9 septembre - Ad Patres - Torchwood (+Cinéma)
Titre: La ville n'est pas assez grande pour nous deux, Docteur !
Auteur: Isil (shono_hime)
Jour/Thème: 9 Septembre - Ad Patres + Cinéma
Fandom: Torchwood
Personnage/Couple: Ianto, Ten, Jack/Ianto
Rating: PG
Notes: Attention, titre pourri.Préparez vous au crack et à la bêtise d'une première fic sur le fandom!
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est emprunté au Divin RTD !
Participation au vote de fin de mois: Oui
Le soleil lui pique les yeux, une brûlure aggravée par la sueur qui coule paresseusement sur son visage. Sa peau tire un peu tandis qu'il plisse les paupières. Il serre les doigts à l'intérieur de sa poche, sur sa montre à gousset alors que l'autre pend non loin de son six-coups. Il est bientôt midi... Il sera bientôt là.
La rue est vide. Depuis que Ianto a défié l'étranger au saloon, la veille, une atmosphère étrange s'est installée en ville. Il ne l'aime pas, ce voyageur. Il est imprévisible, étrange au possible (qui appellerait son cheval Tardis ?) et beaucoup trop familier avec le Capitaine de la garnison. Jack a l'air de l'apprécier, ce nouveau venu mal coiffé, ce qui n'arrange rien. Ianto n'est peut-être qu'un employé du saloon, mais il fait le meilleur café de la ville ! Il ne laissera personne, et surtout pas un buveur d'eau, lui voler le Capitaine !
« Je vais l'envoyer Ad Patres ! » murmure-t-il en s'essuyant le front avec un mouchoir tiré de sa poche.
L'étranger, un Docteur, apparemment, a accepté son défi d'un air ahuri. Sans doute aurait-il préféré jouer au docteur avec Jack... Ianto serre les dents.
Le vent souffle dans la rue et fait voler la poussière et quelques journaux abandonnés. Ianto les suit des yeux. Certainement cet ivrogne d'Owen qui laisse toujours tout traîner derrière lui. Ianto espère sincèrement qu'il ne se fera pas tuer aujourd'hui, car la simple idée d'être pris en charge par ce croque-mort sans scrupules lui retourne l'estomac. Il n'aurait peut-être pas dû boire de café ce matin.
Bientôt midi. Plus le temps de se poser de questions.
Gwen doit l'observer depuis la fenêtre du bureau du sheriff. Elle l'a menacé de mille maux quand elle a appris qu'il avait défié cet étrange docteur, puis elle a essayé la manière douce et ses grands yeux trop expressifs qui vont si peu avec l'image que Ianto se faisait d'un sheriff. Mais en vain.
« Jack est à moi... » souffle-t-il, comme il l'a expliqué à Toshiko quand elle est, elle aussi, venue tenter de le dissuader d'aller jusqu'au bout. La télégraphiste manquait de conviction, même s'il sait qu'elle est sincèrement inquiète pour lui. Sans doute comprend-elle ce qu'il ressent en voyant Jack boire verre d'eau sur verre d'eau avec ce docteur farfelu, elle qui souffre tant de voir Owen lancer à Gwen des oeillades des plus équivoques.
Où est-il ? Il est midi moins une à sa montre à gousset et il transpire toujours doucement au soleil. Il a mis son plus beau costume et il s'est rasé de près. Si le Docteur ne vient pas...
Des bruits de pas et il est là, son long manteau flottant au vent. Les mains dans les poches, semblant ignorer le danger, il se place face à Ianto, un sourire presque dément aux lèvres.
Au loin la cloche de l'élise commence à égrener douze coups, comme un sinistre compte à rebours.
Une botte de paille traverse la rue, poussée par le vent chaud.
Ianto dégaine.
-----
« Ianto ! »
Il sursaute et se redresse brusquement. Jack est face à lui, un sourire amusé et curieux sur le visage et une tasse fumante à la main.
« C'est rare que j'aie autant de mal à te réveiller. » observe le Capitaine en lui tendant la tasse. Il semblerait qu'en plus de s'approprier son coeur et son sommeil, Jack aie également fait main basse sur son stock de café.
« Nous avons veillé tard, répond Ianto en soufflant sur le café, occultant volontairement le fait que Jack ne dorme pas.
- Ça en valait la peine ! Je n'arrive pas à croire que tu n'avais jamais vu de western avant ça ! Toute une éducation à refaire ! » s'exclame Jack en se laissant tomber à côté de lui, une main posée négligemment sur sa cuisse.
Ianto cligne des yeux dans son café tandis que lui reviennent les images de son rêve. Il sourit.
« Je crois qu'effectivement, ça me servira. » admet-il, carnassier, et Jack rit avant de se lancer dans un laïus passionné sur Sergio Leone, et combien le pauvre bougre ne tenait pas l'alcool.
Ianto boit son café en ne l'écoutant qu'à moitié. Il se demande plutôt s'il devrait dire à Jack qu'il ne plaisantait pas vraiment.
