Arbre à drabbles d'hiver !
Vous avez remarqué, la nature sort doucement de son long sommeil hivernal... quelques timides fleurs pointent le bout de leur nez entre un coup de gel et une bourrasque. Quant à nous, pauvres bipèdes, on peine à sortir la tête de l'eau après les fêtes et à réveiller notre créativité engourdie par le froid
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Milo tressaillit. Un hoquet lui échappa, suivi d’un rire ; le Verseau se renfrogna.
« Oh, Camus… Connaître ces mots ne suffit pas, tu sais ? »
Le Scorpion termina sa bière, s’en ouvrit une autre. La lumière blafarde d’un croissant de lune traversa les nuages.
« Tu ne peux pas en vouloir à Shion de t’avoir à l’oeil. Surtout avec ta sale tendance à faire cavalier seul.
-Tant de méfiance pour si peu.
-Reconnais quand même que…
-Mon allégeance se porte très bien, Milo. »
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« Tout est de ma faute », songeait-il, en aidant les victimes de son incurie. Souvent, celles-ci le remerciaient d'un sourire ; il baissait alors la tête, pour cacher ses larmes.
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J’ai encore la peau trop tendre, pensa-t-elle, désabusée. Et la tête aussi.
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A n'importe qui d'autre, Shura aurait opposé une fin de non-recevoir. Mais pas à Mü :
« Je ne me suis pas posé la question.
- Je vois. » fit l'Atlante en détournant brièvement le regard. Puis :
« Il le sait ?
- Je suppose. »
C'était au tour de Shura de regarder ailleurs mais Mü insista :
« Et il l'accepte ? »
Ils se dévisagèrent en silence avant que Shura répondît lentement :
« Qu'il l'accepte ou non n'aura, à ce moment-là, plus la moindre importance. »
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"Ferme la porte !" ordonne Al, avant d'adresser un regard de reproche à Edouard... "Grand-frère, tu lui as fait peur..."
A peine relâché le chat jaillit comme un boulet de canon et va se réfugier en haut de l'armoire, d'où il toise Ed avec une malveillance calculatrice que ce dernier lui rend bien.
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Shun sourit à cette pensée. “ Prédécesseurs ” ?
Ainsi il avait fini par trouver sa place. Tout naturellement, sans heurt ou âpres négociations, sans même l'avoir voulu, il était devenu Pope. La charge aurait dû lui paraître écrasante mais d'une manière qu'il ne s'expliquait pas, il l'acceptait le cœur léger.
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L'adolescent s'éloigna d'un pas fatigué et les reins douloureux en direction des beaux quartiers. Non, jamais son père ne saurait. Ou du moins, jamais n'aurait-il la confirmation que son futur chevalier de fils était semblable à ces dégénérés qui pourrissaient sur leur pal en place publique. Il ne pensait pas que Gringen lui infligerait un tel châtiment s'il venait à savoir. Pas vraiment. Mais qui pouvait en être sûr ?
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Il se souviendrait toujours du rire de Draye et de la bourrade qui l'avait accompagné. Il n'y avait pas eu de punition, et son culot avait été la base d'une amitié inébranlable.
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Il ne garde pas le chat ("Citrouille ? Je pense tu devrais plutôt l'appeler Créature de l'enfer", râle Ed) enfermé évidement, le laisse partir... mais il revient, et le soir, quand il est seul, Al l'amadoue progressivement, le convainc de s'approcher toujours un peu plus près...
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Non. Non, non, non.
« Oui. » Répondit Sybil, bravement devina Angelo en avisant sa pâleur et son dandinement nerveux. Il soupira : lui-même n’avait pas conservé un souvenir impérissable de son intronisation par Shion. Malgré ses manœuvres, le vieux salopard n’avait jamais fait preuve d’un enthousiasme débordant à son égard.
Sur le papier, Saga c’était moins pire. Mais sur le papier seulement : le Grec ne portait pas Sybil dans son cœur.
« Ecoute : tu souris, tu mets la main sur le cœur, tu jures et tu t’en vas.
- C’est tout ? Promis ? »
Angelo hocha la tête. Et de croiser, discrètement les doigts au fond de sa poche.
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Curieusement, plus Mahiru essayait de se rappeler de ce qu’ils avaient fait ensemble, moins les souvenirs lui revenaient en mémoire. Mais au fait… c’était quoi déjà son nom?
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- Eskiath. Ringil Eskiath.
- Jamais entendu. Et vous l’écrivez… ? »
Gil épela patiemment son nom pendant que la fille s’appliquait à former les lettres. Trop jeune. Oui, voilà, c’était sûrement ça. Qu’est-ce qu’une gamine à l’abri dans la capitale impériale pouvait bien se rappeler de la guerre contre les lézards ?
« La chambre du rez-de-chaussée. Il y a déjà deux personnes.
- Et pourquoi pas l’une de celles à l’étage ? »
La fille éclata de rire :
« Elles sont réservées à nos clients de marque ! »
Gil ouvrit la bouche puis la referma. Une légende, hein… Mon cul, oui !
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Heian avait attrapé le pauvre brigand, qui avait osé sous-entendre auprès de ses complices une similitude avec l’ordre de combattants.
Ses griffes menaçaient de percer la peau fragile du cou du malheureux, et ses crocs ne demandaient qu’à se planter dans sa carotide. Un grondement sourd s’échappait du fond de sa gorge.
L’homme semblait se liquéfier entre ses doigts, voyant des chances de survie s’amincir de seconde en seconde.
“Plus JAMAIS tu m’insultes comme ça !”
La nuque du pauvre homme émit un craquement fatidique dans la main du diable, et son corps tout entier se relâcha.
“T’en auras plus l’occasion, connard.”
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- Répond, mon ami, se contenta de répéter Tirion avec cette froide rigueur de paladin têtu qu'il était.
Eitrigg renifla avec un sourire et dû probablement faire appel à ses longues années d'expérience en politique pour répondre :
- Y en a des biens...
- Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?
- Tu sais, humain, si tu as envie qu'on se batte tu peux te contenter de le demander sans chercher de prétextes...
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