Auteur :
alexia_drake Titre : Perversions, vengeance et projets d’avenir
Prompt : Severus/Moi (PoV du lecteur), "faire chier" Ombrage, n’importe quoi avec Hagrid.
Résumé : L’histoire se passe durant la cinquième année de Harry, mais je ne parle pas de lui, c’est entre Severus et une élève de septième année, Ombrage vient d’être nommé Directrice et cause des problèmes à leur couple.
Votre invité(e) :
sharelllRating : NC-17
Nombre de mots : 2690 mots
Mot du chef cuisinier : C’est la première fois que j’écris quelque chose avec Severus, j’espère que ça te plaira. J’ai inclus tes trois demandes, même si c’est juste pour quelques lignes :)
L’horloge indique que le cours de Potions va bientôt prendre fin, donc de manière à sauver du temps, j’arrête de porter attention pour fantasmer un peu. Le fantasme que je préfère implique Severus et moi sous la douche. Je m’imagine promener mes doigts sur son corps mouillé pendant qu’il me serre contre lui et m’embrasse dans le cou.
Après six minutes d’images mentales, je suis excitée, je contrôle difficilement ma respiration, j’ai chaud et je bave presque en regardant les secondes s’écouler, puis enfin, les élèves sortent de la classe tandis que je m’arrange pour être la dernière. Au lieu de franchir la porte, je prends ma baguette pour la verrouiller et je la pointe ensuite sur mon ventre pour faire le sortilège de contraception.
- Ne soit pas ridicule, d’autres étudiants arriveront dans quelques minutes, ce n’est vraiment pas le bon moment, proteste-t-il de sa voix grave, ce qui me procure de doux frissons.
Je dépose mes choses sur son bureau, relève sa robe de sorcier et m’assoie sur ses genoux. Il ouvre sa bouche, mais je profite de cette occasion pour capturer ses lèvres avec les miennes.
- Tu as entendu ce que j’ai dit nous n’avons pas le temps, insiste-t-il en fronçant les sourcils.
- J’ai eu quelques pensées perverses, je suis déjà prête et nous n’avons pas besoin d’enlever nos vêtements.
Pour préciser mon explication, je prends une de ses mains et la guide vers mon entrejambe. Ses yeux s’écarquillent lorsqu’il remarque que je n’ai pas de petite culotte et que je suis très humide.
- Ça explique ton air absent, murmure-t-il plus pour lui-même.
- Tu devrais me mettre en détention ce soir, pour avoir osé t’ignorer.
Je suis certaine qu’il a compris le double sens de ma phrase quand il me fait un sourire en coin. Sans perdre un autre instant, je mets la main dans son boxer et commence à le caresser. Il cède finalement à la tentation, me rapproche et on s’embrasse avec la même passion dévorante.
Grâce à mon bras qui est entre nos corps, je sens les battements de son cœur s’accélérer, le rythme est maintenant semblable au mien. Puisque les secondes sont comptées, dès qu’il se sent prêt, il pose ses mains sur mes hanches pour me soulever, je le positionne et en me faisant redescendre, il entre doucement en moi. Après avoir gémi à l’unisson, je mets mes bras autour de son cou et on commence les mouvements de va-et-vient.
Severus jette un œil à l’horloge, son expression me fait tourner la tête et je remarque les ombrages en dessous de la porte, signifiant que des élèves sont déjà en train d’attendre. En se regardant de nouveau, il pince ses lèvres et je comprends tout de suite qu’on doit garder le silence le plus possible. Je me sens stupide d’avoir oublié de faire un sort d’insonorisation.
On augmente la vitesse, en concentrant nos efforts pour ne pas gémir. Un intense plaisir grandit en moi, puis tous mes membres tremblent pendant que je tente désespérément d’étouffer le son qui menace de briser la barrière de mes lèvres, éliminant le reste de mes pensées à peine cohérentes. Maintenant il me serre encore plus fort, je sens que ses muscles se contractent et qu’il se déverse en moi en pressant sa bouche sur mon épaule, probablement pour ne pas crier. Toujours l’un contre l’autre, on s’accorde un moment pour se calmer.
