné en lui mais l’idée d’en partir ne me vient même pas à l’esprit.
« Vas-y… » murmure-t-il alors. Et je m’exécute.
Je suis très lent au début et c’est normal, je sais à peine ce que je fais, si je le fais bien ou pas. J’attends constamment son approbation et ce n’est que quand sa grimace de douleur se transforme en un semblant de plaisir que je prends un peu plus confiance en moi. Ses bras passent autour de ma taille pour me serrer contre lui alors que mes hanches accélèrent un peu, poussent contre lui. Il gémit. Moi aussi. Et nous recommençons encore et encore alors qu’il me demande d’aller plus vite. Ses jambes m’enferment soudainement et son bassin accompagne le mien dans ses mouvements alors que je laisse mon cerveau de côté pour me concentrer sur les sensations. Je vais plus vite, peut-être même un peu plus fort et avec tout l’amour que je possède pour lui. Sans faire exprès, je me décale un peu et soudainement, il gémit plus fort qu’avant, me griffant le dos avec force. Quoi ??? Je lui ai fais mal, c’est ça ????
« Jun ??!! »
« C’était…là…c’est là, recommence… »
« Je ne t’ai pas fait mal ? »
« Non, baka ! Tu as touché mon point G… »
« Il n’y a pas que les femmes qui en ont un ?? »
« Tais-toi donc et recommence… »
Encore une fois j’obéis et refais la même chose avec plus de force qu’avant, jusqu’à finir par le faire un peu crier d’une petite voix aigue. Heureusement que nous sommes sur ce toit, où personne ne peut nous entendre !
« Sho…Sho…Sho… » n’arrête-t-il pas de dire entre deux gémissements qui me rendent complètement fou. Toujours plus fou.
Je ne sais pas combien de temps passe, combien de temps nous le faisons mais je n’ai pas envie que ça s’arrête. Pourtant, le plaisir comme les fois d’avant se fait toujours plus dense, la chaleur s’intensifie en moi - encore plus quand je sens cet étau se resserrer autour de mon membre. Comme si c’était la seule chose à faire, je vais encore plus vite, nous offrant autant de plaisir à l’un qu’à l’autre.
« Aaa-aaah Sho…je vais…encore, ne t’arrête pas ! »
« Je t’aime… »
Est la seule chose que j’arrive à dire et bientôt, je l’entends et le sens atteindre l’orgasme. Je le suis peu après, cédant à la pression, au plaisir, à tout ça à la fois…Je me vide en lui dans un râle, tous mes muscles contractés, mon cerveau embrumé et ma respiration presque inexistante. Et enfin, c’est fini.
To be continued...
Note : *a le coeur qui bat* Ok je m'emballe xDDD Ecrire ça a été un vrai "plaisir", ils sont tellement trop choupi à mes yeux. Je crois que je ne les ai jamais écrit aussi sweet x) Même pour Games of Hatred ! Bref, j'espère que vous avez apprécié et n'hésitez pas à laisser un petit com, ça me fera plaisiiiiiir ♥ A plus tard pour la suite !