Titre : (à voir plus tard)
Auteur : ylg
Jour/Thème : 29 avril/uniforme + premier baiser
Fandom : Les tuniques bleues
Personnages/Couple : Chesterfield, Blutch, et Tripps et Bryan en bonus
Rating : PG
Disclaimer : euuh… Lambil et Cauvin je crois ?
Participation au vote de fin de mois : je me demande... oh allez chiche que oui !
Un cookie à qui pourra me dire dans quel album se déroule la scène où Chesterfield embrasse Blutch sur les doigts de pieds. Deux cookies si jamais vous pouvez m’assurer, collection complète à l’appui et jusqu’à preuve du contraire, qu’avec un peu de chance c’était leur premier baiser ? (je ne sais plus du tout ^^; )
pour
modocanis Sous le soleil aux alentours de Fort Bow, quatre cavaliers passaient.
« Aaah, la nature, le calme, les grands espaces libres…
-…les serpents à sonnette, les coyotes, les Indiens…
-Blutch, vous n’êtes qu’un rabat-joie.
-Mais quand même les gars, qu’est-ce qui vous pousse à venir passer toutes vos perms dans ce trou ? et avec toute la route d’ici au front…
-Ça commence par un A~.
-Ça tout le monde le sait.
-Sauf elle.
-Ben oui, mais c’est pas comme si- euh…
-Tripps, une seule remarque de travers sur Elle et ça se passera mal.
-Comme tu vois Bryan, c’est sans espoir. Il n’ose même pas prononcer son nom, alors être honnête avec elle tu penses bien !
-Blutch, ‘me semble que vous êtes mal placé pour parler de courage.
-Courage, Sergent ? oooh, mais je n’ai pas prononcé ce mot. C’est vous qui l’avez dit.
-Y’a intérêt ! Vous salissez le prestige de l’uniforme et les valeurs du soldat par votre lâcheté !
-Moi ? allons donc ! La fumée des champs de bataille et les retombées de poudre à canon, je veux bien croire, mais pas moi.
-Ah ça, c’est sûr, vous ne récoltez que des bleus en tombant de votre stupide canasson de cirque-
-Aah, n’insultez pas Arabesque !
-Mais un vrai soldat verse son sang au champ d’honneur ! il n’a pas honte de saigner ! il ramène ses blessures de guerre comme des médailles !
-Et revient exhiber ses cicatrices à la fille du Colonel, oué, on sait. Nyerk.
-Blutch, je vous avais prévenu. Partez au galop si vous ne voulez pas que je vous loge une balle là où personne ne pourra croire qu’il s’agit d’une blessure honorable.
-Non mais, parlez pour vous : qui ici a une cicatrice sur les fesses ?
-C’est. Un. Ordre. »
Clic, fit le chien du pistolet du sergent Chesterfield. Sous le soleil du côté de Fort Bow, un cavalier lança sa monture, rapidement suivi par trois autres.
« Quand même, Sergent, vous ne croyez pas que vous exagérez ?
-Nan.
-N’empêche, Blutch l’a bien cherché…
-Si tu le dis.
-Z’allez voir. Attendez deux secondes : CHAAA-RRGEEEEZ ! Voilà, ouvrez bien les yeux.
-Aaaah-
-Ouille.
-Qu’est-ce que je vous disais. »
Dans la rocaille près de Fort Bow, un soldat gisait à terre, non loin de son cheval. Trois cavaliers s’en approchèrent avec précaution.
« C’est un réflexe. Il est tombé avant même qu’Arabesque ne fasse la morte.
-Hehehehe…
-Blutch, cessez de ricaner bêtement, dites à votre cheval de se relever et remontez en selle.
-Grmmbl.
-Je n’ai pas bien entendu.
-À vos ordres, Sergent.
-À la bonne heure.
-Oh, Blutch, blague à part : pour le Sergent et sa Ms Appletown, on comprend. Mais toi, pourquoi tu l’accompagnes à chaque fois ? comment vous faites pour vous supporter ?
-C’est pas juste pour nos beaux yeux que tu reviens ici, ah-ha.
-Ben les gars, vous savez bien qu’il serait tout perdu sans moi, capable de se faire trucider pour de bon par les Sudistes s’il n’avait pas à me faire la leçon après chaque charge.
-Vu sous cet angle…
-Et puis, comment résister à un homme capable de vous embrasser les doigts de pied sans raison apparente ou de braver l’état-major pour vous éviter la court martiale alors même qu’il clame qu’il vous déteste, hmm ?
-Blutch !! »