Rouge aux joues - Keroro Gunso - n°5
Titre: Six variations
Auteur: drakys
Thème: Rouge aux joues
Fic n°5
Fandom: keroro gunso
Personnage/Couple: le keroro-shoutai, fuyuki, natsumi et momoka
Rating: G
Disclaimer: bandai visual, NAS, sunrise, tv tokyo, mine yoshizaki
Notes: 6 * 200 mots. spoilers mineurs pour la saison 1.
C'est l'homme le plus dangereux de l'univers, maître du combat et de la destruction. Ses sens sont aiguisés pour la guerre et son corps est habitué à écraser sans pitié ses ennemis. Ses yeux plissés recherchent toujours les pièges et la cicatrice sur son visage est un constant rappel que la vie ne fait pas de cadeaux.
Mais quand la porte va claquer violemment contre le mur en s'ouvrant et que l'ennemi entre dans les quartiers de Keroro en lançant toujours le même cri de guerre:
"Stupide grenouille!"
…Tout son art militaire se perd. Et plutôt que de tirer sur cette femelle Pekoponienne pour la gloire et la suprématie de tous les Keroniens, Giroro ne peut que la regarder avec adoration et bredouiller bêtement Na- Natsumi!, les joues affreusement rouges par-dessus sa peau déjà rouge.
Et même si elle l'ignore tout le temps, pour lui préférer cet idiot de Keroro, même si c'est pour le frapper ou l'insulter, Giroro la suit du regard avec le cœur qui bat trop vite et les jambes molles. Quand elle repart, le rouge sur ses joues empire, comme il se rappelle finalement combien il est humiliant de tomber ainsi sous le charme de l'ennemi.
***
Tamama et Giroro échangeaient un regard excédé.
D'accord, leur plan avait été (encore une fois) d'une glorieuse stupidité. D'accord, leur plan avait été (encore une fois) rendu nul et non avenu par la force écrasante de la débilité de leur (bien-aimé) leader. D'accord, leur plan avait mérité (encore une fois!) d'imploser sur lui-même par sa simple bêtise.
Prendre (encore une fois...) en otage les Hinata n'avait été que le prélude à leur chute annoncée, maintenant il fallait endurer les conséquences. Ce n'était (certainement pas!) aujourd'hui qu'ils terrasseraient les Pekoponiens pour prendre le contrôle de leur planète. Pas après avoir été défait de façon si écrasante par Natsumi et sa maîtrise si particulière du coup de poireau.
Pas après avoir été défait par l'arme ultime de Fuyuki.
Une arme face à laquelle Keroro devenait aussitôt sans la moindre volonté (pour faire changement). Une arme qui s'appelait amitié.
Tamama et Giroro échangeaient un regard excédé, parce que ça devait faire au moins trente bonnes minutes que Fuyuki et Keroro s'échangeaient du Sergent! et du Fuyuki-dono!, sentimentaux à outrance, en courant au ralenti l'un vers l'autre, les yeux brillants de larmes et les joues rougies de toutes la richesses des émotions qu'ils ressentaient.
***
Il pianote rapidement sur le clavier, petit rire un peu cruel lui échappant parfois. Les lignes de code se reflètent dans le verre de ses lunettes et toute la force de frappe du peloton de Keroro n'est pas assez pour qu'il retourne des réponses à leurs questions.
Un peu du rouge de l'excitation lui monte aux joues comme son petit projet personnel prend forme et il a hâte de prouver à 623 combien il lui est supérieur. Cette compétition avec le garçon Pekoponien l'amuse beaucoup plus qu'elle le devrait, mais personne ne viendra lui en faire la remarque.
"Qu'est-ce que vous faites?", demande une petite voix flûtée qui le prend complètement par surprise et le frisson absolument glacé de la terreur lui remonte le dos en un éclair.
Ses doigts se crispent et s'immobilisent au-dessus des touches, comme la suite habituelle de ses kuku... s'étouffe brutalement dans sa gorge. Il tourne la tête dans un mouvement saccadé, tremble devant le regard pur et si plein d'une innocente curiosité.
