13 avril - promesse - original
Titre : Où il est question de télépathie
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 13 avril - promesse + conflit
Fandom : OmbreSang
Personnage/Couple : Moryan / Dreyna
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : non
Note :
Quand elle poussa la porte l'odeur alléchante du repas l'assaillie, lui rappelant qu'elle n'avait rien avalé depuis prés de vingt-quatre heure et que son corps n'appréciait pas cet état de fait. Un vague sourire étira ses lèvres quand elle jeta sa veste sur le canapé, caressant au passage le chien-loup venu l'accueillir en remuant la queue.
- Du monde ce soir ? demanda-t-elle avec curiosité.
Moryan tourna la tête vers elle avant de faire signe que non. sur la table il y avait de verres vides et une bouteille de vin rouge. Elle ne connaissait rien au vin, mais elle en admira la couleur en remplissant les deux verres.
- Que me vaut l'honneur de te voir cuisiner ? demanda-t-elle avec ironie.
Dreyna regretta ses paroles à l'instant où il se tourna vers elle, posant sur elle son regard gris. Son expression était pensive, et parce qu'elle le connaissait maintenant un peu, la jeune femme cru y discerner une faille, un vague regret peut-être, ou une blessure. Il passa une main dans sa chevelure de jais et ses traits fins ne traduisirent plus que de la fatigue. La plupart des vampires qu'elle avait rencontrés étaient attirants, c'était un trait propre à leur nature. Ils inspiraient la fascination, comme un loup ou un tigre. Elle attrapa le verre et fit quelque pas vers lui pour le lui donner. Parfois, à trop le côtoyer, elle oubliait que Moryan ne devait pas sa séduction qu'à sa seule nature.
- Je suis...
Il écarta son excuse d'un geste.
- Pas la peine.
Le vampire prit le verre et la remercia d'un signe de tête. Un moment ils restèrent silencieux, s'observant sans un mot. Un improbable spectateur aurait vu en eux deux contraires affrontés, ou les deux faces d'une même pièce, en fonction de son état d'esprit.
- Aurais-je tout de même droit à une réponse ?
La question le fit sourire et Dreyna secoua la tête avec agacement, furieuse de se trouvait si sensible au charme du vampire, furieuse de se voir admirer ses traits fins et son allure féline de prédateur. Il rit doucement.
- Tu n’as pas grand-chose à m’envier en termes de beauté, dit-il avec amusement.
Elle sursauta, renversa une partie de son vin, blêmie et recula brusquement. La jeune femme avait ressenti ces mots comme une brûlure ou un coup de poignard. Moryan ferma les yeux et à l’autre bout de la pièce le chien-loup gémit doucement. Sa réaction était stupide, elle le savait, pourtant la sorcière se sentait incapable de faire les deux pas en avant qui auraient pu faire rentrer les choses dans l’ordre, ni même de prononcer un mot.
La phrase de Moryan était anodine, il n’avait voulu lui faire qu’un simple compliment. Mais sans le vouloir il venait de lui rappeler ce qu’il était, qu’elles étaient ses capacités, que face à lui, la véritable intimité n’existait plus. Il lisait dans son esprit aussi facilement que dans un livre, déchiffrant la moindre de ses émotion, sans doute parfois mieux qu’elle-même. De tout ce qu’il était, elle ne parvenait pas à se faire à cela.
Le vampire franchit la distance qui les séparait et lui prit son verre des mains avec délicatesse. Quand il l’attira contre lui Dreyna ne résista pas, consciente qu’elle avait besoin du réconfort qu’il lui offrait, parce qu’elle ne voulait pas que cette simple phrase détruise le fragile équilibre qu’ils avaient pu construire. Du bout des doigts il effleura son visage et écarta une mèche de cheveux, découvrant sa gorge. Blottie contre lui elle percevait le battement de son cœur, beaucoup plus lent que le sien, mais présent.
- Je ne peux pas te promettre de ne pas le refaire, murmura t-il. Mais je peux te promettre de ne plus le mentionner…
Elle hésita.
- Tu t’en serviras ? demanda-t-elle dans un murmure à peine audible.
- Pour éviter de te blesser, sans doute…
La jeune femme hésita, déchiré entre l’horreur inexplicable que lui inspirait cette capacité, et l’envie, le désir, de retrouver le fragile équilibre qui venait de se rompre.
- S’il te plait…
- Sur mon Sang.
