21 octobre - reconnaissance absolue - bleach
Qu'on me pardonne, dès que j'ai vu ce thème, je me suis mise à vouloir le prendre à contre-pied et faire du glauque dessus.
Titre : Plus profond que le sang
Auteur : flo_nelja
Jour/Thème : 21 octobre/reconnaissance absolue
Fandom : Bleach
Couple : Gin/Kira
Rating : NC-17
Disclaimer : Tout est à Tite Kubo
Participation au vote de fin de mois : Non. Ca équivaudrait à peu près à demander au gens de lire, pas vrai ?
Avertissements : Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de lire mes fics sur Bleach et/ou à qui le rating ne suffit pas : cette fic est NC-17 pour une raison. Ce n'est pas juste pour du yaoi ou du sexe explicite (c'est pas explicite, d'ailleurs), mais plutôt pour torture, gore, sado-masochisme et glauque psychologique. Vous êtes prévenus, si ça ne vous plait pas, ne lisez pas, et ne venez pas vous plaindre après.
Notes : Sert en même temps pour le challenge permanent de bleach_vf, si j'ai le courage de poster là-bas. ^^;;
On dirait que Gin a vraiment cassé son vice-capitaine, cette fois.
Kira est recroquevillé par terre, haletant péniblement, serrant de temps en temps les dents pour ne pas hurler. Il n'est plus qu'une masse de plaies ouvertes et de vaisseaux sanguins éclatés, et Gin soupçonne qu'il doit lui avoir brisé quelque côtes aussi.
Si son stupide petit vice-capitaine n'appréciait pas les punitions tellement plus qu'il ne devrait, s'il ne s'était pas avéré qu'un peu de souffrance était la meilleure façon de s'assurer sa fidélité, Gin n'aurait pas eu l'occasion de se laisser aller ainsi, et ils n'en seraient pas là maintenant.
"He bien", plaisante Gin, "est-ce que cela te plait toujours autant ?"
Bien sûr que non. Personne ne peut aimer un tel traitement, pense-t-il. Même Kira qui gémit de plaisir quand Gin le traite avec brutalité, qui attend avec avidité les cérémonies sordides par lesquelles Gin le punira et le libèrera de ses fautes réelles ou imaginaires, doit avoir ses limites.
Il faudra probablement appeler la quatrième division. Mais Gin ne se fait aucun souci sur les suites que cela peut avoir. Kira se laisserait mourir plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait lui porter préjudice. De toute façon, ce n'est pas comme si l'autorité totale que les capitaines ont sur leurs subordonnés était parfois contestée...
Kira ouvre la bouche, mais seul un gémissement continu en sort ; alors il ouvre les yeux, tourne vers Gin ses orbites injectées de sang, ces yeux bleus tout brisés eux aussi, marqués de traits noirs plus appuyés qu'à l'ordinaire, comme un vitrail d'église, et dedans, Gin ne peut lire que de la reconnaissance absolue.
C'est peu de dire que cette lumière le surprend.
Eh, dirait-il dans d'autres circonstances, ce n'est même pas si agréable en soi d'infliger de telles blessures. Bien sûr, c'est un moyen de faire sentir à ses adversaires leur impuissance, un degré du talent beaucoup plus subtil qui est de détruire les âmes.
Mais quand il voit l'état dans lequel il a mis Kira, quand il voit ces yeux emplis d'adoration dans ce corps sanglant, il se dit qu'il y a des cas où il apprécie la destruction physique un peu plus qu'il ne devrait.
Kira réussit enfin à répondre, hoche la tête, articuler du fond de sa gorge brûlante, du bout de ses lèvres meurtries "Je me demande si vous savez à quel point..."
