Want to be my sexfriend ? (02/05)

May 09, 2014 18:45

Titre : Want to be my sexfriend ?
Auteur : biditoche
Pairing : Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : NC-17
Genre : Au, romance
Résumé : On dit qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine...mais qu'en est-il du sexe ?




« Je t’ai écraséééééé ! » hurle l’un des mecs à son copain, le rendant vert de jalousie. « On y va ? »
« Aller où ? »
« Chez moi. C’est l’heure où mon frère et ma sœur rentrent de boîte et ils sont toujours pétés avec des amies très vulnérables…ça vous dit ? »
« Et comment ! »

Jun fait alors un petit non de la tête, indiquant qu’il ne sera pas de la partie et je fais de même. Ça n’empêche pas les autres d’être enthousiastes à cette idée bizarre et en une bonne demi-heure, ils se préparent à sortir. Pas de voiture, évidemment, juste…en fait je ne sais pas. Je n’ai aucune idée de la façon dont ils vont rentrer et je m’en fous royalement.

« Je les raccompagne pour fermer la porte. » me dit Jun en se levant pour les suivre.

Je l’attends donc au sous-sol, ramassant quelques détritus pour calmer ma libido. Voir des chips écrasées, ça n’excite plus tellement… Je n’entends absolument rien venant de l’extérieur, pas même une porte qui claque. Je n’ai donc aucune idée de quand il reviendra - et s’il reviendra. Oh oui, il le fera. Vu ce regard qu’il m’a lancé avant de ramener ses potes dehors, il va revenir. En finissant de ranger, je découvre la cachette aux capotes. Il y en a au moins une cinquantaine, si ce n’est plus. Un vrai trésor. Et j’ai un sourire quand je vois ce qu’il y a de parfaitement rangé à côté : des jouets. Des tas de jouets. Heureusement que son père n’y descends pas souvent, il ferait une crise cardiaque ! J’ai un petit rire quand je prends le cockring. Dis donc, c’est que ça s’amuse ici…

« Ça te plaît ? »

Je sursaute légèrement et me retourne vers Jun, qui me regarde avec des yeux brillants et un air neutre.

« Je ne pensais pas trouver tout ça mais…c’est sympa. Ça donne des idées. »
« En as-tu pour moi ? »

J’essaye de cacher mon sourire alors que je m’approche de lui, l’anneau toujours dans ma main.

« Des tas. Mais cette nuit, je n’utiliserai qu’une seule chose. » Je lui montre l’objet et il se mord la lèvre en le prenant.
« C’est de la triche. »
« Non, juste un accessoire. Pour faire durer le plaisir… » Murmuré-je à son oreille.
« Si plaisir il y a… »

Sa petite pique ne m’atteint pas. Je reprends l’anneau et il me fixe avec un air de défi qui me plaît. C’est lui qui vient m’embrasser le premier et je le prolonge avec un plaisir que j’ai du mal à contenir. Je sens son membre dur contre ma jambe et ça ne fait que m’émoustiller d’avantage. M’écartant, je dépose l’anneau à terre et commence à le déshabiller avec sensualité, le sentant de plus en plus impatient. Nous nous sommes tellement excités l’un l’autre juste avant que nous nous permettons de sauter quelques étapes et en peu de temps, nous voilà déjà nus l’un contre l’autre, à même le sol. Protégés, je le prépare avec soin et sadisme alors qu’il gémit lourdement sous moi, le mouvement de ses hanches se calquant sur ceux de ma main.

« Sho…ne me fais plus attendre !!! »
« Tu es déjà hors course ? »
« Dans tes rêves ! Mais je commence à penser que tu as tellement peur de perdre que tu hésites à me prendre…pas envie de décevoir ? »

Il a un regard qui veut dire « vas-y, prouve-moi ce que tu vaux » et mon égo en a pris un sacré coup. Moi ???? Peur de perdre ? Jamais !!! Je prends juste mon temps pour lui prouver à LUI ce que je vaux…Mais c’est qu’il sait manipuler les gens ! Parce qu’il est conscient que je prendrais la mouche avec ça et donc, malgré toute ma volonté, je me plie. Mais pas sans avoir fait un petit quelque chose avant. Je me saisis de l’anneau non loin de nous et le glisse sur son membre érigé. Il grimace et se cambre délicieusement sous moi.

