Titre : (n/a)
Auteur : ylg
Jour/Thème : 3 mars/ça va pour cette fois + shojo-ai
Fandom : Chobits
Personnage/Couple : Kotoko/Sumomo
Rating : PG
Warnings éventuels : mention de sexe (ou au moins sa possibilité)
Disclaimer : CLAMP
Participation au vote de fin de mois : Non
suite à
ceci comme quoi tout arrive ?
**
Ça va pour cette fois. Elle s'en est bien sortie.
Maintenant que Chii, partie sur la vague de ce que font les amoureux ou les amoureuses dans les différents films, fouille consciensieusement la pile de DVDs mélangée (pornos pour Hideki, films d'amour pour elle) sans plus prêter attention aux modèles de poche et que Sumomo, rayonnante, s'est remise à danser, Kotoko fait le point sur cette situation.
L'incident est clos, elle passe l'éponge. Elle fait taire ses impulsions. Elle n'est pas censée mentir (d'ailleurs elle ne saurait pas, elle n'a pas de quoi imaginer, de quoi
créer) mais à qui mentirait-elle en se taisant ?
Même à elle-même, elle ne peut pas.
Elle s’est dit que la possibilité de désir chez Sumomo l’inquiétait ? La vérité c’est que ce sont surtout ses propres désirs qui l’inquiètent. Que la personne rien que pour elle ne soit pas son maître (ça elle en a fait son deuil désormais, il y a longtemps qu’il l’a abandonnée, elle puis d’autres, au profit de nouvelles toujours plus intéressantes) mais que ça soit… cet excentrique petit machin plutôt, ça ne cesse de l'étonner.
La possibilité de désir pour Sumomo l'étonne plus encore. Pas juste pour ces histoires de consentement de la part d'un modèle inférieur, aussi parce qu’elle-même ne se sent pas encore prête.
Plus tard peut-être, si Sumomo elle-même vient à soulever la question ? Kotoko ne veut pas prendre l'initiative. Quoi qu'il lui en coûte d'attendre, elle préfère laisser le petit modèle de poche régulier et innocent suivre les choses à son rythme et c'est elle qui s'y adapte. Pas question de pouvoir penser qu'elle la force à quoi que ce soit.
et puis... ça laisse ainsi à Kotoko aussi le temps de s'adapter à ces étranges sentiments.
Mais un jour, peut-être ? Une autre fois. Pas pour tout de suite. Il y aura plein d’autres occasions, sans doute. Elle a le temps de se faire à cette idée d’ici à la prochaine.
Et puis, elle se cache encore derrière cette assertion : de toute façon les modèles de poche ne sont pas équipés pour l'amour physique.
Pour cette fois, un baiser et un câlin, pas d'aveu direct mais pas de mensonge non plus, un geste simple plutôt qu'une parole ou une plus grande démonstration... oui, ça ira.