3 décembre - Métal - Mythologie grecque
Titre : Acte manqué
Auteur :
gabylc
Jour/Thème : 3 décembre / Métal + tension sexuelle non résolue
Fandom : Mythologie grecque
Personnage/Couple : Héphaïstos, mention de Héphaïstos/Aphrodite sens unique et de Aphrodite/Arès, Harmonie
Rating : PG-13
Warnings éventuels : inceste, mais bon… C’est la mythologie après tout ;)
Disclaimer : domaine public \o/
Participation au vote de fin de mois : oui
CLANG !
Dans les profondeurs du volcan, le marteau bat la cadence d’un rythme infernal. Les flammes s’élèvent à des hauteurs incroyables dans le foyer, projetant leur lumière incandescente à travers l’ensemble de la grotte. Toute chose s’y trouvant semble déformée par l’air chaud dont l’ondulation crée d’étranges effets d’optiques. Pourtant, si la silhouette au milieu de cette vision fantastique semble des plus grossière, ce n’est pas à cause d’une quelconque illusion. Seul au milieu de sa forge, Héphaïstos travaille.
Au centre de la fournaise trône son enclume. Inlassablement, le dieu boiteux s’y acharne à grands coups de marteau : et pourtant, ce n’est pas une arme de guerre qu’il fabrique cette fois. Sous ses doigts grossiers s’unissent les plus fins métaux, l’or, l’argent, l’airain, et les plus beaux joyeux, rubis, saphir, opale. Dans quelques jours, Harmonie sera la plus heureuses des femmes : elle épousera Cadmos, et en cadeau elle recevra un collier à la splendeur inégalable.
Cette fille, il ne l’a jamais vue. Pourtant, elle aurait dû être sienne : n’est-elle pas l’enfant d’Aphrodite, et lui-même n’était-il pas l’époux de la resplendissante déesse ? Seulement, cette dernière n’est qu’un bel objet de collection dans sa demeure, une œuvre d’art qu’on ne peut qu’admirer. Jamais elle ne l’a laissé la voir en tant que femme, répugnée par son aspect disgracieux. Oh non, elle lui préfère de loin son propre frère, Arès. Lui, il peut effleurer sa peau sous des draps de soie, lui murmurer des mots qui font rougir au creux de l’oreille. Lui faire l’amour et des enfants. Les coups d’Héphaïstos redoublent sur le métal chauffé à blanc.
Artisan obsédé par la magnificence d’une femme qu’il ne peut approcher malgré les liens du mariage qui les unissent, existe-t-il destin plus pitoyable ? Il est condamné à créer une beauté à laquelle il peut à peine rêver quand il parvient à la deviner sous les étoffes. Son travail orne les plus belles créatures, et il ne pourrait même pas s’approcher pour ajuster cette ceinture. Les gouttes de sueur s’écoulent le long de son cou puissant alors qu’il parachève son œuvre.
L’air devient irrespirable lorsqu’il plonge le collier dans le ruisseau qui traverse la caverne. Un nuage de vapeur dense s’élève dans la chaleur de l’atelier, brouillant encore plus les formes. Le métal tout juste refroidi, déjà exempt de trace d’eau tant l’évaporation est rapide dans cette fournaise, brille d’un éclat étrange, inquiétant. Funeste adage qui ne manquerait pas de se réaliser, malédiction qui pèserait longtemps sur la preuve d’une infidélité. Mais Héphaïstos était-il véritablement conscient du cadeau empoisonné qu’il faisait à cette pauvre fille ?
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Auteur :
gabylc
Jour/Thème : 3 décembre / Métal + tension sexuelle non résolue
Fandom : Mythologie grecque
Personnage/Couple : Héphaïstos, mention de Héphaïstos/Aphrodite sens unique et de Aphrodite/Arès, Harmonie
Rating : PG-13
Warnings éventuels : inceste, mais bon… C’est la mythologie après tout ;)
Disclaimer : domaine public \o/
Participation au vote de fin de mois : oui
CLANG !
Dans les profondeurs du volcan, le marteau bat la cadence d’un rythme infernal. Les flammes s’élèvent à des hauteurs incroyables dans le foyer, projetant leur lumière incandescente à travers l’ensemble de la grotte. Toute chose s’y trouvant semble déformée par l’air chaud dont l’ondulation crée d’étranges effets d’optiques. Pourtant, si la silhouette au milieu de cette vision fantastique semble des plus grossière, ce n’est pas à cause d’une quelconque illusion. Seul au milieu de sa forge, Héphaïstos travaille.
Au centre de la fournaise trône son enclume. Inlassablement, le dieu boiteux s’y acharne à grands coups de marteau : et pourtant, ce n’est pas une arme de guerre qu’il fabrique cette fois. Sous ses doigts grossiers s’unissent les plus fins métaux, l’or, l’argent, l’airain, et les plus beaux joyeux, rubis, saphir, opale. Dans quelques jours, Harmonie sera la plus heureuses des femmes : elle épousera Cadmos, et en cadeau elle recevra un collier à la splendeur inégalable.
Cette fille, il ne l’a jamais vue. Pourtant, elle aurait dû être sienne : n’est-elle pas l’enfant d’Aphrodite, et lui-même n’était-il pas l’époux de la resplendissante déesse ? Seulement, cette dernière n’est qu’un bel objet de collection dans sa demeure, une œuvre d’art qu’on ne peut qu’admirer. Jamais elle ne l’a laissé la voir en tant que femme, répugnée par son aspect disgracieux. Oh non, elle lui préfère de loin son propre frère, Arès. Lui, il peut effleurer sa peau sous des draps de soie, lui murmurer des mots qui font rougir au creux de l’oreille. Lui faire l’amour et des enfants. Les coups d’Héphaïstos redoublent sur le métal chauffé à blanc.
Artisan obsédé par la magnificence d’une femme qu’il ne peut approcher malgré les liens du mariage qui les unissent, existe-t-il destin plus pitoyable ? Il est condamné à créer une beauté à laquelle il peut à peine rêver quand il parvient à la deviner sous les étoffes. Son travail orne les plus belles créatures, et il ne pourrait même pas s’approcher pour ajuster cette ceinture. Les gouttes de sueur s’écoulent le long de son cou puissant alors qu’il parachève son œuvre.
L’air devient irrespirable lorsqu’il plonge le collier dans le ruisseau qui traverse la caverne. Un nuage de vapeur dense s’élève dans la chaleur de l’atelier, brouillant encore plus les formes. Le métal tout juste refroidi, déjà exempt de trace d’eau tant l’évaporation est rapide dans cette fournaise, brille d’un éclat étrange, inquiétant. Funeste adage qui ne manquerait pas de se réaliser, malédiction qui pèserait longtemps sur la preuve d’une infidélité. Mais Héphaïstos était-il véritablement conscient du cadeau empoisonné qu’il faisait à cette pauvre fille ?
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