« Voilà » dis-je avec un petit sourire satisfait « avec ça je vais bien m’amuser…Toi aussi, ne t’inquiète pas ! »
« T…AH SHO ! »

J’ai fait exprès de ne pas le prévenir et de le pénétrer d’un coup sec, le faisant plus crier de plaisir que de douleur. Voilà à quoi servait toute cette lente et longue préparation…Je m’enfonce aussi loin que je peux alors qu’il cherche quelque chose à quoi s’accrocher, avant de se saisir de mes bras. Il y enfonce ses ongles alors que je commence doucement à bouger. Une fois qu’il est à l’aise et moi aussi, j’augmente la cadence jusqu’à prendre un rythme presque endiablé. S’il ne disait rien les quelques premières minutes, maintenant il commence à faire de plus en plus de bruits avec ses gémissements, à la limite du cri. Je me souviens de notre défi et, me libérant d’une de ses mains, me met à genoux et me saisis d’une de ses jambes pour le pénétrer sous un angle différent.
Et c’est là qu’il crie. Un beau et profond cri de plaisir qui envahit toute la pièce. Y voyant là le chemin à prendre pour atteindre la victoire, je continue mes coups de reins dans ce sens jusqu’à ce qu’il en perde le souffle, sous moi. C’est très éreintant et je sens la sueur couler sur mon torse mais putain, qu’est-ce que c’est bon !!! Il serait presque plus étroit qu’une vierge…Je le fais crier ainsi pendant quelques minutes et je sais que s’il n’avait pas l’anneau, il aurait joui depuis un petit moment déjà. Mais c’est ça qui est amusant. Il ne peut rien faire, la décision ne revient qu’à moi de le laisser atteindre cet orgasme qu’il aimerait tant Je veux qu’il me supplie pour ça, qu’il se rende compte que s’il voulait gagner ce défi, ce n’est pas à moi qu’il aurait dû s’adresser.

« Encore… » dit-il, tout pantelant en dessous de moi, peinant à respirer.
« Encore ? » demandé-je avec un sourire sadique.
« Encore…encore…prend-moi plus viiiite !!! Plus fort !! »
« T’aimes ça hein… » dis-je en donnant le meilleur de moi-même.
« Ouiiiiiiiii !!! » crie-t-il toujours plus fort, si bien que j’ai peur qu’il s’en casse les cordes vocales !

Et avec les secondes, ses propos deviennent de plus en plus crus, jusqu’à parler de « ma grosse queue ». Je ne m’attendais vraiment pas à ça mais qu’est-ce qu’il est hot !!! Et quand je me sens venir à mon tour, je lui retire l’anneau et j’ai le meilleur orgasme de toute ma vie, presque en même temps que le sien. Oh merde, c’était…géant. Je savais que ce serait génial de baiser avec lui mais pas à ce point !!! J’ai l’impression d’avoir été vidé de mes forces. Et pourtant…

« Encore ! » dit-il en me sautant dessus, me faisant tomber sur le dos.

Mais où va-t-il trouver tout ça ?!

***

Je me réveille le lendemain, allongé à plat ventre sur le tapis, les fesses à l’air. La pièce close ne me laisse pas deviner l’heure qu’il est mais je meurs de faim, donc il doit être proche de midi. Heureusement que Matsumoto-san m’a donné une journée de repos avant qu’on ne reprenne le travail ! Après cette dure nuit de labeur, je n’aurai jamais réussi à rester attentif ni même à tenir debout et les soupçons auraient pesés sur moi. D’ailleurs, comment vais-je sortir ? Ah, mais il doit travailler lui aujourd’hui…arf, je ne me souviens pas. J’ai le cerveau tout embrumé et des courbatures partout. Dormir par terre, ce n’est pas le top. Je me relève comme je peux et m’étire comme un chat avant de me demander où est mon hôte. Avec ce que je lui ai mis hier, il n’aurait même pas dû être capable de se lever ! Je cherche des yeux mes vêtements et les trouve correctement pliés sur une des chaises. Je m’empresse de remettre au moins un pantalon et alors que j’en remonte la braguette, la porte s’ouvre. Il est fraîchement douché, porte une serviette autour de sa taille ainsi qu’un plateau avec de quoi manger. La vue de ces plats salés m’ouvre l’appétit ! Mais il n’y a pas qu’eux…Sans un mot il vient le déposer sur la petite table basse et va s’asseoir sur le siège en cuir - la seule chose un peu luxueuse et vieillotte de cette pièce - croisant les jambes comme une diva. La serviette va du bas de son nombril jusqu’en haut de ses genoux et sa position laisse découvrir quelque peu le départ de ses cuisses, me faisant saliver. Il suit mon regard et ses doigts tapotent son genou, glissant le long de sa jambe en emportant le tissu avec lui. Son sourire joueur est équivoque.

