Loveless - Ritsuka - Set B - #07 : cauchemar
Titre : Ce qui fait peur, dans le noir.
Auteur : Daphbpl
Fandom : Loveless
Personnages : Sobi, Seimei, Kio et Ritsuka
Rating : PG
Thème : 7. cauchemar (set B)
Disclaimer : Loveless est à Kouha Yun
Notes de l'auteur : Je savais pas trop quoi faire pour ce thème, j'avais prévu de faire quelque chose de comique pour fêter la fin des 7 thèmes mais finalement non... L'inspiration m'est venu et j'ai écris ça d'un jet, je ne sais pas trop ce que ça vaut...
Comme à n'importe qui, il arrivait à Sôbi de faire des cauchemars. Plusieurs fois, alors qu'il errait au milieu des songes, il lui était arrivé de ne plus pouvoir former aucun son. Il ne l'avait dit à personne, non pas qu'il ai particulièrement honte d'avoir peur de devenir muet, simplement, ce n'était pas son genre. Il ne parlait tout bonnement pas de lui, et ses rêves et ses peurs n'échappaient pas à cette règle.
S'il n'en parlait pas, parfois, il se prenait à imaginer la réaction qu'auraient les gens s'ils savaient. La première personne à laquelle il pensait alors était Seimei, et c'était sûrement de là que venait sa peur de perdre la parole. Le jeune homme l'aurait peut-être abandonné. Après tout, comment se battrait-il pour lui sans sa voix ? À quoi peut servir un combattant qui ne peut plus utiliser ses mots ? Et qu'est-ce qu'un combattant sans Sacrifice ?
Plus d'une fois, il avait aussi pensé à Kio. Après avoir songé à Seimei, cela faisait disparaître une partie de son malaise. Son colocataire, lui, aurait peut-être été heureux. Il détestait l'idée qu'il soit un combattant et qu'il appartienne à quelqu'un. Mais au fond il savait que le blond ne se serait jamais réjouie qu'une mésaventure pareille lui tombe dessus. Et c'était pour cela que cette pensée effaçait un peu de son trouble.
Et depuis quelques temps, il pensait aussi à Ritsuka. Lui, c'était encore différent. Il ne ressemblait ni à Seimei, ni à Kio. En réalité il était plus simple qu'eux et, probablement, il se serait purement et simplement inquiété. Et, tout aussi probablement, il lui aurait purement et simplement dit ce qu'il ressentait. Et, quelque part, cette idée ne lui déplaisait pas.