"Je ne crois pas." répond Gin, un mince sourire aux lèvres. C'est la vérité. Il peut comprendre le besoin de blesser, de rabaisser et de contrôler, bien sûr. Il peut même l'expliquer, comme un besoin naturel, animal et primaire de manifester sa supériorité. Il voit bien que les règles morales que les hommes et les sociétés s'imposent ne sont que des façons détournées qu'on utilise pour se faire croire qu'il y a une autre alternative. Mais la nécessite de les créer est bien une preuve de ce qui se passerait sans cela.
Mais cette envie de souffrir, il ne la comprend pas, et c'est peut-être pour cela que cela l'attire autant. Oui, il a souvent brisé, détruit, humilié, mais jamais il n'a été aimé pour cela.
Ce regard de reconnaissance lui semble soudain incroyablement beau, tout autant que l'est ce corps pâle et tendre inondé de rivières rouges, meurtri de taches bleuâtres, parfois animé d'un spasme de douleur. Il glisse un doigt le long d'une plaie béante, ranimant la douleur, arrachant un gémissement à Kira avant qu'il ne se morde la langue, par une bizarre fierté.
Il le désire furieusement, et vraiment au point, où en est son vice-capitaine, ce ne serait pas si gênant d'aggraver encore ses blessures, de jouir de chacun des orifices de ce corps brisé, d'abuser de lui encore et encore, avec son accord...
Mais pour l'instant, il veut entendre encore cette voix douloureuse. Il va chercher de l'eau et la laisse couler entre les lèvres de son vice-capitaine, fraîche et limpide ; et vraiment, il a du mal à distinguer le gémissement que Kira laisse échapper de ceux de quand il souffrait.
"Puis-je te blesser encore, autant que je le veux ?" demande Gin, ne pouvant totalement dissiper l'excitation dans sa voix.
"Oh oui..." répond Kira, et Gin est sur le point de se perdre dans ce corps sanguinolent, mais il se demande au dernier moment si ce serait assez ; si cela le satisferait entièrement.
Sans doute pas.
"Peut-être que je devrais plutôt appeler la quatrième division..." dit-il, juste avant de toucher Kira, les mains à quelques millimètres de ses épaules déchirées, et Kira le regarde avec effroi. "Je peux... tenir encore... Je ne veux pas... être soigné..."
Oh, c'est énivrant à entendre. "Mais j'aimerais tellement t'entendre leur expliquer ce que tu m'as dit, Izuru. A quel point tu aimes ces blessures, et celui qui te les a faites, et pourquoi tu ne veux pas de soins."
Cette fois, les yeux bleus de Kira ne reflètent plus que la panique la plus complète, et un frisson parcourt son corps.
"Tu ne veux pas ? Cela me plairait, pourtant."
Le corps de Kira tombe à nouveau, inerte, des lueurs étranges et complexes - vraiment incompréhensibles, pense Gin - passent dans ses yeux de verre éclaté, et finalement, il semble entièrement convaincu quand il souffle "Comme vous voudrez."
Et c'est encore meilleur de le voir accepter l'humiliation comme il a accepté la douleur, les blessures de l'âme qui sont encore bien plus jolies que celles du corps, et son acquiescement rend Gin plus brûlant de désir que jamais.
"He bien, que penserais-tu si je profitais de toi avant qu'ils arrivent ?" Oui, très certainement, cela se verrait bien, même pour ceux qui n'ont pas la science de la quatrième division. "Une chose de moins que tu auras à leur expliquer ensuite, n'est-ce pas ?"
Encore une fois, cette lutte dans ces yeux bleus, mais si brève cette fois. Une telle victoire sur Izuru qui aime tant répondre aux attentes des gens, qui déteste tellement les choquer ou les décevoir. "Je vous en prie..." Et puis. "Merci." et le fait d'entendre ce qui n'était jusqu'ici qu'un acquiescement muet devient une promesse qui fait frissonner Gin de tout son corps.
Il brisera le corps et l'âme d'Izuru, il déchainera ses désirs les plus violents et malsains sur lui, et il ne le dégoutera pas, et il sera adoré pour cela, pour cette partie de lui que tout le monde hait.
