Try to remember. Taste his smell.

May 31, 2008 15:15

Je pensais à Fabian, dernièrement. Non, c'est faux. Pas dernièrement.
Sauf si on considère que dernièrement, c'est depuis plus d'un an. Presque deux. Chacun sa définition de 'dernièrement', après tout.

Je me souviens de la première fois que j'ai vraiment fait attention à Lui*. C'était l'année dernière, début de l'année 2007. J'étais en cours de français, dans un des préfas (bien sûr !), du côté gauche (près des fenêtres), c'était sûrement un lundi. Je me souviens avoir dit à ma Pareille, ma voisine « Je le connais, le gars avec un sac bleu, il me rappelle quelqu'un... ». Il était avec quelqu'un que je connaissais, mais il l'a éclipsé, si bien que je ne sais plus avec qui il était... Mais je savais déjà qui il était. Quelques jours plus tôt, j'ai eu le droit à une petite présentation. Et ce fut le déclic.
Je sais que la première attention est la suite de tant d'autres. À ce moment, j'ai cru qu'il était juste un garçon mignon ami de mes amis, point. Non, point virgule ; il était aussi le 'chéri' d'une de mes amies.
Et la suite. Elle est tellement floue...
Je me suis rapprochée de lui grâce à la fête d'anniversaire d'un de mes amis. J'étais déjà plus attachée à lui que je ne le pense actuellement, je crois... Je me souviens de son dessert préféré. La tarte aux fraises.
J'ai fini par réaliser, je ne sais plus quand exactement, qu'il était plus que l'ami de mes amis, qu'il était bien plus qu'un simple garçon mignon. J'ai fini par réaliser que j'avais eu un coup de cœur. Je ne m'en étais pas cachée, pas auprès de ma Pareille, pas même auprès d'un de mes meilleurs amis... Et puis les vacances sont arrivées au pas de course. Il faut dire que je me suis rendue compte de ce qu'il était tardivement...
Combien de fois a-t-il décalé notre tennis pour finalement ne plus en parler ? Je pensais que c'était un excellent moyen de le voir en dehors du lycée. Raté. J'ai cru qu'il ne me détestait pas... Erreur. Un jour, en juin, j'ai écrit un texte. Quelle délicieuse représentation de ce que je ressentais à l'instant...
Les vacances sont passées. La rentrée est arrivée.
Surprise ! Mauvaise surprise... Il était encore plus beau, plus attirant. Il se trouve que de mignon, il est passé à beau.
Je ne sais pas très bien expliquer la différence entre mignon et beau, mais par exemple, un bébé est mignon, et Georges Clooney est beau. Non ? Disons que la beauté est ce qu'il y a de plus subjectif. C'est une sorte d'aura, de ce que l'on ressent des autres, qui doit énormément au charme.
Je disais qu'il était encore plus beau, plus attirant. Lorsque nous attendions ensemble pour que nos professeurs nous appellent, je crois ne pas avoir cessé de darder mes yeux sur lui (oh, pléonasme ! 'Darder' est en soi une activité intense, par conséquent ininterrompue... mais ceci exprime bien la manière dont je le regardais.) !
Je ne sais plus vraiment quand j'ai remarqué qu'il avait les formes au(x) bon(s) endroit(s). Mais diable qu'il les a !
Et son sourire franc, ou son rire timide. Il le rend plus beau encore durant les courts instants et les rares moments... J'aimerais tant qu'il soit plus fréquent. Mais peut-être le connais-je trop mal pour avoir le droit à ce sourire (ou ce rire timide)...
Je me suis complainte dans mon silence à moitié déguisé vis-à-vis de ce que je ressentais comme de l'amour et que j'ai avoué comme tel, et de ce que j'ai fait passer par une attirance sexuelle physique (oh, lapsus révélateur !) par la suite. Je m'y suis complainte, au début.
Sur un coup de tête, à force de le voir si beau devant mes yeux, je n'ai plus tenu. Je le lui ai révélé. « Je crois que mes sentiments pour toi sont plus que de l'amitié. » Il a pris peur (ceci est un euphémisme). Mais je n'ai pas parlé d'amour... ^^
Depuis ce jour, plus rien ne va. Il est distant un jour et bien plus docile l'autre. Je dis docile, dans le sens où il se laisse embrasser (bisou sur la joue, je veux dire). Certains jours, il va jusqu'à me dire « Je n'ai pas envie de te parler » pour se rétracter dans la seconde qui suit « Non je rigole. ». Mais assume, mon coco !! Je sais que quand il me dit qu'il n'a pas envie de me parler, c'est la vérité ! (Je le sais maintenant...) Alors qu'il ne se rétracte pas. S'il me connaît un tant soit peu, il sait que je ne suis pas susceptible, pas comme certaines.
Malgré tout ce que je peux en dire, j'étais bel et bien amoureuse de lui.
La question, c'est « le suis-je encore ? ». J'ai dit récemment (le jour où j'ai rencontré l'autre con, c'est-à-dire début avril) que j'étais encore amoureuse de Fabian. D'accord, j'étais imbibée, assez pour ne pas vraiment avoir conscience de ce que je faisais et pas assez pour ne pas m'en souvenir. Mais le fait est que je l'ai dit. Et ça a tout changé.
Je crois plutôt que je ressens un certain attendrissement face à lui, une attirance physique toujours réelle, une fascination constante. Je l'aime... seulement amicalement.

Fabian est un mystère dans ma vie que je ne résoudrai certes jamais.

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