« Le thé doit infuser encore quelques minutes, on devrait s’occuper en attendant. »

La suggestion est tentante mais ce thé risque d’être fort si on part dans ce jeu car je ne m’arrêterai pas après seulement quelques minutes ! Voyant que j’hésite, il s’étire comme un chat, écarte un peu les jambes et caresse les accoudoirs du siège du bout des doigts.

« Je n’ai jamais fait l’amour sur du cuir, et toi ? »
« Non plus. Je n’ai pas de quoi me payer de tels sièges et ils ne rentreraient pas dans mon appartement. »
« Quel dommage…C’est vrai que celui-là est magnifique et si…grand ! On peut s’étirer comme on veut… »

A ces mots il bouge encore, dévoilant toujours plus de sa peau blanche et passe ses jambes par-dessus un des accoudoirs, s’alanguissant comme un pacha. Il repose sa nuque sur l’autre accoudoir et tourne sa tête vers moi.

« Mmmh, je suis bien là… »

Il cambre le dos, me fait bien voir la courbure que prennent le haut de ses reins et le départ de ses fesses et me laisse imaginer le reste, que j’ai amplement eu le temps de voir hier. De voir et de toucher. Le souvenir de sa peau parfaitement douce contre la paume de ma main éveille mes sens pour de bon, je le veux terriblement ! Il se rassit correctement sur le siège alors que je m’approche et me regarde avec des yeux gourmands tout en se mordant la lèvre inférieure. Je pose un genou sur le cuir, puis le deuxième et il sourit alors que mon visage frôle le sien, mon bassin de plus en plus proche de son entrejambe. Ses mains se saisissent alors de mes poignets fermement puis remontent le long de mes bras alors qu’il se redresse un peu. Sa bouche se pose avec délicatesse sur le haut de mon torse puis descend petit à petit. Ses jambes m’attrapent soudainement et se referment autour de moi comme un étau, m’empêchant de bouger. Sa langue vient titiller mon nombril avec efficacité et je soupire alors que sa main me caresse déjà par-dessus mon pantalon. Puis il dépose des baisers papillons tout en remontant le long de mon torse et se redresse complètement sur ses jambes, devant moi, avant de me regarder et de dire.

« Le thé est prêt. »

Il ajuste sa serviette comme il faut et me tourne le dos pour nous servir le thé. Shit, j’aurai dû saisir tout de suite ma chance ! Maintenant je suis excité et je vais devoir attendre…Il se retourne vers moi et, brusquement, me pousse sur le siège en cuir avant de venir s’asseoir à califourchon sur mes jambes. Et là, il commence à me donner à manger. Au début avec les baguettes de façon tout à fait « normale », puis je le vois avec délice mettre la nourriture entre ses dents de devant, avant de me l’apporter. Comme les oisillons à qui on donne la béquée. Sauf que là, c’est excitant car il se sert de sa langue pour pousser l’aliment dans ma bouche et en profiter pour me mordiller les lèvres. C’est divin et le repas passe plus vite que je ne l’espérais. Il a l’air tout aussi glouton que moi et mange avec un appétit d’ogre à tel point que je me demande où il peut mettre tout ça. Sa taille est si fine, il n’a pas un gramme de graisse.

« Il faut que tu prennes une douche, me dit ma créature après avoir terminé le dernier bol de riz. Je vais te montrer où c’est. »
« Tu ne voulais pas tester ce cuir ? »

Jun se relève et me regarde avec un sourire.

« On a toute la journée pour ça, Pervert-sama. »

Je lève les yeux au ciel et le suis jusqu’à l’étage. Nous passons devant les toilettes et les souvenirs viennent toquer à la porte de mon esprit, me faisant sourire. Nous traversons ce même couloir pour arriver à une autre porte qui s’ouvre sur une magnifique salle de bain, avec une baignoire d’un blanc immaculé, un beau lavabo et une douche immense. Il sort d’un des placards une des serviettes et me la lance.

