Fic SGA Merry Merry Challenge.

Dec 29, 2008 22:14

Fandom : Stargate Atlantis

Titre : Stand by your man
Pairing : McShep
Rating : PG
Thème : #22 - Séparés pour les fêtes
Nb de mots : 2500 environ
Note : écrit pour le Merry Merry Xmas Challenge de frenchdrabble
Avertissements : Personnages OOC. Désolée. XD. Spoilers jusqu'à la fin de la saison 4. Approximativement.



« Vous êtes qui ?! » John Sheppard était tellement déconcerté par la question du petit garçon qui venait de faire irruption dans la pièce qu'il n'y répondit pas immédiatement. « Vous êtes qui et qu'est-ce que vous faites dans notre maison ? »

Il reconnaissait son neveu des photos que son frère lui avait envoyé. C'était son aîné, Patrick.
« Salut Patrick, » répondit-il enfin avec le sourire qui avait amadoué plus d'un chef de village de Pegasus. « Je suis ton oncle John. »
- Non, c'est pas vrai ! Mamaaaaaan ! »

Karen - et Dave - arrivèrent en courant pour voir ce qui faisait hurler leur progéniture.

« Ce menteur dit que c'est mon oncle mais c'est pas vrai et il veut voler la télé ! »
Dave lui jeta un regard noir.
- John, qu'est-ce que tu as fait ?! »

John soupira... Ces vacances de Noël commençait merveilleusement bien. Il aurait dû s'en douter.

--x--

John et Rodney devaient initialement passé les fêtes chez Jeannie qui les avait invités. Mais bien sûr, rien ne s'était déroulé comme prévu et la galaxie Pegasus ne faisait pas la trêve des confiseurs. Rodney dût annuler son séjour sur Terre pour aider leurs alliés de PX-quelque chose à recharger leur bouclier défectueux.

John ne s'était pas senti de se rendre seul chez la sœur de Rodney. C'était trop bizarre. Il avait donc accepté l'invitation de son frère. Il avait après tout promis de rester en contact avec lui et d'essayer d'améliorer leur relation. C'était une occasion aussi bonne (ou mauvaise) qu'une autre.

Bien sûr, quelques heures seulement après qu'il ait envoyé l'email annonçant sa venue à son frère, Rodney était arrivé dans son bureau pour lui dire qu'il n'avait pas à jouer les réparateurs cosmiques et qu'ils pouvaient passer toute la semaine dans un hôtel canadien à s'envoyer en l'air et à manger de l'horrible tofurkey.

Il ne pouvait pas faire faux bond à Dave. Rodney ne pouvait vraiment pas venir avec lui rencontrer sa famille, à partir de là, sa permission était plus ou moins gâchée.

--x--

Patrick et son petit frère Brian l'avaient immédiatement pris en grippe. C'était la première fois que cela lui arrivait. Parce que même s'il n'avait pas l'attrait d'un Mckay ou d'un Zelenka pour les gosses de Pegasus, il était le pilote cool avec les lunettes de soleil comme dans les films sur Terre. Le pire qui lui était arrivé précédement était d'être relégué à l'arrière plan, et c'était uniquement parce que Ronon s'était battu avec un Presque-Ours pour sauver le groupe d'enfants en question.

Brian n'était pas si terrible quand il était seul. On pouvait même dire qu'il était gentil. Mais dès que son grand-frère était dans les parages, John avait à faire à deux monstres diaboliques.

Dave et Karen lui avaient plusieurs fois présenté leurs excuses mais cela ne changeait pas le fait qu'il n'aimait pas dormir avec des batraciens et qu'il avait tout intérêt à fermer sa porte et ses fenêtres s'il ne voulait pas de mauvaise surprise à son retour.

Le seul bon point de l'hostilité dont ses neveux faisaient preuve était que par comparaison, sa relation avec Dave allait plutôt bien. Quand ils parlaient, il n'y avait plus que cinquante pour cent de chances que cela finisse en dispute, et les probabilités en faveur de la paix s'améliorait chaque jour un peu plus.

