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FMA - Militaires - 2.41, Au café des narcissiques
Thème #41. Au café des Narcissiques (liste 2)
Personnages : Roy Mustang, Olivia Milla Armstrong (militaires)
Série : FullMetal Alchemist, manga
Rating : PG
**
Installez Roy et Olivia au même endroit ; Reine des glaces versus Alchimiste du Feu.
Arriver à la dégeler ? Il aimerait bien mais c'est loin d'être gagné d'avance. Pour l'orgueil de Roy ça serait une satisfaction immense...
Sauf qu'Olivia ne tirerait elle aucune fierté à avoir ce type à sa botte. À ses yeux il n'a pas assez la classe pour qu'elle se vante de l'avoir à sa botte ou de le repousser. Enfin, elle accepte quand même l'invitation, juste pour voir. Sait-on jamais... il a l'air si sûr de lui, peut-être a-t-il des ressources cachées et pourra-t-elle en tirer quelque chose. Et si comme elle le pense ce n'est que de l'esbrouffe... il lui procurera au moins un peu d'amusement.
Parce qu'ils sont beaux et intelligents, doués dans ce qu'ils font et qu'ils le savent - ça oui, ils en ont pleinement conscience - ils en tirent trop de fierté.
Se retrouvant face à face, chacun ne cherche même pas séduire l'autre mais à l'écraser définitivement, pour qu'il en reste assez pour reconnaître sa victoire.
Voyez-les échouer à vouloir séduire ou rallier l'autre à sa propre cause... puis se marcher sur les pieds, se bouffer le nez avec élégance, se faire d'autant plus de politesses qu'ils se détestent.
Ces deux-là sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils n'appliquent leurs efforts qu'à ceux qui leur résistent ; ils ne se donnent pas tant de peine pour ceux qu'ils séduisent naturellement. Une vraie paire de goujats, l'un autant que l'autre.
(Ça n'empêche pas leurs subordonnés respectifs de leur être fidèles envers et contre tout. Ni même de, ayant eu vent de l'événement, de venir les espionner discrètement pour se rendre compte par eux-mêmes de ce qui se passerait.
« …Moi je plains les tenanciers du café où ils s'affrontent, murmure Breda.
- Non, non : ils feront ça verbalement seulement, un duel social en quelque sorte et n'en viendront pas aux mains - du moins, espérons-le... avance Miles.
- Au pire, analyse Farman, le Colonel s'en sortira avec un pied écrasé ou une tape sur la main. Un petit châtiment corporel humiliant mais discret. Pas d'esclandre publique. En revanche, pour ce qui sera des insultes, voilées ou pas... »)
Roy a obtenu de commencer sa cour par un simple déjeuner ; tant pis s'il doit se ruiner en choisissant un café de prix, il sait d'avance qu'Olivia n'est pas du genre à se goinfrer de pâtisseries juste pour l'ennuyer, elle a sa ligne et sa tenue à surveiller. À moins que ?
« Mais arrêtez-moi si je me trompe, pour qui vit dans le grand Nord les couches de graisse ça protège du froid, non ?
- Ne sous-estimez pas l'équipement mis au point par les hommes de Briggs pour résister aux conditions les plus extrêmes. Nous n'en sommes plus là... Bien sûr, pour un homme de votre carrure (gringalet ! pas de force ni physique ni morale !), il est possible que ça ne suffise pas. »
Les voir aussi proches et déballer le grand jeu, même sans aucun sous-entendu romantique, même si le seul amour dont ils fassent preuve ici est de l'amour propre exagéré, ça fait un peu grincer Riza des dents. Elle n'aime vraiment pas les voir se prêter à un tel jeu.
Mais il lui faut reconnaître honnêtement que c'est amusant à regarder, en un sens, comme contempler un orage ou un incendie peut être beau : de loin, à l'abri, quand on est sûr de ne pas s'y trouver pris.
Pour les témoins éclairés de leurs joutes, tant qu'ils sont rivaux, chacun cherchant à utiliser l'autre comme faire-valoir, ces deux-là restent en plutôt bons termes.
Mais quand on les connaît un tant soit peu, comme eux, on réalise que s'ils avaient à coopérer... là ça clasherait à coup sûr et détruirait tout autour d'eux. Non, leur entente est impossible.
