12 Novembre - Un petit soldat de plomb + enfantillage - original
Titre : Les temps changent...
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 12 Novembre - Un petit soldats de plomb
Fandom : Original - Malachite
Personnage/Couple : Rhiannon et Melkéal
Rating : G
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : Oui
Elle fixait les figurines posée sur la carte avec agacement, et quand elle en attrapa une, Melkéal protesta vivement.
- Laisses-moi ! Ce n’est pas pour les filles ça !
L’adolescente examinait pensivement le petit soldat de plombs peint avec délicatesse et talent qu’elle tenait entre ses doigts. Rien que sa petite taille et ses détails auraient suffit pour qualifier l’artisan de véritable maitre. Mais la peinture était parfaite. Le minuscule cheval respirait la vie et l’étendard de plombs, tout comme la queue et la crinière semblaient être animées de leur propre vie.
- Rend moi mon porte-étendard ! geignit l’enfant.
Des centaines de petits soldats de plombs avaient ainsi été soigneusement alignés sur la carte et Rhiannon fixa son jeune frère avec agacement.
- Melkéal, à onze ans tu devrais avoir dépassé de tels enfantillages !
Il posa sur elle un regard furieux.
- Tu es une fille ! Qu’est ce que tu peux bien connaitre à tout ça ? C’est l’armée, c’est une chose d’homme ! Tu n’as pas à t’en mêler !
Arrogant, intransigeant, gâté jusqu’à l’extrême… Elle fixait son prince de frère avec une sorte de pitié. Une fois de plus l’enfant avait délaissé ses leçons pour jouer sans que personne ne trouve à redire à cela. Lui qui ne connaissait même pas les grades de l’armée la prenait maintenant de haut, réclamant son porte-étendard à grands cris et protestant qu’une fille n’avait pas à se mêler des affaires des hommes mais de broderies. Et le pire dans tout cela, c’est que ce qu’il répétait avec tant de conviction n’était pas l’avis de leur père, mais celui de leur mère.
- Il suffit Melkéal ! lança-t-elle brusquement.
D’un geste vif elle le releva et l’écarta de la table de jeu.
- Ces soldats de plombs ne sont peut-être pas une affaire de fille, mais ils ne devraient pas non plus être celle d’un prince digne de ce nom.
Melkéal rougit sous l’insulte et aurait protesté si elle ne l’avait pas repoussé en arrière. Stupéfié par un tel comportement il resta silencieux. Sa sœur mettait souvent leur mère en rage, il le savait, mais elle l’avait toujours traité avec courtoisie, sachant quelles étaient leurs places respectives. Mais cette fois, il semblait que les choses aient changées.
- Père serait furieux d’apprendre que tu es incapable de faire preuve de discipline !
Des larmes montèrent aux yeux de l’enfant sans qu’il ne songe même à les cacher. La veille il avait eut onze ans et tout le monde l’avait complimenté. Il les entendait encore lui dire qu’il n’était plus un enfant mais un véritable prince… Maintenant, face à sa la colère de sa sœur ces paroles lui revenaient en mémoire et il se demandait s’il ne les avait pas compris de travers malgré tous les présents et les jouets magnifiques dont l’avaient couvert les courtisans.
- Va t’habiller ! Il est tant que tu cesses de te comporter comme un gosse et que tu comprennes enfin ce que signifie être un prince !
Il vit le porte-étendard de plombs tomber dans la poche de sa sœur et il comprit qu’il ne le récupérerait pas. Ce faisant, il comprit aussi que quelque chose venait de changer.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 12 Novembre - Un petit soldats de plomb
Fandom : Original - Malachite
Personnage/Couple : Rhiannon et Melkéal
Rating : G
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : Oui
Elle fixait les figurines posée sur la carte avec agacement, et quand elle en attrapa une, Melkéal protesta vivement.
- Laisses-moi ! Ce n’est pas pour les filles ça !
L’adolescente examinait pensivement le petit soldat de plombs peint avec délicatesse et talent qu’elle tenait entre ses doigts. Rien que sa petite taille et ses détails auraient suffit pour qualifier l’artisan de véritable maitre. Mais la peinture était parfaite. Le minuscule cheval respirait la vie et l’étendard de plombs, tout comme la queue et la crinière semblaient être animées de leur propre vie.
- Rend moi mon porte-étendard ! geignit l’enfant.
Des centaines de petits soldats de plombs avaient ainsi été soigneusement alignés sur la carte et Rhiannon fixa son jeune frère avec agacement.
- Melkéal, à onze ans tu devrais avoir dépassé de tels enfantillages !
Il posa sur elle un regard furieux.
- Tu es une fille ! Qu’est ce que tu peux bien connaitre à tout ça ? C’est l’armée, c’est une chose d’homme ! Tu n’as pas à t’en mêler !
Arrogant, intransigeant, gâté jusqu’à l’extrême… Elle fixait son prince de frère avec une sorte de pitié. Une fois de plus l’enfant avait délaissé ses leçons pour jouer sans que personne ne trouve à redire à cela. Lui qui ne connaissait même pas les grades de l’armée la prenait maintenant de haut, réclamant son porte-étendard à grands cris et protestant qu’une fille n’avait pas à se mêler des affaires des hommes mais de broderies. Et le pire dans tout cela, c’est que ce qu’il répétait avec tant de conviction n’était pas l’avis de leur père, mais celui de leur mère.
- Il suffit Melkéal ! lança-t-elle brusquement.
D’un geste vif elle le releva et l’écarta de la table de jeu.
- Ces soldats de plombs ne sont peut-être pas une affaire de fille, mais ils ne devraient pas non plus être celle d’un prince digne de ce nom.
Melkéal rougit sous l’insulte et aurait protesté si elle ne l’avait pas repoussé en arrière. Stupéfié par un tel comportement il resta silencieux. Sa sœur mettait souvent leur mère en rage, il le savait, mais elle l’avait toujours traité avec courtoisie, sachant quelles étaient leurs places respectives. Mais cette fois, il semblait que les choses aient changées.
- Père serait furieux d’apprendre que tu es incapable de faire preuve de discipline !
Des larmes montèrent aux yeux de l’enfant sans qu’il ne songe même à les cacher. La veille il avait eut onze ans et tout le monde l’avait complimenté. Il les entendait encore lui dire qu’il n’était plus un enfant mais un véritable prince… Maintenant, face à sa la colère de sa sœur ces paroles lui revenaient en mémoire et il se demandait s’il ne les avait pas compris de travers malgré tous les présents et les jouets magnifiques dont l’avaient couvert les courtisans.
- Va t’habiller ! Il est tant que tu cesses de te comporter comme un gosse et que tu comprennes enfin ce que signifie être un prince !
Il vit le porte-étendard de plombs tomber dans la poche de sa sœur et il comprit qu’il ne le récupérerait pas. Ce faisant, il comprit aussi que quelque chose venait de changer.