réponse défi 12, "Le silence des confessions avortées", saiyuki (homura/shien/zenon), PG
Titre: Le silence des confessions avortées
Auteur: drakys
Défi: 12
Temps utilisé: ~50 minutes
Fandom: saiyuki
Pairing: triangle homura/shien/zenon-ien
Rating: PG
Disclaimer: kazuya minekura à la base, dentsu inc et studio pierrot pour la peine
Notes: 3 x 100 mots. dédié à plume_de_plomb, pour qui j'écrirai un jour un vrai shien/zenon décent! XD ha ha, gros titre pompeux pour rien!
Le silence est lourd dans l'air, plein des conversations qui périssent avant de naître. Homura leur jette un regard ennuyé, menton appuyé dans sa main comme il les accuse silencieusement de rester de glace. Il réprime ses soupirs irrités, détourne les yeux et se lève enfin, incapable d'en supporter plus.
Ses deux subordonnées sont aussitôt sur pieds, prêts à le suivre jusqu'au bout du monde, au fond de l'enfer, à la naissance de ce nouveau paradis promis et il lève une main pour les en dissuader.
"Non", dit-il simplement pour ne pas qu'on le suive.
Qu'ils restent donc seuls ensemble.
Zenon se lève et se rassoit presque aussitôt que le Non tombe. Ses doigts jouent avec son briquet, il l'ouvre du pouce et fait briller la flamme le temps d'y allumer sa cigarette. Une longue bouffée de fumée brouille l'air d'une brume temporaire et il lance un regard à l'autre dieu.
Encore debout, le regard de Shien reste peut-être sur la silhouette qui a disparu, mais que sait-il au fond de ce que les yeux presque entièrement refermés épient? Homura, ou le vide, ou le silence lui-même.
Zenon se détourne, incapable de supporter ce regard qui n'est pas pour lui.
Quand Homura disparaît, son regard le suit encore comme une caresse qui n'a pas lieu d'être. Il sent sur lui un autre regard et l'odeur du tabac étire ses lèvres en un sourire bien mince. Il sent cet autre regard l'abandonner et Shien enfin se détourne du fantôme de la présence d'Homura.
Il se rassoit sans bruit et regarde ce qu'il reste de thé dans sa tasse, posant ses doigts légèrement sur la porcelaine d'un blanc trop pur.
Ils retombent dans ce même silence, plein des conversations mortes avant d'avoir vu le jour.
Le silence lourd des confessions jamais faites.
(06 février 2007)
Auteur: drakys
Défi: 12
Temps utilisé: ~50 minutes
Fandom: saiyuki
Pairing: triangle homura/shien/zenon-ien
Rating: PG
Disclaimer: kazuya minekura à la base, dentsu inc et studio pierrot pour la peine
Notes: 3 x 100 mots. dédié à plume_de_plomb, pour qui j'écrirai un jour un vrai shien/zenon décent! XD ha ha, gros titre pompeux pour rien!
Le silence est lourd dans l'air, plein des conversations qui périssent avant de naître. Homura leur jette un regard ennuyé, menton appuyé dans sa main comme il les accuse silencieusement de rester de glace. Il réprime ses soupirs irrités, détourne les yeux et se lève enfin, incapable d'en supporter plus.
Ses deux subordonnées sont aussitôt sur pieds, prêts à le suivre jusqu'au bout du monde, au fond de l'enfer, à la naissance de ce nouveau paradis promis et il lève une main pour les en dissuader.
"Non", dit-il simplement pour ne pas qu'on le suive.
Qu'ils restent donc seuls ensemble.
Zenon se lève et se rassoit presque aussitôt que le Non tombe. Ses doigts jouent avec son briquet, il l'ouvre du pouce et fait briller la flamme le temps d'y allumer sa cigarette. Une longue bouffée de fumée brouille l'air d'une brume temporaire et il lance un regard à l'autre dieu.
Encore debout, le regard de Shien reste peut-être sur la silhouette qui a disparu, mais que sait-il au fond de ce que les yeux presque entièrement refermés épient? Homura, ou le vide, ou le silence lui-même.
Zenon se détourne, incapable de supporter ce regard qui n'est pas pour lui.
Quand Homura disparaît, son regard le suit encore comme une caresse qui n'a pas lieu d'être. Il sent sur lui un autre regard et l'odeur du tabac étire ses lèvres en un sourire bien mince. Il sent cet autre regard l'abandonner et Shien enfin se détourne du fantôme de la présence d'Homura.
Il se rassoit sans bruit et regarde ce qu'il reste de thé dans sa tasse, posant ses doigts légèrement sur la porcelaine d'un blanc trop pur.
Ils retombent dans ce même silence, plein des conversations mortes avant d'avoir vu le jour.
Le silence lourd des confessions jamais faites.
(06 février 2007)