"On pourrait dire, une autre invention?", brille-t-elle d'un sourire désarmant et Kururu essaie de se contenir, de ne rien avouer mais la force de ce cœur pur est une torture complètement intolérable.
***
"Fu- Fuyuki-kun...", murmure Momoka d'une toute petite voix, le visage écarlate comme sa main s'étire et s'étire vers la silhouette qui s'éloigne et s'éloigne encore.
Il n'y a que les ténèbres qui flottent épaisses autour d'eux et elle n'a pas peur du tout. Sauf peut-être de la possibilité de le perdre de vue, lui, son soleil, sa lune, ses étoiles et le souverain de son ciel (rhâ, mais arrête de donner dans le romantisme mielleux!, hurle l'anti-Momoka). Elle court derrière lui, trop lentement comme son contour devient flou.
"Fu- Fuyuki-kun!", un cri désespéré comme ses doigts se referment sur le vide.
Elle est alors complètement seule, sans espoir et sans lendemain, sans rien d'autre que ce sentiment lourd qui lui écrase le cœur et qui fait perler des larmes brûlantes à ses yeux (non! fonce au lieu de chialer!, crie l'anti-Momoka).
Momoka secoue la tête, s'emplit d'une résolution nouvelle. Les ténèbres s'éclipsent et la réalité reprend son cours après le drame qui s'est joué mentalement. Fuyuki est là, tout près, l'air confus parce qu'elle l'a abordé puis s'est murée dans le silence.
"Fu- Fuyuki-kun!", s'exclame-t-elle bêtement, joues cramoisies.
Quelque part en elle, l'anti-Momoka laisse tomber son front contre sa paume.
***
Il se glisse dans leur base secrète depuis un des panneaux du plafond qu'il soulève le temps de se laisser tomber à terre. Il ne trouve personne dans la salle de conférence et s'aventure à la course dans les couloirs, ombre qui se faufile silencieusement parmi les zones d'ombres.
Il les trouve occupés à travailler avec acharnement, bâtissant une structure qu'il reconnaît.
Les larmes se mettent à rouler librement sur ses joues à la sensation d'enfin ne pas avoir été oublié. Dororo est si fier et si plein de gratitude qu'il ne trouve pas de mots quand il voit que son idée est enfin mise en branle. Il se laisse tomber à genoux, incapable de supporter plus de ce sentiment si doux.
"Ke- Keroro-kun!" est tout ce qu'il trouve à dire et ses joues se colorent de la gêne d'avoir osé douter de lui, son ami depuis toujours.
"Oh, Dororo!", le salue le leader. "Tu tombes vraiment bien! Une paire de bras supplémentaires, ce ne sera pas de trop pour mettre en action le plan de Kururu!"
Les yeux de Dororo s'écarquillent et sa lèvre inférieure tremble. Les larmes redoublent en force, passant de la gratitude à une écrasante déprime.
***
Les yeux de Tamama lance des éclairs et ses dents grincent ensemble tellement il tient sa mâchoire serrée. Son regard jette des vrilles meurtrières vers l'horrible petite blondasse à la peau trop bronzée. Il voudrait sauvagement lui arracher la tête, mais cet idiot de Keroro, cet insensible, cet aveugle et ce trop trop mignon de Keroro lui en voudrait sûrement.
Un tic horrible déforme son visage quand Angol Mois pose une main sur l'épaule du sergent, de son sergent. Le blanc de ses yeux se colorent de petites veines qui menacent d'éclater quand elle se penche vers le sergent, vers son sergent en riant.
"On pourrait dire, une excellente idée?", sourit-elle de toutes les dents que Tamama a envie de lui briser.
Il n'en peut plus, plus du tout! Et une petite voix dans sa tête pleure et couine et son cœur crie Je suis désolé sergent! Poings serrés, il se relève brusquement et visage rouge de colère et déformé par la rage, le hurlement gronde au fond de sa gorge comme une menace impossible à arrêter.
"Tamama Impact!", retentit dans la pièce avant la lumière aveuglante et Tamama verse une petite larme en grillant complètement le sergent, son sergent.
