2 septembre - photographie/het - FMA
Titre : (pas encore décidé)
Auteur : ylg
Jour/Thème : 2 septembre/photographie + het
Fandom : FullMetal Alchemist
Personnage/Couple : Maes Hughes, Maes/Gracia
Rating : PG
Disclaimer : Maes Hughes appartient à sa famille. Soit Gracia et Arakawa Hiromu, Elysia viendra plus tard ^^
Participation au vote de fin de mois : sans doute, oui
**
Belle comme le jour, plus belle qu’un ange, une reine… Maes n’en avait jamais assez de vanter la beauté de la demoiselle. Lui et Roy en rencontraient tous les jours ou presque, amourettes au jour le jour, les trouvaient mignonnes et gentilles, profitaient du moment et n’étaient jamais sérieux.
A chaque fois, ils se vantaient l’un à l’autre ou auprès de potes du régiment d’avoir dégotté la fille la plus jolie, la plus sexy, la plus ceci ou cela. Et quelques temps après, elle était aussitôt oubliée.
Avec celle-ci, tout fut différent. Gracia était jolie et gentille et tout et tout, comme les précédentes, comme celles dont tout le monde pensait qu’elles viendraient ensuite. Mais quand Maes cessa d’en parler, ça n’était pas qu’il l’avait quittée.
Ça non.
Il la cachait, plutôt, à cet entourage qu’il jugeait trop rustre pour comprendre. Pendant quelques jours, il n’osa plus prononcer un mot sur elle. Il venait de réaliser qu’elle était pour lui, qu’il ne serait plus qu’à elle, et n’était pas encore capable d’exprimer un tel sentiment.
Le temps qu’il comprenne ce qu’il en était et qu’il décide de le faire savoir, d’étaler son bonheur présent et plus encore à venir aux autres, et il devint impossible de le faire taire.
Gracia ceci et Gracia cela, un ange descendu sur terre, bon, peut-être que ça n’était pas la plus belle fille de la terre, mais c’était la sienne et ça suffisait ; pour lui, personne ne pouvait la surpasser. Les beautés fatales sur papier glacé des magazines avaient peut-être plus de classe que sa copine, mais elle au moins était réelle, douce, chaude, aimante, souriante et tout. Et un jour, bientôt espéraient-ils, ils se marieraient.
Le temps de tout régler entre leurs familles. D’être sûr de la date, d’avoir une permission à ce moment.
S’il revenait de cette foutue mission à l’Est vivant et en un seul morceau. Scratch that, il reviendrait, point final, elle l’attendait, il devait se dépêcher d’en finir avec tout ça et la rendre heureuse.
Seulement, ces longues journées et plus encore ces longues nuits passées en uniforme si loin d’elle, loin de son rire, de son sourire, de ses yeux doux et de sa voix tendre, semblaient interminables.
Peut-être, finalement, que le papier glacé avait ses avantages. Ça n’avait pas d’épaisseur, pas de chaleur, pas un son de voix, mais s’il pouvait emporter avec lui l’image ineffable de son visage, de son sourire, son regard, ça serait déjà un avant-goût du paradis, pour survivre à l’enfer d’être séparé d’elle si longtemps.
Des économies qu’il faisait sur sa paie en prévision de leur vie future, Maes déduisit cette fois-là le prix d’un appareil-photo dernier cri.
Gracia avait cette beauté qu’il croyait éternelle, une grâce que rien ni personne ne pourrait effacer ni même ternir. Ça semblait naturel d’immortaliser son visage.
Figé dans cet instant qu’il pensait durer à jamais, il ne pensait qu’à ça ; à ce moment-là, il n’aurait jamais imaginé, que quelques années plus tard, il voudrait alors fixer chaque seconde d’un nouveau visage sans cesse changeant.
( archive sur DW )
Auteur : ylg
Jour/Thème : 2 septembre/photographie + het
Fandom : FullMetal Alchemist
Personnage/Couple : Maes Hughes, Maes/Gracia
Rating : PG
Disclaimer : Maes Hughes appartient à sa famille. Soit Gracia et Arakawa Hiromu, Elysia viendra plus tard ^^
Participation au vote de fin de mois : sans doute, oui
**
Belle comme le jour, plus belle qu’un ange, une reine… Maes n’en avait jamais assez de vanter la beauté de la demoiselle. Lui et Roy en rencontraient tous les jours ou presque, amourettes au jour le jour, les trouvaient mignonnes et gentilles, profitaient du moment et n’étaient jamais sérieux.
A chaque fois, ils se vantaient l’un à l’autre ou auprès de potes du régiment d’avoir dégotté la fille la plus jolie, la plus sexy, la plus ceci ou cela. Et quelques temps après, elle était aussitôt oubliée.
Avec celle-ci, tout fut différent. Gracia était jolie et gentille et tout et tout, comme les précédentes, comme celles dont tout le monde pensait qu’elles viendraient ensuite. Mais quand Maes cessa d’en parler, ça n’était pas qu’il l’avait quittée.
Ça non.
Il la cachait, plutôt, à cet entourage qu’il jugeait trop rustre pour comprendre. Pendant quelques jours, il n’osa plus prononcer un mot sur elle. Il venait de réaliser qu’elle était pour lui, qu’il ne serait plus qu’à elle, et n’était pas encore capable d’exprimer un tel sentiment.
Le temps qu’il comprenne ce qu’il en était et qu’il décide de le faire savoir, d’étaler son bonheur présent et plus encore à venir aux autres, et il devint impossible de le faire taire.
Gracia ceci et Gracia cela, un ange descendu sur terre, bon, peut-être que ça n’était pas la plus belle fille de la terre, mais c’était la sienne et ça suffisait ; pour lui, personne ne pouvait la surpasser. Les beautés fatales sur papier glacé des magazines avaient peut-être plus de classe que sa copine, mais elle au moins était réelle, douce, chaude, aimante, souriante et tout. Et un jour, bientôt espéraient-ils, ils se marieraient.
Le temps de tout régler entre leurs familles. D’être sûr de la date, d’avoir une permission à ce moment.
S’il revenait de cette foutue mission à l’Est vivant et en un seul morceau. Scratch that, il reviendrait, point final, elle l’attendait, il devait se dépêcher d’en finir avec tout ça et la rendre heureuse.
Seulement, ces longues journées et plus encore ces longues nuits passées en uniforme si loin d’elle, loin de son rire, de son sourire, de ses yeux doux et de sa voix tendre, semblaient interminables.
Peut-être, finalement, que le papier glacé avait ses avantages. Ça n’avait pas d’épaisseur, pas de chaleur, pas un son de voix, mais s’il pouvait emporter avec lui l’image ineffable de son visage, de son sourire, son regard, ça serait déjà un avant-goût du paradis, pour survivre à l’enfer d’être séparé d’elle si longtemps.
Des économies qu’il faisait sur sa paie en prévision de leur vie future, Maes déduisit cette fois-là le prix d’un appareil-photo dernier cri.
Gracia avait cette beauté qu’il croyait éternelle, une grâce que rien ni personne ne pourrait effacer ni même ternir. Ça semblait naturel d’immortaliser son visage.
Figé dans cet instant qu’il pensait durer à jamais, il ne pensait qu’à ça ; à ce moment-là, il n’aurait jamais imaginé, que quelques années plus tard, il voudrait alors fixer chaque seconde d’un nouveau visage sans cesse changeant.
( archive sur DW )