« Fais à ta guise ! »

Et il sort, me laissant seul. Je me déshabille rapidement et entre dans la douche, savourant l’eau chaude qui coule sur mon corps. Ça me délasse, je roule les muscles de mes épaules jusqu’à être détendu. Je tourne le dos à l’entrée et me savonne des pieds jusqu’au cou, avant de commencer à me rincer. C’est à cet instant que je sens une main se poser sur mon omoplate et je pousse un petit cri de frayeur en me retournant. Jun est là, nu, avec ce regard qui me dit « je veux te manger tout cru ». Je n’ai jamais vu des yeux aussi affamés - sauf hier soir peut-être. Il referme la porte de la douche derrière lui et me fait reculer tout en s’approchant, sa main posée à plat sur le haut de mon torse. D’un certain côté, il me fait peur…Je lui trouve une érection très prononcée et je me mets à penser qu’il m’a observé me doucher sans que je ne m’en rende compte. L’idée que je puisse l’exciter à ce point me remplit de joie et de fierté. Se sentir désiré, ça fait du bien à l’égo non ? Je décide de jouer le jeu.

« Tu as vu ton père ce matin ? »
« Je l’ai croisé, pourquoi ? »
« Il ne t’a rien dit ? »
« A propos ? »
« Du fait que tu as hurlé de plaisir comme une chienne cette nuit. »
« Dit le chien qui haletait comme un dément. »
« Je me demande ce qu’il dirait s’il apprenait que t’as pris ton pied avec moi cette nuit… »
« Il te couperait les couilles avant de te les faire manger. »
« Mais le jeu en vaut la chandelle. T’entendre hurler mon prénom et supplier que je te « prenne plus fort, plus vite, plus profond », ça vaut toutes les paires de jumelles. »
« Je n’ai… »
« Oh et quand tu en as redemandé après avoir joui une première fois, parce que tu adorais « sentir ma grosse queue dans ton cul ». »
« La ferme ! »

Je l’attrape soudainement par les fesses et le colle contre moi avec un petit sourire alors qu’il gémit, mes doigts pétrissant le peu de peau qu’il a à cet endroit.

« Tu es accro à mon corps, avoue-le. »
« Dans tes rêves ! »
« Tu ne t’attendais pas à ce que ce soit si bien de baiser avec moi. Tu pensais pouvoir me jeter facilement après, hein ? Sous prétexte que je ne t’ai pas fait réellement jouir ? Mais hier soir, ce n’était pas de la simulation, oh non ! Il y a des limites à ce que l’homme peut faire et jouer la comédie à ce point…impossible. »
« Pfff, te prends pas pour ce que tu n’es pas ! Le sexe de cette nuit n’avait rien d’extraordinaire !!! C’était juste à cause de l’anneau que ça l’a rendu un peu plus marrant. »
« Etrange, dans ce cas comment tu expliques que les deux fois suivantes tu as crié et jouit comme un fou alors que je n’ai utilisé rien d’autre que mes mains et mon sexe ? »
« Je… »
« Pourquoi être venu dans cette douche, hun ? Pourquoi m’y avoir rejoint si excité après m’avoir maté ?  Oh, ça te plait de me voir me caresser le corps, complètement nu… »

Je jubile. C’est la première fois depuis notre rencontre que j’ai réellement et complètement le dessus sur lui, que je le domine. Et j’adore ça ! Je prends sa main et la pose sur mon membre de plus en plus excité à mon tour.

« Tu es venu pour ça, j’ai tort ? Tu es venu parce que ça te manque déjà de te faire défoncer par moi. »
« T’es pas un si bon coup… »
« Et t’es pas un si bon menteur. Mais soit, si je suis si nul pour baiser, je peux finir ma douche tranquillement sans risquer quoique ce soit de ta part. Qui recoucherait avec un mauvais coup ? »

Je le lâche et m’écarte, finissant de me rincer complètement. Jun reste debout dans la douche sans bouger et me regarde faire, moi jouant à son jeu pervers et l’excitant d’avantage. Il m’attrape soudainement par le bras mais avant qu’il n’ait pu faire quoique ce soit, je le colle contre le mur de la douche, son dos présenté à moi. C’était le geste qui me suffisait pour agir. Je lui tiens les poignets dans le dos et commence à me masturber entre ses fesses alors qu’il geint sous moi.