- Tu dois partir, murmure-t-il sur un ton un peu sévère, en me mettant debout.
- Je ne suis pas certaine d’en avoir la force, je me sens trop molle, surtout mes jambes.
- J’ai ce qu’il faut.
Severus va dans sa réserve de Potions et revient vite avec deux fioles. On l’avale et je me sens bientôt beaucoup plus énergique. Comme d’habitude, je ramasse ma baguette et arrange notre apparence et notre odeur à l’aide de quelques sortilèges, pour ne pas éveiller les soupçons sur notre relation. Je fouille dans mon sac et j’enfile ma petite culotte.
- J’aurais presque aimé t’imaginer rester comme tu étais, chuchote-t-il avec un air un peu déçu.
- Ce serait un peu indécent, je dois prendre les escaliers pour mes déplacements dans l’école et les sorciers de l’étage du dessous pourraient en voir plus qu’ils ne devraient…
J’essai de ne pas rire en voyant les différentes expressions qui se succèdent sur son visage, puis je tire sur le collet de sa robe de sorcier pour l’obliger à se pencher pour lui donner un bref baiser, j’attrape mon sac et je déverrouille la porte.
- Ne soyez pas en retard pour votre détention, sinon vous perdrez des points, grogne-t-il.
- Oui, Professeur.
Je dois presque lutter pour ne pas sourire, parce que je ne peux pas exprimer ma joie devant autant de témoins. Je sais qu’il dit ça pour justifier l’attente aux élèves qui entrent dans la classe, tout en acceptant la suggestion que j’ai faite plus tôt. Pourtant, je suis certaine que personne n’aurait osé le questionner.
Je me dirige vers l’extérieur pour mon cours de Soins au Créatures Magiques avec Gobe-Planche, je m’arrête devant la cabane du garde chasse, car il pleure en sortant avec de grosses valises, qu’il laisse tomber par terre avant d’aller en chercher d’autres.
- Me faire ça a moi, j’ai passé la majorité de ma vie ici, fulmine-t-il.
- Ombrage est une calamité pour tous les enseignants, pas juste avec ceux qu’elle met à la porte. Je suis certaine qu’elle n’a même pas une seule bonne raison pour vous.
Je pensais aussi aux nouvelles responsabilités qu’elle exigeait, je déteste que Severus et ses collègues soient dorénavant obligés de faire des rondes le soir. Ils évitent de le faire uniquement lorsqu’ils supervisent des détentions, mais aucun ne se permet d’être injuste envers leurs élèves.
- Quelqu’un devrait lui faire payer pour son mauvais comportement…
- Hein ? demande Hagrid, visiblement confus tandis qu’il essuie ses larmes.
- Vous n’avez plus rien à perdre, qu’est-ce qu’elle pourrait vous faire de plus ? Sûrement pas vous envoyer à Azkaban.
Je m’éloigne pour rejoindre la classe et j’espère qu’il va décider de faire quelque chose pour se venger. Ma professeure me fait un sourire, elle pense peut-être que j’ai simplement tenté de réconforter le demi-géant. Je lui fais un signe de tête avant de commencer la tâche que nous avons à faire.
Après le cours, je me dirige vers l’école, mais comme la plupart des élèves à côté de moi, je fige sur place lorsque je vois Ombrage et Hagrid, ils ont l’air de se crier des insultes.
- Partez et n’approchez pas de mes animaux quand je ne serai plus là, grogne-t-il.
- Ces horribles créatures ne vous appartiennent pas, mais je n’ai pas l’intention de m’en occuper, grimace-t-elle.
- Horrible ? Oh si je me retenais pas… marmonne Hagrid.
- Des menaces, à moi ?
Je ne suis pas inquiète quand Ombrage s’arme de sa baguette pour lui jeter des sorts, même si je trouve qu’elle exagère. Je me souviens d’avoir lu quelque part qu’il fallait beaucoup d’attaquant en même temps pour que les sortilèges aient de l’effet sur les géants, par chance ça semble aussi être le cas pour lui.
Je suis presque sur le point de l’encourager à se défendre, lorsque le garde chasse perd apparemment patience, puisqu’il avance vers elle rapidement, l’agrippe par la taille avec une de ses énormes mains et la soulève dans les airs.