Il ne s'était pas senti aussi stressé depuis la dernière fois qu'il avait été capturé par les Genii. Il avait l'impression d'être en territoire ennemi sans son équipe et sans possibilité de renforts. Il était seul avec au mieux un autochtone qui se demandait encore s'il faisait bien de l'aider. Personne ne viendrait et il était condamné sans remise de peine. Dix jours à ce tarif et l'assaut d'un vaisseau Wraith lui paraitrait comme une bénédiction.

Il parlait à Rodney tous les soirs, et essayait de présenter la situation sous une forme amusante. Rodney étant qui il était, n'était pas dupe et proposa plus d'une fois au Lieutenant-Colonel Stoïque de lui offrir un billet d'avion pour le Canada.
« Arrête de jouer les martyrs et prends l'avion. Jeannie et Mads adoreraient te voir. Et Kaleb ne serait sans doute pas contre voir quelqu'un qui pour m'éloigner un peu de chez lui. »
- Ça, je veux bien le croire. L'expérience Rodney Mckay 24/24 doit être un peu trop intense pour un novice.
- Pff, ces profs d'Anglais n'ont rien dans le ventre.
- Bien sûr...
- Alors, tu viens ?
- J'aimerais, mais j'ai promis à Dave et on commence à parler...
- Et tu passes des vacances horribles. L'idée est de se détendre pendant le peu de vacances qu'on a. Tu es encore plus stressé qu'à Atlantis.
- N'exagèrons-rien quand même.
- N'oubliez pas que je vous connais par cœur Colonel Sheppard. Arrête d'être complètement stupide et prouve que tu as une cervelle pour une fois. »

Au dîner ce soir là, Patrick avait l'air bien trop heureux pour que cela présage quoi que ce soit de bon pour John.
« Maamaaaaan, » geignit le gamin alors que les desserts étaient servis, « c'est quoi deux chiards complètement niais et pourquoi ils ont été bercés trop près du mur ? »
John reconnut immédiatement les mots que Rodney avait utilisés un peu plus tôt pour décrire Patrick et Brian. Il savait déjà comment tout ça allait finir.
« John ! » aboya Dave, « non mais ça va pas ? »
- Quoi ? Il n'aurait pas entendu ça s'il n'avait pas été en train d'espionner mes conversations privées.
- Oh alors comme ça, c'est normal d'insulter mes enfants tant qu'ils n'entendent pas ?
- Ce n'était pas mes mots mais ceux de mon correspondant et tu dois bien te rendre compte que ce ne sont pas les enfants les mieux élevés... je me suis réveillé avec une portée de lézard dans mon lit hier !
- Ne me dis pas comment élever mes enfants, tu n'en as pas et tu...
- Oh crois moi, après avoir vu les tiens, n'importe qui refuserait d'en avoir. »

John fit son sacs juste après être sorti de table en trombe. Ce n'était pas sans lui rappeler son adolescence dans cette même maison et à l'époque aussi, s'échapper avait semblé la seule solution. Il pourrait prendre un avion demain matin et être chez les Miller avant le lendemain.

Mais au petit-déjeuner, les enfants s'excusèrent, préparés et poussés par Karen et un regard de son frère lui fit comprendre qu'il avait intérêt à faire de même. John s'exécuta et annula son taxi.

La trêve ne dura que vingt-quatre heures.

--x--

Le jour suivant, Karen avait prévu une sortie à la patinoire. John ne voulait pas savoir ce qu'il en coûtait de maintenir la glace dans cette région des états-unis. Le patin à glace n'était pas son fort et il fit l'erreur de le dire à sa belle-soeur. En voyant le sourire amusé de Patrick, il sut que la matinée serait très longue.

La patinoire était l'enfer tel qu'il le concevait. Froid, oui, mais l'enfer sur Terre. Ses fesses lui faisaient un mal de chien, il avait une migraine et s'il avait eu une arme avec lui, il aurait tiré dans cet horrible haut-parleur qui crachait ces horribles chansons de Noël.

