La couleur de tes yeux - Angel Sanctuary - N°5
Tout le monde me regarde. Lorsque j’entre dans une pièce, tous les regards sont immédiatement braqués sur moi. Quoi que je dise, on m’obéit. La peur permet tellement de choses. Tous me craignent, et c’est pour cela qu’ils me suivent. Je ne suis pas dupe.
« Suis-je beau ? »
Je pose cette question tellement souvent. Et à chaque fois, sans exception, on me répond par un quelconque compliment. Les gens louent ma peau blanche, admirent mes cheveux fins et brillants.
Foutaises.
Sur chaque visage, dans chaque regard je peux lire la même chose. Un horrible monstre. Voila ce qu’ils voient, ce qu’ils pensent de moi. Mais il est si aisé de mentir, de me mentir.
Sauf lui.
« Vous êtes d’une beauté sans pareille, maître Rochel. »
Quand c’est lui qui me dit cela, je sais que ce qu’il me dit est vrai. Il est le seul à ne pas feindre une fidélité absolue. Ses yeux bleus si purs ne sauraient pas me mentir. Dans sa voix et toute son attitude, on peut voir la sincérité de ses paroles.
Lorsque je lui ai offert un corps, je ne pensais pas qu’il deviendrait ce qu’il est à présent.
Si pur. Si beau.
Il est toujours là, pour moi. Même quand je suis odieux avec lui, même si je me comporte encore plus mal avec lui qu’avec les autres, il vient toujours. Il sait quand je pleure, quand j’ai besoin de lui.
Et tout ce que je sais faire pour le remercier, c’est profiter de lui.
« Non Katan, tu te trompes. »
Non, celui qui est superbe, ce n’est pas moi. Moi je ne suis qu’un monstre répugnant, un atroce tas de chair vivante qui dégoûte ceux qui me voient.
« Katan … Le plus magnifique, c’est toi … »
« Suis-je beau ? »
Je pose cette question tellement souvent. Et à chaque fois, sans exception, on me répond par un quelconque compliment. Les gens louent ma peau blanche, admirent mes cheveux fins et brillants.
Foutaises.
Sur chaque visage, dans chaque regard je peux lire la même chose. Un horrible monstre. Voila ce qu’ils voient, ce qu’ils pensent de moi. Mais il est si aisé de mentir, de me mentir.
Sauf lui.
« Vous êtes d’une beauté sans pareille, maître Rochel. »
Quand c’est lui qui me dit cela, je sais que ce qu’il me dit est vrai. Il est le seul à ne pas feindre une fidélité absolue. Ses yeux bleus si purs ne sauraient pas me mentir. Dans sa voix et toute son attitude, on peut voir la sincérité de ses paroles.
Lorsque je lui ai offert un corps, je ne pensais pas qu’il deviendrait ce qu’il est à présent.
Si pur. Si beau.
Il est toujours là, pour moi. Même quand je suis odieux avec lui, même si je me comporte encore plus mal avec lui qu’avec les autres, il vient toujours. Il sait quand je pleure, quand j’ai besoin de lui.
Et tout ce que je sais faire pour le remercier, c’est profiter de lui.
« Non Katan, tu te trompes. »
Non, celui qui est superbe, ce n’est pas moi. Moi je ne suis qu’un monstre répugnant, un atroce tas de chair vivante qui dégoûte ceux qui me voient.
« Katan … Le plus magnifique, c’est toi … »