9 août/Vaudou - Bob Morane - Le pouvoir des mots
Titre: Le pouvoir des mots
Auteur: drakys
Jour/Thème: 9 août/Vaudou
Fandom: bob morane
Pairing: bill/bob
Rating: PG
Disclaimer: mister henri vernes et pas moi
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: ow ow ow. complètement rouillée. je ne suis pas certaine de la caractérisation, puisque c'est de mémoire et honnêtement? assez loin dans mes souvenirs. je sais même pas pourquoi j'ai décidé d'écrire ça, je viens comme d'un peu pervertir le héros de jeunesse que mon père m'a transmis. noooes!
C'est un vieux shaman qui le lui a dit, avec cet air mystérieux de celui qui sait. Il ne se rappelle plus trop quand, ça fait quand même déjà des années. Il s'en est toujours rappelé, comme si son subconscient avait compris que ça pourrait très certainement lui servir plus tard.
Les mots ont un pouvoir.
C'est peut-être pour ça que les gens croient à la prière, parce que chacun de leurs mots est imprégné de tant de leur volonté et de leur désir qu'ils ont une chance d'être exaucés. Les mots ne doivent pas être pris à la légère.
Il sait qu'il existe des mots qu'il ne faut pas dire. Comme YWHW qui n'est qu'une variable substituable pour le nom du Tout-Puissant, parce qu'il ne faut pas l'implorer en vain comme le dicte Ses Commandements. Il sait aussi qu'il y a des mots qui blessent plus que les armes.
La plume est plus forte que l'épée et tout ça.
Bill n'avait pas eu de difficulté à croire ce vieux shaman, parce qu'il sait qu'il y a des choses qui existent, même s'il est impossible de les voir. Il sait qu'il faut parfois calculer avec l'invisible. Il se rappelle bien de vieux châteaux dans son Écosse natale, hantés par des fantômes que tout gamin, il avait la trouille d'affronter.
Il sait que les malédictions sont une suite de mots remplis de haine, insufflées par une soif brûlante de vengeance. Il sait que les charmes, les protections, que tous les sigils ne sont que des désirs purs nés de mots et transformés en de simples représentations de pouvoir chargées de magie bienfaitrice.
Les mots sont chargés de pouvoir, l'ont toujours été. Le charisme de celui qui les dit peut entraîner la chute de nations, ceux imprimés dans les média de masse peuvent changer la façon de penser de milliers, voire même de millions de gens.
Les mots ont un pouvoir, que Bill ne maîtrise pas bien. Aussi, il se sent stupide quand il débite nerveusement Je- J'crois que- que j't'aime, Commandant en regardant par terre parce qu'il ne peut pas supporter le regard gris posé sur lui. Et il n'aime pas le silence qui suit et il se dit qu'il aurait dû se taire, même si silencieusement, il supplie qu'au moins ces mots aient le pouvoir de rendre le sentiment partagé.
"Bill...", répond-t-il lentement.
Et le rouquin relève la tête, mains levées devant lui avec un gros rire comme pour se défendre de ce qu'il vient de dire. Il se sent bête et est toujours incapable de le regarder. Il pense qu'il aurait vraiment dû se taire.
"Ha ha! Je suis désolé, j'sais pas ce qui m'a pris de dire ça!"
Mais les mots ont un pouvoir et il est impossible de les reprendre.
"Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, ça faisait longtemps que j'attendais que tu dises ça."
Bill le dévisage, sa surprise le fait rire doucement, et ses bras sont encore levés devant lui quand Bob s'y immisce et doit se soulever sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Le rouquin referme ses bras autour de lui et remercie les mots de l'autre homme, qui aurait difficilement pu le rendre plus heureux.
"En passant", murmure Bob contre ses lèvres. "Tu sais bien que je ne commande plus rien du tout.
- Je le sais, Commandant", sourit le rouquin et ils rient ensemble.
(09 août 2006)
Auteur: drakys
Jour/Thème: 9 août/Vaudou
Fandom: bob morane
Pairing: bill/bob
Rating: PG
Disclaimer: mister henri vernes et pas moi
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: ow ow ow. complètement rouillée. je ne suis pas certaine de la caractérisation, puisque c'est de mémoire et honnêtement? assez loin dans mes souvenirs. je sais même pas pourquoi j'ai décidé d'écrire ça, je viens comme d'un peu pervertir le héros de jeunesse que mon père m'a transmis. noooes!
C'est un vieux shaman qui le lui a dit, avec cet air mystérieux de celui qui sait. Il ne se rappelle plus trop quand, ça fait quand même déjà des années. Il s'en est toujours rappelé, comme si son subconscient avait compris que ça pourrait très certainement lui servir plus tard.
Les mots ont un pouvoir.
C'est peut-être pour ça que les gens croient à la prière, parce que chacun de leurs mots est imprégné de tant de leur volonté et de leur désir qu'ils ont une chance d'être exaucés. Les mots ne doivent pas être pris à la légère.
Il sait qu'il existe des mots qu'il ne faut pas dire. Comme YWHW qui n'est qu'une variable substituable pour le nom du Tout-Puissant, parce qu'il ne faut pas l'implorer en vain comme le dicte Ses Commandements. Il sait aussi qu'il y a des mots qui blessent plus que les armes.
La plume est plus forte que l'épée et tout ça.
Bill n'avait pas eu de difficulté à croire ce vieux shaman, parce qu'il sait qu'il y a des choses qui existent, même s'il est impossible de les voir. Il sait qu'il faut parfois calculer avec l'invisible. Il se rappelle bien de vieux châteaux dans son Écosse natale, hantés par des fantômes que tout gamin, il avait la trouille d'affronter.
Il sait que les malédictions sont une suite de mots remplis de haine, insufflées par une soif brûlante de vengeance. Il sait que les charmes, les protections, que tous les sigils ne sont que des désirs purs nés de mots et transformés en de simples représentations de pouvoir chargées de magie bienfaitrice.
Les mots sont chargés de pouvoir, l'ont toujours été. Le charisme de celui qui les dit peut entraîner la chute de nations, ceux imprimés dans les média de masse peuvent changer la façon de penser de milliers, voire même de millions de gens.
Les mots ont un pouvoir, que Bill ne maîtrise pas bien. Aussi, il se sent stupide quand il débite nerveusement Je- J'crois que- que j't'aime, Commandant en regardant par terre parce qu'il ne peut pas supporter le regard gris posé sur lui. Et il n'aime pas le silence qui suit et il se dit qu'il aurait dû se taire, même si silencieusement, il supplie qu'au moins ces mots aient le pouvoir de rendre le sentiment partagé.
"Bill...", répond-t-il lentement.
Et le rouquin relève la tête, mains levées devant lui avec un gros rire comme pour se défendre de ce qu'il vient de dire. Il se sent bête et est toujours incapable de le regarder. Il pense qu'il aurait vraiment dû se taire.
"Ha ha! Je suis désolé, j'sais pas ce qui m'a pris de dire ça!"
Mais les mots ont un pouvoir et il est impossible de les reprendre.
"Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, ça faisait longtemps que j'attendais que tu dises ça."
Bill le dévisage, sa surprise le fait rire doucement, et ses bras sont encore levés devant lui quand Bob s'y immisce et doit se soulever sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Le rouquin referme ses bras autour de lui et remercie les mots de l'autre homme, qui aurait difficilement pu le rendre plus heureux.
"En passant", murmure Bob contre ses lèvres. "Tu sais bien que je ne commande plus rien du tout.
- Je le sais, Commandant", sourit le rouquin et ils rient ensemble.
(09 août 2006)