« Sho…Sho… »
« Qu’est-ce que tu veux ? »
« Prends-moi…baise-moi !!! »
« Pourquoi je le ferai ? Je ne suis pas un si bon coup que ça. »

Je lâche une main, l’autre retenant toujours ses poignets, pour insérer deux doigts dans son intimité et commence de rapides mouvements alors qu’il pointe toujours plus ses fesses vers moi. Comme une supplique, exactement ce que j’attends de sa part. Je veux qu’il me supplie de le prendre, qu’il reconnaisse que j’ai été un meilleur coup qu’il le pensait en me proposant ce défi. Il gémit déjà à qui mieux mieux mais pas assez à mon goût, alors j’en rajoute - tout en l’empêchant de bouger à sa guise. Je le vois résister et plus il le fait, plus j’accentue le plaisir que je lui donne, sans pour autant en donner assez pour qu’il soit satisfait. C’est quand je vois ses épaules s’affaisser que je sais qu’il a cédé.

« Oh God Sho, baise-moi je t’en supplie !!! »
« Et comment ? »
« Défonce moi avec ta queue, fais-moi prendre mon pied comme hier !!!!!! »
« Oh, alors tu as aimé, hier ? »

Il gémit lourdement et tourne autant que possible la tête vers moi.

« C’était le meilleur orgasme que j’ai jamais eu. S’il-te-plait, redonne-le moi encore, encore, ENCORE !!! »
« Trop gourmand… » fais-je en riant et je retire mes doigts avant de claquer ses fesses.

J’écarte ses bras pour les positionner contre le mur puis fais glisser mes mains le long de son dos, jusqu’à ses hanches auxquelles elles s’agrippent. L’idée que je n’ai pas mis de capote ne me traverse même pas l’esprit et je me fonds en lui dans une pénétration profonde et contrôlée au maximum. Jun gémit de plaisir et encore un peu plus fort alors que je commence rapidement des coups de bassins secs et néanmoins profond. Je le vois essayer de s’accrocher au mur sans réel succès et j’en ai un sourire ravis. Je le sens de plus en plus désemparé face au plaisir que je lui donne et j’avoue ressentir peu à peu la même chose. Il est si étroit, si parfait…j’aime ce cul ! Je libère une de mes mains pour attraper sa jambe droite et la soulever légèrement, m’enfonçant encore plus profondément en lui tout en changeant d’angle et je sais que j’ai tapé juste en entendant la suite.

« God, Sho !!!!! Là, encore…oui, oui, OUI ENCORE SHOOO !! »

Heureusement que son père n’est pas là parce qu’il nous aurait entendu depuis très longtemps maintenant ! Jun est de plus en plus bruyant avec les secondes et bientôt me crie des insanités comme la nuit dernière.

« Fais…moi…jouiiiiir ! » hurle-t-il presque.
« J’y…compte bien…Je vais te vider, p’tit…pervers ! »
« OUI, VAS-Y !!! ENC-COOORE SH…Aaaaaaah, défonce-moiiiii !!! »

Il continue à dire ce genre de choses jusqu’à ce qu’il se taise soudainement, comme s’il n’arrivait plus à respirer. Puis, j’entends un grand râle et les cris recommencent, toujours plus forts. Je lâche sa jambe et le sens se resserrer autour de moi, me rendant dingue. Encore un peu comme ça et c’est moi qui pars le premier ! Ce mec est résistant, quand même. Quand je le sens enfin sur le point de venir, je lui attrape le visage et le tourne de force vers moi, lui volant tout son air et lui le mien alors qu’il se vide contre le mur et moi en lui, en quelques coups de reins supplémentaires. Sa bouche fait ventouse contre la mienne et je reste en lui quelques secondes avant de me retirer. Un sourire s’étire sur mes lèvres alors que je le vois tout tremblotant, dos à moi. Il halète toujours, ses joues sont exagérément rouges et il semble vraiment rassasié.

« Putain… »
« Ouai, je suis d’accord ! »

Il se retourne lentement vers moi, s’adosse au mur puis me dit :

« Want to be my sexfriend, Sho ? »

Je le regarde avec un air franchement étonné. Moi ? Etre ce genre de personne ? Ça ne m’est jamais arrivé et je ne l’ai même jamais envisagé mais…l’idée de coucher régulièrement et pratiquement quand je le désire avec Jun me fait doucement sourire. Pas besoin de se prendre la tête, juste du très bon sexe libérateur avec une magnifique créature…qui dirait non ? Pas moi.