Il pensait déclarer sa défaite et courir au café prendre un chocolat chaud. Y aller seul serait pathétique à son âge, mais c'était encore préférable à se briser une jambe pour amuser ses neveux. Il avait fait signe à Nancy de l'autre côté de la patinoire quand il entendit une voix de petite fille l'appeler.
« Oncle John, Oncle John ! »
La petite Madison glissait vers lui comme une petite fusée, elle semblait être née sur la glace. Il était tellement surpris de la voir là, qu'il oublia où ses pieds étaient et attérit une fois de plus sur ses fesses. Maddy rit, mais contrairement à ses neveux, ce n'était pas méchant, et elle se jeta dans ses bras.
« Surprise ! »
Pour une surprise, c'en était une.
« Mads, hello. Qu'est-ce que tu fais là ? Et où sont tes parents ?
- Ils sont à l'hôtel, Oncle Mer voulait te trouver alors on est parti. Oncle Mer avait une télé qui disait par où t'étais. »

Soit Rodney avait fait passer un localisateur hors de Cheyenne Mountain en douce soit il l'avait fabriqué chez les Miller. Typique.

« Qu'est-ce que tu fais par terre ?! »

Les marques de civilité n'étaient toujours pas rentrées dans les habitudes de Mckay. Probable que cela ne changerait jamais.

« A ton avis ? » répondit John alors que Madison s'écartait pour lui permettre de se lever. Rodney lui tendit une main, qu'il prit avec reconnaissance. Il n'était pas sûr qu'il aurait pu se relever autrement.
- Qu'est-ce que j'en sais ? Peut-être que tu as décidé que c'était le meilleur moyen d'apitoyer de jeunes mères de famille pour les séduire, Kirk.
- Ah, ah. Tu aurais dû perdre tes mauvaises blagues dans l'avion.
- Est-ce que tu sais au moins patiner ? » demanda Rodney en le voyant tituber et en le rattrapant de justesse. « Oh mon dieu, mais est-ce que tu cherches vraiment à te tuer par tous les moyens ou est-ce que tu veux juste voir ce qui me poussera définitivement à la crise cardiaque ?! »
- Waouh, du calme, Mckay. C'est juste une patinoire.
- Juste une patinoire ?! Tu as une idée du nombre d'accidents qui arrivent sur la glace ?!
- Rodneeey.
- Non mais sérieusement, s'ils t'emmènent sur une patinoire, ils pourraient au moins t'apprendre.
- Je peux lui apprendre, Oncle Mer ? Je peux dis ? » Rodney roula des yeux, ce qui fit rire la petite fille. « Bien sûr, Madison. Tu ne crois quand même que je vais m'occuper moi-même de cet imbécile ? »

John sourit, il connaissait suffisamment Rodney Mckay pour savoir qu'il serait derrière à énoncer cinquante conseils sur un ton agacé et hautain, et pour le rattraper si besoin.

« Bonjour. Y-a-t-il a un problème ? »

La voix posée de Karen était un peu inquiète.
« Vous voulez dire excepté le fait de laisser un novice sans surveillance ? » aboya Rodney en réponse.
- John est un peu maladroit mais je suis sûre qu'il n'a pas fait de mal à votre fille, elle...
- Bien sûr qu'il n'a pas fait de mal à Madison. Vous êtes stupide ou vous le faites exprès ?
- Mckay..., » intervint John qui ne voulait pas que la rencontre se transforme en troisième guerre mondiale. « Il n'y a pas de problème Karen. Madison et Rodney ont décidé de m'apprendre à patiner. »
- Tu les connais, » fit Karen en clignant des yeux, étonnée et pas impressionnée.
- Je travaille avec Rodney.
- Mais c'est Dr Mckay pour vous et votre engeance démoniaque.
- Rodney !
- Oncle John et Oncle Mer travaillent aussi avec ma Maman, » continua Madison comme si de rien n'était. Le tempérament Mckay l'avait habitué à ce que les cris soient juste une forme de communication comme les autres. « et même qu'elle va parfois très très très très loin avec eux. »
- Et vous habitez la région ? » Demanda sa belle-sœur. « Quelle coïncidence ! »
- Ah ! Est-ce que j'ai l'air d'être un de vos Américains amateurs de rodéos et d'armes à feu ?
- Ils sont canadiens, Karen, » répondit John pour éviter que le sang ne coule.
Karen était dubitative, et John imaginait sans mal pourquoi : Rodney n'était pas vraiment à l'image de ce qu'on imaginait des habitants de ce pays.
- On est venu voir Oncle John, » expliqua Madison très sérieusement. « Maman a dit qu'on pouvait pas le laisser tout seul avec des méchants et qu'il fallait aller le sauver. »
John rit nerveusement, une fois n'était pas coutume, en voyant le visage de Karen se fermer.
- Je suis sûr que ce n'est pas ce que Jeannie a dit. » essaya-t-il.
- Bien sûr que non, » répondit Rodney, « mais Madison n'a pas le droit de répéter les gros mots. »