Auteur: Isil (shono_hime)
Jour/Thème: 9 Septembre - Ad Patres + Cinéma
Fandom: Torchwood
Personnage/Couple: Ianto, Ten, Jack/Ianto
Rating: PG
Notes: Attention, titre pourri.Préparez vous au crack et à la bêtise d'une première fic sur le fandom!
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est emprunté au Divin RTD !
Participation au vote de fin de mois: Oui
Le soleil lui pique les yeux, une brûlure aggravée par la sueur qui coule paresseusement sur son visage. Sa peau tire un peu tandis qu'il plisse les paupières. Il serre les doigts à l'intérieur de sa poche, sur sa montre à gousset alors que l'autre pend non loin de son six-coups. Il est bientôt midi... Il sera bientôt là.
La rue est vide. Depuis que Ianto a défié l'étranger au saloon, la veille, une atmosphère étrange s'est installée en ville. Il ne l'aime pas, ce voyageur. Il est imprévisible, étrange au possible (qui appellerait son cheval Tardis ?) et beaucoup trop familier avec le Capitaine de la garnison. Jack a l'air de l'apprécier, ce nouveau venu mal coiffé, ce qui n'arrange rien. Ianto n'est peut-être qu'un employé du saloon, mais il fait le meilleur café de la ville ! Il ne laissera personne, et surtout pas un buveur d'eau, lui voler le Capitaine !
« Je vais l'envoyer Ad Patres ! » murmure-t-il en s'essuyant le front avec un mouchoir tiré de sa poche.
L'étranger, un Docteur, apparemment, a accepté son défi d'un air ahuri. Sans doute aurait-il préféré jouer au docteur avec Jack... Ianto serre les dents.
Le vent souffle dans la rue et fait voler la poussière et quelques journaux abandonnés. Ianto les suit des yeux. Certainement cet ivrogne d'Owen qui laisse toujours tout traîner derrière lui. Ianto espère sincèrement qu'il ne se fera pas tuer aujourd'hui, car la simple idée d'être pris en charge par ce croque-mort sans scrupules lui retourne l'estomac. Il n'aurait peut-être pas dû boire de café ce matin.
Bientôt midi. Plus le temps de se poser de questions.
Gwen doit l'observer depuis la fenêtre du bureau du sheriff. Elle l'a menacé de mille maux quand elle a appris qu'il avait défié cet étrange docteur, puis elle a essayé la manière douce et ses grands yeux trop expressifs qui vont si peu avec l'image que Ianto se faisait d'un sheriff. Mais en vain.
« Jack est à moi... » souffle-t-il, comme il l'a expliqué à Toshiko quand elle est, elle aussi, venue tenter de le dissuader d'aller jusqu'au bout. La télégraphiste manquait de conviction, même s'il sait qu'elle est sincèrement inquiète pour lui. Sans doute comprend-elle ce qu'il ressent en voyant Jack boire verre d'eau sur verre d'eau avec ce docteur farfelu, elle qui souffre tant de voir Owen lancer à Gwen des oeillades des plus équivoques.
Où est-il ? Il est midi moins une à sa montre à gousset et il transpire toujours doucement au soleil. Il a mis son plus beau costume et il s'est rasé de près. Si le Docteur ne vient pas...
Des bruits de pas et il est là, son long manteau flottant au vent. Les mains dans les poches, semblant ignorer le danger, il se place face à Ianto, un sourire presque dément aux lèvres.
Au loin la cloche de l'élise commence à égrener douze coups, comme un sinistre compte à rebours.
Une botte de paille traverse la rue, poussée par le vent chaud.
Ianto dégaine.
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« Ianto ! »
Il sursaute et se redresse brusquement. Jack est face à lui, un sourire amusé et curieux sur le visage et une tasse fumante à la main.
« C'est rare que j'aie autant de mal à te réveiller. » observe le Capitaine en lui tendant la tasse. Il semblerait qu'en plus de s'approprier son coeur et son sommeil, Jack aie également fait main basse sur son stock de café.
« Nous avons veillé tard, répond Ianto en soufflant sur le café, occultant volontairement le fait que Jack ne dorme pas.
- Ça en valait la peine ! Je n'arrive pas à croire que tu n'avais jamais vu de western avant ça ! Toute une éducation à refaire ! » s'exclame Jack en se laissant tomber à côté de lui, une main posée négligemment sur sa cuisse.
Ianto cligne des yeux dans son café tandis que lui reviennent les images de son rêve. Il sourit.
« Je crois qu'effectivement, ça me servira. » admet-il, carnassier, et Jack rit avant de se lancer dans un laïus passionné sur Sergio Leone, et combien le pauvre bougre ne tenait pas l'alcool.
Ianto boit son café en ne l'écoutant qu'à moitié. Il se demande plutôt s'il devrait dire à Jack qu'il ne plaisantait pas vraiment.