Titre : marée montante
Auteur : ylg
Jour/Thème : 29 septembre/marée
Fandom : X
Personnages : Saya, Tōru et leurs enfants
Rating : G
Disclaimer : tout est aux CLAMP
Participation au vote de fin de mois : Non
Note : ajout à une vieille série de ficlets (archivées sur
ff.net, si ça vous intéresse)
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La journée s’allonge et les enfants fatiguent. Les mères profitent de ce que Kotori s’endort pour sonner le départ. Kamui proteste un peu, pour la forme, mais lui aussi tombera bientôt de sommeil. Ils pourraient rester encore un petit peu, c’est vrai, mais, plus que l’état de fatigue qui guette les enfants qui se dépensent sans compter, c’est la marée montante qui inquiète Tōru.
Pas qu’elle craigne que les enfants, pris d’une subite envie de retourner patauger, soient emportés par une déferlante, non. Mais les vagues qui lèchent le sable, de plus en plus haut, présagent un tout autre genre de drame.
Après qu’elle l’ait fait remarquer à Saya, cette dernière acquiesce : oui, mieux vaut partir avant que les vagues montantes sapent et emportent le château de sable que la fillette a construit avec tant d’ardeur.
Les châteaux ne tiennent bien que construits sur l’estran, là où la mer retirée plus tôt a laissé juste assez d’eau entre chaque grain de sable pour les solidariser et les prêter aux jeux de modelage des jeunes vacanciers. Mais c’est un bien cruel échange : bientôt, les vagues reprendront leur place, récupèreront leur dû, submergeant sans pitié les tas de sable patiemment élevés.
Les mamans prévoyantes rassemblent tout leur petit monde alors qu’une vague plus audacieuse que ses compagnes inonde déjà le curieux édifice que des enfants du voisinage avaient qualifié de « vaisseau spatial ».
Serviettes, paniers, jeux de plage, livres, tout est soigneusement remballé.
Dans la voiture, sur le chemin du retour, leurs trois petits anges dorment à poings fermés. Tōru conduit sans rien dire et Saya se laisse aller à la rêverie. Ça a été une belle journée. De véritables vacances… si elles pouvaient recommencer telle escapade plus souvent, cet été serait un coin de paradis pour tous les cinq.
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