- Lâchez-moi tout de suite, espèce de grosse brute débile !
Après avoir fait quelques pas, il la laisse tomber sur un tas de fientes d’Hippogriffe. J’éclate de rire, comme tous les autres. Je manque presque de souffle quand elle tente de se relever, mais glisse et se retrouve à plat ventre, salissant d’avantage ses vêtements roses.
- Vient Crockdur, ordonne le demi-géant.
Le gros chien se dirige d’abord vers Ombrage, lève la patte et urine sur elle avant de rejoindre son maître. Pendant que je m’esclaffe d’avantage et qu’ils s’éloignent à grandes enjambées, je souhaite que cette bête reçoive un bon repas en récompense.
- Ne restez pas planté là, aidez-moi bande d’imbéciles !
- Désolé, madame la Directrice, mais nous ne devons pas arriver en retard à notre prochain cours. C’est dans les règlements de l’école, comme vous devez sûrement le savoir, réplique un sorcier près de moi.
C’était évident que la plupart d’entre nous essayait de garder un air sérieux, mais après une autre tentative pour se remettre debout, elle retombe et cette fois-ci, son visage n’est par épargné. On pouffe de rire, puis on se dirige vers les grandes portes de Poudlard avant qu’elle n’ait le temps de trouver qui avait osé lui donner cette excuse ou pire encore, qu’elle commence à nous jeter des sorts.
Le reste de la journée se passe normalement, après le repas du soir, je passe à l’infirmerie pour prendre quelque chose avant de me diriger à ma chambre pour me préparer. Je vais ensuite à la salle de mon amoureux et je fais tous les sortilèges nécessaires, incluant celui pour insonoriser la pièce.
- Tu es un peu en avance, dit-il sans lever la tête.
Il a préparé une potion, de manière à prétendre que je l’avais fait, au cas où quelqu’un viendrait nous déranger. Je sais que, normalement, personne ne dérange les professeurs lors d’une détention, mais Ombrage se fait un malin plaisir à les importuner. Toutefois, je crois qu’elle restera tranquillement dans ses appartements ce soir, après ce qui lui est arrivé aujourd’hui. Je dépose mon sac et ma baguette sur un bureau avant de m’approcher du chaudron bouillonnant.
- Bien sûr, j’avais très hâte d’obéir à toutes tes requêtes, mais j’ai une autre petite surprise pour toi.
Il détourne enfin son attention de sa potion et me regarde avec un air soupçonneux. J’enlève ma robe de sorcier pour lui montrer ce qu’il a en dessous. Son expression ne révèle rien, comme ce qui est souvent le cas. Je me demande si des questions lui passent par la tête ou s’il aime ce qu’il voit. C’est probablement les deux, donc je m’explique.
- Au début de l’année, j’avais considéré échouer délibérément mes ASPIC pour pouvoir rester un an de plus à Poudlard, mais j’ai eu une bien meilleure idée, je vais devenir l’assistante de l’infirmière.
- J’avoue que c’est moins stupide que de te faire passer pour une idiote à tes examens, mais il n’y a aucune chance que la Directrice accepte de payer une autre employée, fit-il les sourcils froncés.
- Je ne serai pas payé la première année, ce sera pratiquement juste de la formation, mais Pomfresh m’a dit que je vais pouvoir m’occuper des cas les plus simple, comme de faire des bandages ou d’appliquer les onguents aux patients.
- Vous en avez déjà parlé ?
- Oui, tout a commencé un jour après une partie de Quidditch, j’étais assise au pied du lit d’un blessé quand j’ai entendu l’infirmière marmonner. Elle disait ne plus avoir autant d’énergie qu’avant et qu’une autre assistante ne serait pas de trop.
- Ne soit pas ridicule, que feras-tu si jamais nous ne sommes plus ensemble l’an prochain ? Tu ne peux pas choisir cette carrière uniquement pour rester avec moi, proteste-t-il sèchement.
