Dehors il pleut - Moulin Rouge - Fic #2
Titre : Nos Jours Heureux
Auteur : LostInTheSun ( x_lostinthesun )
Thème : 17. Dehors il pleut
Fic n° : 2
Fandom : Moulin Rouge!
Personnage/Couple : Toulouse-Lautrec
Rating : PG
Disclaimer : Moulin Rouge! est un film de Baz Lhurmann distribué par la 20th Century Fox
Note : Je pourrais avoir un tag Moulin Rouge s'il vous plait ?
Je ne connaissais pas Christian depuis très longtemps et pourtant, il avait déjà en moi une place spéciale, celle d’un grand ami comme on en rencontre peu au cours d’une vie. Il était de ces personnalités inoubliables parce que pleines de paradoxes. Je l’avais rencontré timide et mal assuré mais déjà son regard détenait quelque chose de spécial. Son talent s’était épanoui sous nos yeux et j’étais fier d’avoir contribué à la naissance artistique de Christian, parce que je ne doutais pas un seul instant qu’il serait un jour un écrivain célèbre et reconnu. Mais en parallèle, j’avais aussi assisté au naufrage de Christian dans la tempête des sentiments.
Satine. Il l’avait aimée au premier regard et elle lui avait retourné ses sentiments à la première ligne de poésie sortie de sa bouche. J’avais assisté aux premiers instants de leur relation avec une tendresse toute particulière, parce que n’était-ce pas ce que voulait faire comprendre notre spectacle ? La plus grande chose que tu puisses apprendre, c’est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour. J’avais été le témoin de leurs découvertes, leur découverte de l’autre et leur découverte d’eux-mêmes, et j’avais été ravi, leur bonheur et leur fraicheur si communicatifs que je m’étais qu’un jour moi aussi je connaitrais cela à nouveau.
Malheureusement, une force sournoise s’était emparée de Christian à mesure que son amour pour Satine avait grandi : la jalousie. L’Argentin lui avait dit qu’il ne fallait pas tomber amoureux d’une femme qui vend son corps, mais bien trop tard. Le mal était déjà fait, et Christian aimait Satine plus que de raison, à en perdre la tête. Et Satine avait beau être sincèrement amoureuse de lui, elle demeurait une courtisane, avec tout ce que cela impliquait. Christian le supportait de plus en plus mal, et il avait fini par faire la gaffe de révéler ses sentiments et sa liaison avec elle au Duc. Et nous savions tous qu’il n’y avait pas pire homme que cette pourriture.
C’était d’ailleurs à cause de lui que je me trouvais là, devant la porte de la chambre d’hôtel de Christian. J’en étais sûr et certain. Satine avait beau clamer qu’elle n’était plus amoureuse de lui et que d’ailleurs, elle ne l’avait probablement jamais été et qu’elle avait juste été confuse et séduite par le talent de Christian, je savais qu’elle mentait, parce que j’avais vu la manière dont elle le regardait. La brutalité de sa rupture avec lui ne pouvait venir que d’une seule chose : des menaces du Duc. Qu’avait-il dit exactement, je n’en savais rien. Mais cela ne m’empêchait pas d’être absolument certain de ses méfaits.
Et j’avais essayé de le dire à Christian, parce qu’il était mon ami, et le voir se laisser aller ainsi à cause d’une peine de cœur, aussi douloureuse soit-elle, crevait le mien un peu plus à chaque fois. Mais comme j’en avais déjà eu la preuve à plusieurs reprises au cours de mon existence, les hommes qui souffrent ne veulent pas des mains tendues, et Christian m’avait violemment chassé de sa chambre alors qu’au dehors, le tonnerre avait éclaté et la pluie balayait les souvenirs des jours heureux passés au Moulin Rouge.
Je n’avais plus qu’à espérer que le soleil se lèverait à nouveau sur nos vies.
Auteur : LostInTheSun ( x_lostinthesun )
Thème : 17. Dehors il pleut
Fic n° : 2
Fandom : Moulin Rouge!
Personnage/Couple : Toulouse-Lautrec
Rating : PG
Disclaimer : Moulin Rouge! est un film de Baz Lhurmann distribué par la 20th Century Fox
Note : Je pourrais avoir un tag Moulin Rouge s'il vous plait ?
Je ne connaissais pas Christian depuis très longtemps et pourtant, il avait déjà en moi une place spéciale, celle d’un grand ami comme on en rencontre peu au cours d’une vie. Il était de ces personnalités inoubliables parce que pleines de paradoxes. Je l’avais rencontré timide et mal assuré mais déjà son regard détenait quelque chose de spécial. Son talent s’était épanoui sous nos yeux et j’étais fier d’avoir contribué à la naissance artistique de Christian, parce que je ne doutais pas un seul instant qu’il serait un jour un écrivain célèbre et reconnu. Mais en parallèle, j’avais aussi assisté au naufrage de Christian dans la tempête des sentiments.
Satine. Il l’avait aimée au premier regard et elle lui avait retourné ses sentiments à la première ligne de poésie sortie de sa bouche. J’avais assisté aux premiers instants de leur relation avec une tendresse toute particulière, parce que n’était-ce pas ce que voulait faire comprendre notre spectacle ? La plus grande chose que tu puisses apprendre, c’est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour. J’avais été le témoin de leurs découvertes, leur découverte de l’autre et leur découverte d’eux-mêmes, et j’avais été ravi, leur bonheur et leur fraicheur si communicatifs que je m’étais qu’un jour moi aussi je connaitrais cela à nouveau.
Malheureusement, une force sournoise s’était emparée de Christian à mesure que son amour pour Satine avait grandi : la jalousie. L’Argentin lui avait dit qu’il ne fallait pas tomber amoureux d’une femme qui vend son corps, mais bien trop tard. Le mal était déjà fait, et Christian aimait Satine plus que de raison, à en perdre la tête. Et Satine avait beau être sincèrement amoureuse de lui, elle demeurait une courtisane, avec tout ce que cela impliquait. Christian le supportait de plus en plus mal, et il avait fini par faire la gaffe de révéler ses sentiments et sa liaison avec elle au Duc. Et nous savions tous qu’il n’y avait pas pire homme que cette pourriture.
C’était d’ailleurs à cause de lui que je me trouvais là, devant la porte de la chambre d’hôtel de Christian. J’en étais sûr et certain. Satine avait beau clamer qu’elle n’était plus amoureuse de lui et que d’ailleurs, elle ne l’avait probablement jamais été et qu’elle avait juste été confuse et séduite par le talent de Christian, je savais qu’elle mentait, parce que j’avais vu la manière dont elle le regardait. La brutalité de sa rupture avec lui ne pouvait venir que d’une seule chose : des menaces du Duc. Qu’avait-il dit exactement, je n’en savais rien. Mais cela ne m’empêchait pas d’être absolument certain de ses méfaits.
Et j’avais essayé de le dire à Christian, parce qu’il était mon ami, et le voir se laisser aller ainsi à cause d’une peine de cœur, aussi douloureuse soit-elle, crevait le mien un peu plus à chaque fois. Mais comme j’en avais déjà eu la preuve à plusieurs reprises au cours de mon existence, les hommes qui souffrent ne veulent pas des mains tendues, et Christian m’avait violemment chassé de sa chambre alors qu’au dehors, le tonnerre avait éclaté et la pluie balayait les souvenirs des jours heureux passés au Moulin Rouge.
Je n’avais plus qu’à espérer que le soleil se lèverait à nouveau sur nos vies.