(06 février 2007)
Auteur: drakys
Thème: Rouge aux joues
Fic n°5
Fandom: keroro gunso
Personnage/Couple: le keroro-shoutai, fuyuki, natsumi et momoka
Rating: G
Disclaimer: bandai visual, NAS, sunrise, tv tokyo, mine yoshizaki
Notes: 6 * 200 mots. spoilers mineurs pour la saison 1.
C'est l'homme le plus dangereux de l'univers, maître du combat et de la destruction. Ses sens sont aiguisés pour la guerre et son corps est habitué à écraser sans pitié ses ennemis. Ses yeux plissés recherchent toujours les pièges et la cicatrice sur son visage est un constant rappel que la vie ne fait pas de cadeaux.
Mais quand la porte va claquer violemment contre le mur en s'ouvrant et que l'ennemi entre dans les quartiers de Keroro en lançant toujours le même cri de guerre:
"Stupide grenouille!"
…Tout son art militaire se perd. Et plutôt que de tirer sur cette femelle Pekoponienne pour la gloire et la suprématie de tous les Keroniens, Giroro ne peut que la regarder avec adoration et bredouiller bêtement Na- Natsumi!, les joues affreusement rouges par-dessus sa peau déjà rouge.
Et même si elle l'ignore tout le temps, pour lui préférer cet idiot de Keroro, même si c'est pour le frapper ou l'insulter, Giroro la suit du regard avec le cœur qui bat trop vite et les jambes molles. Quand elle repart, le rouge sur ses joues empire, comme il se rappelle finalement combien il est humiliant de tomber ainsi sous le charme de l'ennemi.
***
Tamama et Giroro échangeaient un regard excédé.
D'accord, leur plan avait été (encore une fois) d'une glorieuse stupidité. D'accord, leur plan avait été (encore une fois) rendu nul et non avenu par la force écrasante de la débilité de leur (bien-aimé) leader. D'accord, leur plan avait mérité (encore une fois!) d'imploser sur lui-même par sa simple bêtise.
Prendre (encore une fois...) en otage les Hinata n'avait été que le prélude à leur chute annoncée, maintenant il fallait endurer les conséquences. Ce n'était (certainement pas!) aujourd'hui qu'ils terrasseraient les Pekoponiens pour prendre le contrôle de leur planète. Pas après avoir été défait de façon si écrasante par Natsumi et sa maîtrise si particulière du coup de poireau.
Pas après avoir été défait par l'arme ultime de Fuyuki.
Une arme face à laquelle Keroro devenait aussitôt sans la moindre volonté (pour faire changement). Une arme qui s'appelait amitié.
Tamama et Giroro échangeaient un regard excédé, parce que ça devait faire au moins trente bonnes minutes que Fuyuki et Keroro s'échangeaient du Sergent! et du Fuyuki-dono!, sentimentaux à outrance, en courant au ralenti l'un vers l'autre, les yeux brillants de larmes et les joues rougies de toutes la richesses des émotions qu'ils ressentaient.
***
Il pianote rapidement sur le clavier, petit rire un peu cruel lui échappant parfois. Les lignes de code se reflètent dans le verre de ses lunettes et toute la force de frappe du peloton de Keroro n'est pas assez pour qu'il retourne des réponses à leurs questions.
Un peu du rouge de l'excitation lui monte aux joues comme son petit projet personnel prend forme et il a hâte de prouver à 623 combien il lui est supérieur. Cette compétition avec le garçon Pekoponien l'amuse beaucoup plus qu'elle le devrait, mais personne ne viendra lui en faire la remarque.
"Qu'est-ce que vous faites?", demande une petite voix flûtée qui le prend complètement par surprise et le frisson absolument glacé de la terreur lui remonte le dos en un éclair.
Ses doigts se crispent et s'immobilisent au-dessus des touches, comme la suite habituelle de ses kuku... s'étouffe brutalement dans sa gorge. Il tourne la tête dans un mouvement saccadé, tremble devant le regard pur et si plein d'une innocente curiosité.