La formule antique lui apporta un étrange réconfort. Les vampires n’enfreignaient pas de tels serments. Elle senti une main lui caresser les cheveux, geste qui redeviendrait impensable d’ici quelques instants. La sorcière le laissa faire, consciente que la promesse qu’il venait de faire était un autre pas sur une route qu’elle empruntait sans vouloir l’admettre.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 13 avril - promesse + conflit
Fandom : OmbreSang
Personnage/Couple : Moryan / Dreyna
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : non
Note :
Quand elle poussa la porte l'odeur alléchante du repas l'assaillie, lui rappelant qu'elle n'avait rien avalé depuis prés de vingt-quatre heure et que son corps n'appréciait pas cet état de fait. Un vague sourire étira ses lèvres quand elle jeta sa veste sur le canapé, caressant au passage le chien-loup venu l'accueillir en remuant la queue.
- Du monde ce soir ? demanda-t-elle avec curiosité.
Moryan tourna la tête vers elle avant de faire signe que non. sur la table il y avait de verres vides et une bouteille de vin rouge. Elle ne connaissait rien au vin, mais elle en admira la couleur en remplissant les deux verres.
- Que me vaut l'honneur de te voir cuisiner ? demanda-t-elle avec ironie.
Dreyna regretta ses paroles à l'instant où il se tourna vers elle, posant sur elle son regard gris. Son expression était pensive, et parce qu'elle le connaissait maintenant un peu, la jeune femme cru y discerner une faille, un vague regret peut-être, ou une blessure. Il passa une main dans sa chevelure de jais et ses traits fins ne traduisirent plus que de la fatigue. La plupart des vampires qu'elle avait rencontrés étaient attirants, c'était un trait propre à leur nature. Ils inspiraient la fascination, comme un loup ou un tigre. Elle attrapa le verre et fit quelque pas vers lui pour le lui donner. Parfois, à trop le côtoyer, elle oubliait que Moryan ne devait pas sa séduction qu'à sa seule nature.
- Je suis...
Il écarta son excuse d'un geste.
- Pas la peine.
Le vampire prit le verre et la remercia d'un signe de tête. Un moment ils restèrent silencieux, s'observant sans un mot. Un improbable spectateur aurait vu en eux deux contraires affrontés, ou les deux faces d'une même pièce, en fonction de son état d'esprit.
- Aurais-je tout de même droit à une réponse ?
La question le fit sourire et Dreyna secoua la tête avec agacement, furieuse de se trouvait si sensible au charme du vampire, furieuse de se voir admirer ses traits fins et son allure féline de prédateur. Il rit doucement.
- Tu n’as pas grand-chose à m’envier en termes de beauté, dit-il avec amusement.
Elle sursauta, renversa une partie de son vin, blêmie et recula brusquement. La jeune femme avait ressenti ces mots comme une brûlure ou un coup de poignard. Moryan ferma les yeux et à l’autre bout de la pièce le chien-loup gémit doucement. Sa réaction était stupide, elle le savait, pourtant la sorcière se sentait incapable de faire les deux pas en avant qui auraient pu faire rentrer les choses dans l’ordre, ni même de prononcer un mot.
La phrase de Moryan était anodine, il n’avait voulu lui faire qu’un simple compliment. Mais sans le vouloir il venait de lui rappeler ce qu’il était, qu’elles étaient ses capacités, que face à lui, la véritable intimité n’existait plus. Il lisait dans son esprit aussi facilement que dans un livre, déchiffrant la moindre de ses émotion, sans doute parfois mieux qu’elle-même. De tout ce qu’il était, elle ne parvenait pas à se faire à cela.
Le vampire franchit la distance qui les séparait et lui prit son verre des mains avec délicatesse. Quand il l’attira contre lui Dreyna ne résista pas, consciente qu’elle avait besoin du réconfort qu’il lui offrait, parce qu’elle ne voulait pas que cette simple phrase détruise le fragile équilibre qu’ils avaient pu construire. Du bout des doigts il effleura son visage et écarta une mèche de cheveux, découvrant sa gorge. Blottie contre lui elle percevait le battement de son cœur, beaucoup plus lent que le sien, mais présent.
- Je ne peux pas te promettre de ne pas le refaire, murmura t-il. Mais je peux te promettre de ne plus le mentionner…
Elle hésita.
- Tu t’en serviras ? demanda-t-elle dans un murmure à peine audible.
- Pour éviter de te blesser, sans doute…
La jeune femme hésita, déchiré entre l’horreur inexplicable que lui inspirait cette capacité, et l’envie, le désir, de retrouver le fragile équilibre qui venait de se rompre.
- S’il te plait…
- Sur mon Sang.
La formule antique lui apporta un étrange réconfort. Les vampires n’enfreignaient pas de tels serments. Elle senti une main lui caresser les cheveux, geste qui redeviendrait impensable d’ici quelques instants. La sorcière le laissa faire, consciente que la promesse qu’il venait de faire était un autre pas sur une route qu’elle empruntait sans vouloir l’admettre.