« Ok. »
« Ok ? »

Il semble surpris et je me demande pourquoi. Est-ce si étonnant que j’accepte ?

« Ouai, l’idée me plait. Même si tu n’étais pas obligé de le demander en anglais… »
« De toute façon t’avais pas le choix. Si tu avais dit non, j’aurai raconté à mon père que tu m’as forcé à coucher avec toi. »
« Comme s’il allait te croire… »
« Qu’insinues-tu ? »
« Je suis son parfait petit stagiaire, exemplaire, intelligent et qui, pour lui, est à 200% de son bord. Tu crois vraiment qu’il va penser que je te saute ? Ne sois pas vulgaire. Avant de lancer des accusations, il faut avoir de bonnes et solides preuves. Là, c’est ta parole contre la mienne. »
« Ne me mets pas au défi ! »
« Quoi, tu aurais peur de perdre ? »
« Fais pas ton malin parce que je t’ai demandé d’être mon coup régulier ! Je pourrais très bien te réduire en miettes avec une seule main si je le voulais ! »

Je me rapproche soudainement de lui, le faisant sursauter.

« Fais-moi peur… » murmuré-je, son visage à quelques millimètres du mien.

Je souris en me redressant alors qu’il reste muet, me rince une dernière fois et sors de la douche avant lui, lui laissant le loisir de m’admirer en train de me sécher. Quoi, chacun son tour non ? Je remets mon pantalon alors qu’il sort à son tour et nous retournons au sous-sol sans discuter. Là, j’enfile ma chemise et il se vêtit convenablement à son tour.

« Tiens » dis-je en lui tendant mon numéro de téléphone. « Contacte-moi dès que l’envie t’en prend ! »
« Tu m’énerves. »
« Mauvais joueur va ! Un défi est un défi. Je l’ai remporté, à toi de vivre avec. »
« La prochaine fois, ça ne se passera pas comme ça !!!! »

A-t-il presque crié comme un enfant rageur alors que je remonte les escaliers pour quitter le sous-sol, puis la maisonnée.

Mais Jun avait tort. Ça se passa exactement pareil la fois suivante. Bien sûr quand il avait dit ça, il ne parlait ni du lieu ni du moment de nos ébats mais bien de ce qui en résultait et lorsque nous nous sommes retrouvés deux jours plus tard, sur mon lieu de stage, les choses furent les mêmes. Jun était venu apporter un bentô rempli d’un bon repas copieux à son père et nous avons profité de la pause de ce dernier pour aller forniquer comme des bêtes dans une des pièces sombres du sous-sol du bâtiment, là où il n’irait jamais. Et comme la fois précédente, ma créature a pris son pied comme jamais - moi avec. Le jour suivant, ce fut dans la salle des archives et plus le temps passait, plus Jun trouvait d’excuses pour passer au bureau. C’était triste pour son père qui croyait qu’il venait pour lui, alors qu’en réalité il avait juste un profond besoin de sexe…avec moi. Et, à force, j’y ai pris goût, allant même jusqu’à attendre ces rendez-vous clandestins et secrets, arrêtant de coucher avec les autres inconnus que j’aurai pu rencontrer. Mais ça, je ne m’en rendais pas encore vraiment compte. De cette exclusivité. J’avais l’impression que tout était toujours pareil dans ma vie, que rien n’avait changé sinon le fait que je me tapais le mec le plus hot de tout Tokyo. Et puis, de toute façon, qu’aurais-je pu demander de plus ? Ou même, de mieux ?



Merci d'avoir lu ♥ Mouhahaha, vous l'attendiez celui-là hein ? 8D (ou pas) Bah oui, on s'est quitté sur un Sakumoto tout horny tout plein...hihihihi, même eux ne peuvent pas résister à cette attente ! (la preuve...)
Humhum, bref voilà pour vous et à bientôt pour la partie 3 ! Comme d'hab', j'accueillerai vos commentaires avec plaisir :)

genre: au, multi-chapitres, romance, sakurai sho, matsumoto jun, pairing : sakumoto, rating: nc-17

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