Sans doute ce qu'il ressent s'appelle-t-il de la reconnaissance aussi.
Titre : Plus profond que le sang
Auteur : flo_nelja
Jour/Thème : 21 octobre/reconnaissance absolue
Fandom : Bleach
Couple : Gin/Kira
Rating : NC-17
Disclaimer : Tout est à Tite Kubo
Participation au vote de fin de mois : Non. Ca équivaudrait à peu près à demander au gens de lire, pas vrai ?
Avertissements : Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de lire mes fics sur Bleach et/ou à qui le rating ne suffit pas : cette fic est NC-17 pour une raison. Ce n'est pas juste pour du yaoi ou du sexe explicite (c'est pas explicite, d'ailleurs), mais plutôt pour torture, gore, sado-masochisme et glauque psychologique. Vous êtes prévenus, si ça ne vous plait pas, ne lisez pas, et ne venez pas vous plaindre après.
Notes : Sert en même temps pour le challenge permanent de bleach_vf, si j'ai le courage de poster là-bas. ^^;;
On dirait que Gin a vraiment cassé son vice-capitaine, cette fois.
Kira est recroquevillé par terre, haletant péniblement, serrant de temps en temps les dents pour ne pas hurler. Il n'est plus qu'une masse de plaies ouvertes et de vaisseaux sanguins éclatés, et Gin soupçonne qu'il doit lui avoir brisé quelque côtes aussi.
Si son stupide petit vice-capitaine n'appréciait pas les punitions tellement plus qu'il ne devrait, s'il ne s'était pas avéré qu'un peu de souffrance était la meilleure façon de s'assurer sa fidélité, Gin n'aurait pas eu l'occasion de se laisser aller ainsi, et ils n'en seraient pas là maintenant.
"He bien", plaisante Gin, "est-ce que cela te plait toujours autant ?"
Bien sûr que non. Personne ne peut aimer un tel traitement, pense-t-il. Même Kira qui gémit de plaisir quand Gin le traite avec brutalité, qui attend avec avidité les cérémonies sordides par lesquelles Gin le punira et le libèrera de ses fautes réelles ou imaginaires, doit avoir ses limites.
Il faudra probablement appeler la quatrième division. Mais Gin ne se fait aucun souci sur les suites que cela peut avoir. Kira se laisserait mourir plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait lui porter préjudice. De toute façon, ce n'est pas comme si l'autorité totale que les capitaines ont sur leurs subordonnés était parfois contestée...
Kira ouvre la bouche, mais seul un gémissement continu en sort ; alors il ouvre les yeux, tourne vers Gin ses orbites injectées de sang, ces yeux bleus tout brisés eux aussi, marqués de traits noirs plus appuyés qu'à l'ordinaire, comme un vitrail d'église, et dedans, Gin ne peut lire que de la reconnaissance absolue.
C'est peu de dire que cette lumière le surprend.
Eh, dirait-il dans d'autres circonstances, ce n'est même pas si agréable en soi d'infliger de telles blessures. Bien sûr, c'est un moyen de faire sentir à ses adversaires leur impuissance, un degré du talent beaucoup plus subtil qui est de détruire les âmes.
Mais quand il voit l'état dans lequel il a mis Kira, quand il voit ces yeux emplis d'adoration dans ce corps sanglant, il se dit qu'il y a des cas où il apprécie la destruction physique un peu plus qu'il ne devrait.
Kira réussit enfin à répondre, hoche la tête, articuler du fond de sa gorge brûlante, du bout de ses lèvres meurtries "Je me demande si vous savez à quel point..."
"Je ne crois pas." répond Gin, un mince sourire aux lèvres. C'est la vérité. Il peut comprendre le besoin de blesser, de rabaisser et de contrôler, bien sûr. Il peut même l'expliquer, comme un besoin naturel, animal et primaire de manifester sa supériorité. Il voit bien que les règles morales que les hommes et les sociétés s'imposent ne sont que des façons détournées qu'on utilise pour se faire croire qu'il y a une autre alternative. Mais la nécessite de les créer est bien une preuve de ce qui se passerait sans cela.