"On pourrait dire, une autre invention?", brille-t-elle d'un sourire désarmant et Kururu essaie de se contenir, de ne rien avouer mais la force de ce cœur pur est une torture complètement intolérable.
***
"Fu- Fuyuki-kun...", murmure Momoka d'une toute petite voix, le visage écarlate comme sa main s'étire et s'étire vers la silhouette qui s'éloigne et s'éloigne encore.
Il n'y a que les ténèbres qui flottent épaisses autour d'eux et elle n'a pas peur du tout. Sauf peut-être de la possibilité de le perdre de vue, lui, son soleil, sa lune, ses étoiles et le souverain de son ciel (rhâ, mais arrête de donner dans le romantisme mielleux!, hurle l'anti-Momoka). Elle court derrière lui, trop lentement comme son contour devient flou.
"Fu- Fuyuki-kun!", un cri désespéré comme ses doigts se referment sur le vide.
Elle est alors complètement seule, sans espoir et sans lendemain, sans rien d'autre que ce sentiment lourd qui lui écrase le cœur et qui fait perler des larmes brûlantes à ses yeux (non! fonce au lieu de chialer!, crie l'anti-Momoka).
Momoka secoue la tête, s'emplit d'une résolution nouvelle. Les ténèbres s'éclipsent et la réalité reprend son cours après le drame qui s'est joué mentalement. Fuyuki est là, tout près, l'air confus parce qu'elle l'a abordé puis s'est murée dans le silence.
"Fu- Fuyuki-kun!", s'exclame-t-elle bêtement, joues cramoisies.
Quelque part en elle, l'anti-Momoka laisse tomber son front contre sa paume.
***
Il se glisse dans leur base secrète depuis un des panneaux du plafond qu'il soulève le temps de se laisser tomber à terre. Il ne trouve personne dans la salle de conférence et s'aventure à la course dans les couloirs, ombre qui se faufile silencieusement parmi les zones d'ombres.
Il les trouve occupés à travailler avec acharnement, bâtissant une structure qu'il reconnaît.
Les larmes se mettent à rouler librement sur ses joues à la sensation d'enfin ne pas avoir été oublié. Dororo est si fier et si plein de gratitude qu'il ne trouve pas de mots quand il voit que son idée est enfin mise en branle. Il se laisse tomber à genoux, incapable de supporter plus de ce sentiment si doux.
"Ke- Keroro-kun!" est tout ce qu'il trouve à dire et ses joues se colorent de la gêne d'avoir osé douter de lui, son ami depuis toujours.
"Oh, Dororo!", le salue le leader. "Tu tombes vraiment bien! Une paire de bras supplémentaires, ce ne sera pas de trop pour mettre en action le plan de Kururu!"
Les yeux de Dororo s'écarquillent et sa lèvre inférieure tremble. Les larmes redoublent en force, passant de la gratitude à une écrasante déprime.
***
Les yeux de Tamama lance des éclairs et ses dents grincent ensemble tellement il tient sa mâchoire serrée. Son regard jette des vrilles meurtrières vers l'horrible petite blondasse à la peau trop bronzée. Il voudrait sauvagement lui arracher la tête, mais cet idiot de Keroro, cet insensible, cet aveugle et ce trop trop mignon de Keroro lui en voudrait sûrement.
Un tic horrible déforme son visage quand Angol Mois pose une main sur l'épaule du sergent, de son sergent. Le blanc de ses yeux se colorent de petites veines qui menacent d'éclater quand elle se penche vers le sergent, vers son sergent en riant.
"On pourrait dire, une excellente idée?", sourit-elle de toutes les dents que Tamama a envie de lui briser.
Il n'en peut plus, plus du tout! Et une petite voix dans sa tête pleure et couine et son cœur crie Je suis désolé sergent! Poings serrés, il se relève brusquement et visage rouge de colère et déformé par la rage, le hurlement gronde au fond de sa gorge comme une menace impossible à arrêter.
"Tamama Impact!", retentit dans la pièce avant la lumière aveuglante et Tamama verse une petite larme en grillant complètement le sergent, son sergent.
(06 février 2007)