John donna un coup de coude dans les côtes de Mckay qui lui lança un regard noir mais se tut. Karen était furieuse mais dieu merci, Dave n'était pas là.
« Rodney et Madison vont s'occuper de moi, Karen. Tu peux retourner avec les garçons. »
Karen ne se fit pas prier et les laissa sur le coin de glace après lui avoir dit qu'ils partiraient dans trente minutes, avec ou sans lui.

« J'espère que tu as une bonne explication, Mckay. Parce que même pour toi, c'était vraiment grossier. Karen est ma belle-sœur je te rappelle. »
- Et grâce à elle, tu as passé une semaine horrible. Je ne vais pas m'excuser. Elle devrait mieux tenir ses horribles mômes.
John soupira, quand Rodney était comme ça, on ne lui faisait pas changer d'avis facilement.
- Qu'est-ce que vous faites là ?
Rodney rougit et rentra sa tête dans ses épaules avant de grommeler quelque chose d'inaudible.
- Qu'est-ce que tu dis ?
Mais c'est Maddy qui répondit en lui frappant le bras en riant.
- C'est Noël, gros débilou.
- Hu ?
- Jeannie trouve qu'il est très important de passer les fêtes de Noël avec sa famille, » commença Rodney mal à l'aise. « Quand elle a su comment les choses se passaient ici... Elle a décidé qu'on viendrait tous. Mahomet et la montagne... »
- Oncle Mer voulait nous laisser à la maison mais je voulais venir aussi te voir Oncle John !
Rodney était définitivement embarrassé, il évitait de croiser son regard. « Je n'allais pas te laisser derrière les lignes ennemis tout seul... je... voulais être avec toi. »
John était plus que touché mais ce genre de conversations était vraiment trop inconfortable.

- Je crois que tu ferais mieux la montagne, Mckay, » répondit-il sur un ton très sérieux après quelques secondes de silence, provoquant les rires de Madison et un regard noir - mais soulagé - de son partenaire, qui haïssait ce genre de conversations autant que lui.
- Si ce sont tous les remerciements que je peux espérer, je ne me donnerai pas tout ce mal la prochaine fois.
- Si ta chambre est suffisamment éloignée de celle de ta sœur et de sa famille, tu auras tes remerciements. » La lueur dans les yeux de Rodney indiquait que si ce n'était pas déjà le cas, ce le serait bientôt. « En attendant, tu as une leçon de patins à donner. »

Madison lui prit une main, Rodney prit l'autre et tous les trois essayèrent de faire le tour de la glace. Rodney aboyait ses ordres, et le traitait de tous les noms à chaque fois qu'il n'était pas assez rapide pour les exécuter, Madison était toute aussi directive, mais la main de Jeannie était visible dans les encouragements qu'elle lui donnait aussi. John tomba plusieurs fois encore avant de réussir à tenir debout sur la glace plus de deux minutes à la suite.

Lorsqu'ils retrouvèrent Jeannie et Kaleb pour un chocolat chaud au café de la patinoire, il avait mal un peu partout, et il était aussi épuisé qu'après une séance d'entraînement avec Ronon mais il n'aurait échangé sa place avec personne.

fics, fics:sga

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