Mais cette envie de souffrir, il ne la comprend pas, et c'est peut-être pour cela que cela l'attire autant. Oui, il a souvent brisé, détruit, humilié, mais jamais il n'a été aimé pour cela.
Ce regard de reconnaissance lui semble soudain incroyablement beau, tout autant que l'est ce corps pâle et tendre inondé de rivières rouges, meurtri de taches bleuâtres, parfois animé d'un spasme de douleur. Il glisse un doigt le long d'une plaie béante, ranimant la douleur, arrachant un gémissement à Kira avant qu'il ne se morde la langue, par une bizarre fierté.
Il le désire furieusement, et vraiment au point, où en est son vice-capitaine, ce ne serait pas si gênant d'aggraver encore ses blessures, de jouir de chacun des orifices de ce corps brisé, d'abuser de lui encore et encore, avec son accord...
Mais pour l'instant, il veut entendre encore cette voix douloureuse. Il va chercher de l'eau et la laisse couler entre les lèvres de son vice-capitaine, fraîche et limpide ; et vraiment, il a du mal à distinguer le gémissement que Kira laisse échapper de ceux de quand il souffrait.
"Puis-je te blesser encore, autant que je le veux ?" demande Gin, ne pouvant totalement dissiper l'excitation dans sa voix.
"Oh oui..." répond Kira, et Gin est sur le point de se perdre dans ce corps sanguinolent, mais il se demande au dernier moment si ce serait assez ; si cela le satisferait entièrement.
Sans doute pas.
"Peut-être que je devrais plutôt appeler la quatrième division..." dit-il, juste avant de toucher Kira, les mains à quelques millimètres de ses épaules déchirées, et Kira le regarde avec effroi. "Je peux... tenir encore... Je ne veux pas... être soigné..."
Oh, c'est énivrant à entendre. "Mais j'aimerais tellement t'entendre leur expliquer ce que tu m'as dit, Izuru. A quel point tu aimes ces blessures, et celui qui te les a faites, et pourquoi tu ne veux pas de soins."
Cette fois, les yeux bleus de Kira ne reflètent plus que la panique la plus complète, et un frisson parcourt son corps.
"Tu ne veux pas ? Cela me plairait, pourtant."
Le corps de Kira tombe à nouveau, inerte, des lueurs étranges et complexes - vraiment incompréhensibles, pense Gin - passent dans ses yeux de verre éclaté, et finalement, il semble entièrement convaincu quand il souffle "Comme vous voudrez."
Et c'est encore meilleur de le voir accepter l'humiliation comme il a accepté la douleur, les blessures de l'âme qui sont encore bien plus jolies que celles du corps, et son acquiescement rend Gin plus brûlant de désir que jamais.
"He bien, que penserais-tu si je profitais de toi avant qu'ils arrivent ?" Oui, très certainement, cela se verrait bien, même pour ceux qui n'ont pas la science de la quatrième division. "Une chose de moins que tu auras à leur expliquer ensuite, n'est-ce pas ?"
Encore une fois, cette lutte dans ces yeux bleus, mais si brève cette fois. Une telle victoire sur Izuru qui aime tant répondre aux attentes des gens, qui déteste tellement les choquer ou les décevoir. "Je vous en prie..." Et puis. "Merci." et le fait d'entendre ce qui n'était jusqu'ici qu'un acquiescement muet devient une promesse qui fait frissonner Gin de tout son corps.
Il brisera le corps et l'âme d'Izuru, il déchainera ses désirs les plus violents et malsains sur lui, et il ne le dégoutera pas, et il sera adoré pour cela, pour cette partie de lui que tout le monde hait.
Sans doute ce qu'il ressent s'appelle-t-il de la reconnaissance aussi.