16 Mars - Quand le soleil s'éclipse, on en voit la grandeur - Kuroshitsuji
Titre : Nécessité
Auteur : Anders Andrew
Jour/Thème : 16 Mars/"Quand le soleil s'éclipse, on en voit la grandeur"
Fandoms : Black Butler (ou Kuroshitsuji)
Personnages/Couple : Ciel et Sébastian Michaelis
Rating : K/G, tout public
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Yana Toboso
Participation au vote de fin de mois : Non
Notes : peut éventuellement se dérouler à la fin de la première saison de l'anime, ou pendant l'arc Noah Circus du manga
Être un enfant mignon avait parfois ses avantages. En effet, qui pourrait s’attendre à ce qu’un être aussi jeune et frêle possède tant de pouvoir.
Ciel était né dans une famille aristocratique. Le pouvoir était dans son sang, et personne ne pouvait le lui enlever. Hélas, face aux multiples dangers menaçants la couronne et les loyaux sujets de sa majesté la reine Victoria, la noblesse n’avait guère de poids. Mais elle permettait de requérir aux services de ceux qui pouvaient faire pencher la balance, soit par des informations, soit par la force brute, et ce moyennant finance, bien évidemment. Finance qui par ailleurs n’était pas un soucis pour Ciel Phantomhive, qui se révélait un excellent investisseur et un chef d’entreprise implacable.
Pourtant, même cela, ça ne faisait pas tout, et c’est pourquoi Ciel avait un majordome.
Ce majordome était spécial. L’argent ne l’intéressait pas, ni le pouvoir, ni les drogues, ni les femmes.
Les chats, à la limite. Mais Ciel y était allergique.
Sebastian Michaëlis était le seul être incorruptible et dévoué à la cause de son maître. Il ne pouvait pas le tromper, ni lui mentir.
Depuis son arrivée, le jeune comte l’avait toujours considéré comme un pion; c’était de bonne guerre, et le serviteur s’en était toujours fort bien accommodé - cela faisait partie de son contrat.
Mais lorsque Ciel se retrouva tout seul, en fin de compte, il se demanda si ce n’était pas un tort. Un pion était d’une utilité certaine, mais à quoi servait-il si jamais il disparaissait. Sur un échiquier, lorsqu’un pion tombe, on peut toujours se servir de sa perte pour avancer. Mais Sebastian, en tant que pion spécial, était irremplaçable et non-sacrifiable.
Quand le garçonnet s’était retrouvé face à face avec lui-même comme seul atout…il avait compris ce proverbe qui dit que ce n’est que lorsque le soleil s’éclipse qu’on en voit la grandeur.
La vérité était que sans Sebastian, il ne pouvait rien faire.
Tout noble qu’il fût, il était un encore un enfant, et même si cela avait ses avantages, cela avait surtout beaucoup de défauts.
Auteur : Anders Andrew
Jour/Thème : 16 Mars/"Quand le soleil s'éclipse, on en voit la grandeur"
Fandoms : Black Butler (ou Kuroshitsuji)
Personnages/Couple : Ciel et Sébastian Michaelis
Rating : K/G, tout public
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Yana Toboso
Participation au vote de fin de mois : Non
Notes : peut éventuellement se dérouler à la fin de la première saison de l'anime, ou pendant l'arc Noah Circus du manga
Être un enfant mignon avait parfois ses avantages. En effet, qui pourrait s’attendre à ce qu’un être aussi jeune et frêle possède tant de pouvoir.
Ciel était né dans une famille aristocratique. Le pouvoir était dans son sang, et personne ne pouvait le lui enlever. Hélas, face aux multiples dangers menaçants la couronne et les loyaux sujets de sa majesté la reine Victoria, la noblesse n’avait guère de poids. Mais elle permettait de requérir aux services de ceux qui pouvaient faire pencher la balance, soit par des informations, soit par la force brute, et ce moyennant finance, bien évidemment. Finance qui par ailleurs n’était pas un soucis pour Ciel Phantomhive, qui se révélait un excellent investisseur et un chef d’entreprise implacable.
Pourtant, même cela, ça ne faisait pas tout, et c’est pourquoi Ciel avait un majordome.
Ce majordome était spécial. L’argent ne l’intéressait pas, ni le pouvoir, ni les drogues, ni les femmes.
Les chats, à la limite. Mais Ciel y était allergique.
Sebastian Michaëlis était le seul être incorruptible et dévoué à la cause de son maître. Il ne pouvait pas le tromper, ni lui mentir.
Depuis son arrivée, le jeune comte l’avait toujours considéré comme un pion; c’était de bonne guerre, et le serviteur s’en était toujours fort bien accommodé - cela faisait partie de son contrat.
Mais lorsque Ciel se retrouva tout seul, en fin de compte, il se demanda si ce n’était pas un tort. Un pion était d’une utilité certaine, mais à quoi servait-il si jamais il disparaissait. Sur un échiquier, lorsqu’un pion tombe, on peut toujours se servir de sa perte pour avancer. Mais Sebastian, en tant que pion spécial, était irremplaçable et non-sacrifiable.
Quand le garçonnet s’était retrouvé face à face avec lui-même comme seul atout…il avait compris ce proverbe qui dit que ce n’est que lorsque le soleil s’éclipse qu’on en voit la grandeur.
La vérité était que sans Sebastian, il ne pouvait rien faire.
Tout noble qu’il fût, il était un encore un enfant, et même si cela avait ses avantages, cela avait surtout beaucoup de défauts.