- J’ai bien réfléchi pendant plusieurs mois, ce n’est pas une décision prise à la légère. J’ai toujours aimé venir en aide aux gens, donc ce sera très satisfaisant comme travail, je serai nourrie et logée. Avoir la possibilité de poursuivre beaucoup plus facilement ma relation avec toi est un bonus.
Ses yeux fixent maintenant l’uniforme que j’ai emprunté à l’infirmerie, je commence à tourner sur moi-même pour lui faire voir comment il me va, mais Severus est soudainement dans mon dos et ses bras m’enlacent fermement. J’ai peur qu’il me repousse et qu’il tente de me faire changer d’avis. Je me presse d’avantage sur son corps en posant les doigts sur les siens et mes craintes sont vite oubliées lorsque je ressens son érection.
- Je sais exactement ce qu’il faut faire pour régler le problème qui enfle dans ton pantalon.
Son emprise se relâche quand il comprend que j’essaie de me retourner, je lui retire sa robe de sorcier et son boxer avant de le faire asseoir sur un bureau. Mes lèvres s’étirent en un sourire, je m’avance et l’embrasse d’abord doucement, puis passionnément. Mes doigts se promènent sur son torse, ses bras et ses épaules pendant qu’il fait la même chose.
Je descends en déposant quelques baisers ici et là avant de me mettre à genoux et de prendre son membre en bouche. Il plonge les mains dans mes cheveux en même temps qu’un gémissement rauque s’échappe de sa gorge. Chaque fois que je le caresse langoureusement, je sens ses doigts se contracter de plus en plus.
Après un moment, il m’arrête, me relève et s’occupe de m’enlever l’uniforme blanc. Mes sous-vêtements rejoignent bientôt la pile de vêtements sur un bureau et il me fait ensuite m’étendre dessus. Il fait habituellement plus froid dans les cachots, mais aujourd’hui le gros chaudron nous réchauffe plutôt bien. C’est encore mieux quand il se penche à la hauteur de mon ventre et qu’il commence à me donner du plaisir avec sa langue. Je ne peux pas m’empêcher de bouger, presque au même rythme que lui, tout en respirant plus vite à chaque instant. Soudain, il me remet debout et regarde l’uniforme.
- Tu pourrais le remettre ?
- Pourquoi, tu as changé d’avis, tu veux que je parte ?
- Allez, c’est un ordre, dit-il.
- Tout de suite, Professeur.
Avec un sourire amusé, je lui obéis. Il me regarde un moment, pour ensuite mettre une main dans mon dos, me forçant à m’incliner. Mes bras sont maintenant sur le bureau et il se trouve derrière moi. Il relève le tissu blanc et le laisse tomber sur mes fesses. Mon amant place ses mains sur mes hanches et entre en moi. J’agrippe le rebord du pupitre et je commence à gémir.
Ses coups de reins augmentent de vitesse progressivement. Il déplace ses mains, une entoure ma taille en me serrant contre lui et l’autre se glisse sous l’uniforme pour venir me caresser un sein. Je me sens bien dans ses bras, tandis qu’il continue les mouvements de va-et-vient. J’arrive finalement à l’extase sans me gêner pour crier son nom, puis c’est son tour. Notre respiration se calme un peu, puis Severus me retourne et m’embrasse.
- Enfile cet uniforme de temps en temps durant les prochaines semaines et je vais sûrement arriver à accepter encore plus facilement ton choix de carrière.
- Tout ce que vous voudrez, Professeur.
Je suis heureuse qu’il soit excité en me voyant dans ces vêtements et je vais me faire un plaisir de le remettre très souvent. Je vais sérieusement réfléchir à une excuse valable, pour que je mérite de venir chaque semaine en détention pour le reste de l’année.
- L’an prochain, est-ce que tu vas me permettre de te faire quelques fractures avec une formule, pour me pratiquer à en guérir ?
- Hors de question !
- Ne fait pas cette tête, je blaguais !
Il plisse les yeux, visiblement incertain, j’éclate de rire et lui caresse le bras dans l’espoir de lui faire oublier cette mauvaise plaisanterie. Pauvre Severus, il sera peut-être un peu craintif lorsque je vais apprendre comment réparer les os durant ma formation.
FIN