Titre : Citadin
Auteur :
preskunange Jour/Thème : 17 Mai - Arbre + thème du mois: politique
Fandom : Original
Personnage : Harold Nachberg
Rating : G
Nombre de mots: 196
Participation au vote de fin de mois : Non
Note:
gabylc m'a fait remarquer que le thème du mois était "politique". J'ai un OC politicien (le mutant sur mon icône). Je me suis donc lancé le défi stupide d'écrire le maximum de texte sur lui ce mois ci... Voici le huitième...
- D'habitude je les poste à la dernière minute... là c'était à la dernière seconde (bon, ok, lj dis que j'ai une minute de retard, mais je proteste, c'est parce que ça a un peu ramé quand j'ai posté !) En plus c'est tout court... mais c'est parce que j'avais commencé un texte hier sur ce même thème, et il ne me plaisait pas du tout... Donc j'ai hésité jusqu'à minuit moins le quart avant de me dire que j'allais faire autre chose, n'importe quoi, juste pour l'honneur ^^U
Donc ce n'est pas du tout travaillé, mais je ne suis pas complètement mécontente de mon rendement, presque 200 mots en une dizaine de minutes, pour moi c'est un grand exploit XD
(vous savez quoi ? l'entête fait plus de mots que le texte en lui même :P)
***
Harold avait toujours été un citadin. Il était né dans la ville, avait commencé à grandir en courant dans les rues avant d'être enfermé entre quatre murs, il avait étudié et travaillé dans les plus grandes villes d'Europe. Quand il pensait à un arbre, il voyait d'abord un platane taillé chaque année, les racines prises dans le goudron. Les arbres, pour lui, étaient des ornements qu'on trouvait dans les jardins publiques, des poteaux feuillus qui défilaient derrière les vitres des trains...
Aujourd'hui, alors qu'on l'avait envoyé en "vacances", en convalescence forcée, le temps qu'il se rétablisse et qu'une enquête soit faite sur cet attentat qui l'avait manqué de peu et qu'il n'avait pas d'autre occupation que d'aller se promener autours du chalet que Loïs lui avait prêté, il s'apercevait que c'était la première fois, la toute première fois de sa vie qu'il marchait dans un forêt. Une vraie forêt, pleine d'arbres grands, jamais taillés, même pas alignés. Une forêt sombre, et pas du tout sécurisée selon Allan qui allait nerveusement d'arbre en arbre, vérifiant qu'aucun ne cachait un tireur embusqué.
- La nature te fera du bien ! avaient dit Sonia et Loïs.
Définitivement, il préférait la ville.