Personnages : Roy Mustang, Olivia Milla Armstrong (militaires)
Série : FullMetal Alchemist, manga
Rating : PG
**
Installez Roy et Olivia au même endroit ; Reine des glaces versus Alchimiste du Feu.
Arriver à la dégeler ? Il aimerait bien mais c'est loin d'être gagné d'avance. Pour l'orgueil de Roy ça serait une satisfaction immense...
Sauf qu'Olivia ne tirerait elle aucune fierté à avoir ce type à sa botte. À ses yeux il n'a pas assez la classe pour qu'elle se vante de l'avoir à sa botte ou de le repousser. Enfin, elle accepte quand même l'invitation, juste pour voir. Sait-on jamais... il a l'air si sûr de lui, peut-être a-t-il des ressources cachées et pourra-t-elle en tirer quelque chose. Et si comme elle le pense ce n'est que de l'esbrouffe... il lui procurera au moins un peu d'amusement.
Parce qu'ils sont beaux et intelligents, doués dans ce qu'ils font et qu'ils le savent - ça oui, ils en ont pleinement conscience - ils en tirent trop de fierté.
Se retrouvant face à face, chacun ne cherche même pas séduire l'autre mais à l'écraser définitivement, pour qu'il en reste assez pour reconnaître sa victoire.
Voyez-les échouer à vouloir séduire ou rallier l'autre à sa propre cause... puis se marcher sur les pieds, se bouffer le nez avec élégance, se faire d'autant plus de politesses qu'ils se détestent.
Ces deux-là sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils n'appliquent leurs efforts qu'à ceux qui leur résistent ; ils ne se donnent pas tant de peine pour ceux qu'ils séduisent naturellement. Une vraie paire de goujats, l'un autant que l'autre.
(Ça n'empêche pas leurs subordonnés respectifs de leur être fidèles envers et contre tout. Ni même de, ayant eu vent de l'événement, de venir les espionner discrètement pour se rendre compte par eux-mêmes de ce qui se passerait.
« …Moi je plains les tenanciers du café où ils s'affrontent, murmure Breda.
- Non, non : ils feront ça verbalement seulement, un duel social en quelque sorte et n'en viendront pas aux mains - du moins, espérons-le... avance Miles.
- Au pire, analyse Farman, le Colonel s'en sortira avec un pied écrasé ou une tape sur la main. Un petit châtiment corporel humiliant mais discret. Pas d'esclandre publique. En revanche, pour ce qui sera des insultes, voilées ou pas... »)
Roy a obtenu de commencer sa cour par un simple déjeuner ; tant pis s'il doit se ruiner en choisissant un café de prix, il sait d'avance qu'Olivia n'est pas du genre à se goinfrer de pâtisseries juste pour l'ennuyer, elle a sa ligne et sa tenue à surveiller. À moins que ?
« Mais arrêtez-moi si je me trompe, pour qui vit dans le grand Nord les couches de graisse ça protège du froid, non ?
- Ne sous-estimez pas l'équipement mis au point par les hommes de Briggs pour résister aux conditions les plus extrêmes. Nous n'en sommes plus là... Bien sûr, pour un homme de votre carrure (gringalet ! pas de force ni physique ni morale !), il est possible que ça ne suffise pas. »
Les voir aussi proches et déballer le grand jeu, même sans aucun sous-entendu romantique, même si le seul amour dont ils fassent preuve ici est de l'amour propre exagéré, ça fait un peu grincer Riza des dents. Elle n'aime vraiment pas les voir se prêter à un tel jeu.
Mais il lui faut reconnaître honnêtement que c'est amusant à regarder, en un sens, comme contempler un orage ou un incendie peut être beau : de loin, à l'abri, quand on est sûr de ne pas s'y trouver pris.
Pour les témoins éclairés de leurs joutes, tant qu'ils sont rivaux, chacun cherchant à utiliser l'autre comme faire-valoir, ces deux-là restent en plutôt bons termes.
Mais quand on les connaît un tant soit peu, comme eux, on réalise que s'ils avaient à coopérer... là ça clasherait à coup sûr et détruirait tout autour d'eux. Non, leur entente est impossible.