drakys
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Spirou et Fantasio ; Spirou/Fantasio ; 25. Une vie de méduse
Titre: Un pas
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 25. Une vie de méduse
Notes: avec une superbe [/sarcasme] narration en 'tu', une obsession dont j'ai hérité de azalee-calypso
Tu ne vois pas ce qu'il y a de si mal à la vie de célibataire, puisqu'elle te plaît à toi. Ton appartement est peut-être toujours en désordre, mais tu as l'excuse d'être souvent à l'étranger. Tes plantes ne sont jamais en très bon état, mais tu as l'excuse de tout le temps oublier de demander à ta logeuse de les arroser pendant ton absence. Tu vis les choses comme elles viennent, sans trop te soucier d'où elles te portent.
Après tout, tu n'as pas le temps de te battre contre les évènements. S'ils arrivent, tu fais avec sans trop te poser de questions, mais tu n'organises jamais ta vie autour de l'éventuelle possibilité que peut-être quelque chose se passe. En fait, tu fais exactement le contraire: tu organises ta vie en fonction de ce qui arrive.
Pas d'ordre décidé d'avance pour toi, pas de priorité que tu risques de fléchir à la première urgence venue. Tu prends ce qui vient et tu organises autour pour laisser place aux surprises et aux imprévus.
Même si tu laisses dans ta vie une part ouverte pour les surprises, ça ne t'empêche pas d'être surpris par son premier baiser. Tu ne te laisses pas démonter par si peu et tu fais comme tu fais toujours: tu fais avec. Ses lèvres contre les tiennes et fidèle à tes principes de pleinement vivre tout ce qui t'arrive (non sans râler au passage, si ça ne fait pas ton affaire), tes mains se retrouvent si facilement à pleines poignées dans les cheveux roux.
"Tu- tu n'es pas surpris?", te demande ton rouquin à la remontée pour respirer.
Et tu hoches la tête pour lui confirmer que si, te demandant s'il pensait vraiment que tu allais le repousser. Tu es charmé par sa nervosité, comme tu as toujours été charmé par sa personnalité et son sens de l'aventure. Il n'y avait vraiment qu'un pas, penses-tu et tu souris bêtement parce que ce n'est pas toi qui l'as fait, ce pas de plus.
"Bien sûr que si que je suis surpris!", souris-tu. "Je suis vraiment pas assez canon pour un héros comme toi."
Tu ris, seulement par insécurité peut-être, surtout parce que tu sais qu'il a toutes les filles à ses pieds et que ça te fais un peu drôle d'avoir été choisi comme ça. Mais lui ne rigole pas avec toi cette fois et il te regarde en fronçant les sourcils comme si tu venais de dire quelque chose de particulièrement horrible. Peut-être que c'est effectivement le cas et tu t'excuses aussitôt.
"C'est vrai", dis-tu à la blague. "J'oubliais que ton jugement était parfait..."
Et cette fois, tu hérites d'un coup de poing amical, que tu aurais pu facilement retourner. Mais tu sais que tu as une nouvelle arme, une bien meilleure arme. Une main derrière sa nuque et tu l'attires à toi et il ne pense plus à critiquer ce que tu dis une fois que tu l'embrasses.
Tu sens ses poings se refermer dans ta chemise et tu penses très fugitivement. Tu ne vois pas ce qu'il y a de si mal à la vie de célibataire, mais tu n'en veux soudainement déjà plus.
Tu n'as pas besoin de te poser plus de questions. Tu n'as pas besoin de réfléchir si c'est bien, si c'est mal ou si même c'est normal. Parce que ça n'a pas vraiment d'importance, pas quand Spirou est là pour te mener à son gré.
(08 août 2006)
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 25. Une vie de méduse
Notes: avec une superbe [/sarcasme] narration en 'tu', une obsession dont j'ai hérité de azalee-calypso
Tu ne vois pas ce qu'il y a de si mal à la vie de célibataire, puisqu'elle te plaît à toi. Ton appartement est peut-être toujours en désordre, mais tu as l'excuse d'être souvent à l'étranger. Tes plantes ne sont jamais en très bon état, mais tu as l'excuse de tout le temps oublier de demander à ta logeuse de les arroser pendant ton absence. Tu vis les choses comme elles viennent, sans trop te soucier d'où elles te portent.
Après tout, tu n'as pas le temps de te battre contre les évènements. S'ils arrivent, tu fais avec sans trop te poser de questions, mais tu n'organises jamais ta vie autour de l'éventuelle possibilité que peut-être quelque chose se passe. En fait, tu fais exactement le contraire: tu organises ta vie en fonction de ce qui arrive.
Pas d'ordre décidé d'avance pour toi, pas de priorité que tu risques de fléchir à la première urgence venue. Tu prends ce qui vient et tu organises autour pour laisser place aux surprises et aux imprévus.
Même si tu laisses dans ta vie une part ouverte pour les surprises, ça ne t'empêche pas d'être surpris par son premier baiser. Tu ne te laisses pas démonter par si peu et tu fais comme tu fais toujours: tu fais avec. Ses lèvres contre les tiennes et fidèle à tes principes de pleinement vivre tout ce qui t'arrive (non sans râler au passage, si ça ne fait pas ton affaire), tes mains se retrouvent si facilement à pleines poignées dans les cheveux roux.
"Tu- tu n'es pas surpris?", te demande ton rouquin à la remontée pour respirer.
Et tu hoches la tête pour lui confirmer que si, te demandant s'il pensait vraiment que tu allais le repousser. Tu es charmé par sa nervosité, comme tu as toujours été charmé par sa personnalité et son sens de l'aventure. Il n'y avait vraiment qu'un pas, penses-tu et tu souris bêtement parce que ce n'est pas toi qui l'as fait, ce pas de plus.
"Bien sûr que si que je suis surpris!", souris-tu. "Je suis vraiment pas assez canon pour un héros comme toi."
Tu ris, seulement par insécurité peut-être, surtout parce que tu sais qu'il a toutes les filles à ses pieds et que ça te fais un peu drôle d'avoir été choisi comme ça. Mais lui ne rigole pas avec toi cette fois et il te regarde en fronçant les sourcils comme si tu venais de dire quelque chose de particulièrement horrible. Peut-être que c'est effectivement le cas et tu t'excuses aussitôt.
"C'est vrai", dis-tu à la blague. "J'oubliais que ton jugement était parfait..."
Et cette fois, tu hérites d'un coup de poing amical, que tu aurais pu facilement retourner. Mais tu sais que tu as une nouvelle arme, une bien meilleure arme. Une main derrière sa nuque et tu l'attires à toi et il ne pense plus à critiquer ce que tu dis une fois que tu l'embrasses.
Tu sens ses poings se refermer dans ta chemise et tu penses très fugitivement. Tu ne vois pas ce qu'il y a de si mal à la vie de célibataire, mais tu n'en veux soudainement déjà plus.
Tu n'as pas besoin de te poser plus de questions. Tu n'as pas besoin de réfléchir si c'est bien, si c'est mal ou si même c'est normal. Parce que ça n'a pas vraiment d'importance, pas quand Spirou est là pour te mener à son gré.
(08 août 2006)