4 mars - Ah la famille ! - Eyeshield 21 (Fandom rare)
Titre: Don’t you try to save me
Auteur: drakys
Jour/Thème: 4 mars/ah la famille ! + fandom rare
Fandom: eyeshield 21
Personnages: juumonji-centrique, ha-ha brothers
Rating: PG
Disclaimer: yūsuke murata et riichirō inagaki
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: j'ai une mémoire horrible pour retenir quoi ce passe quand, mais si vous n'avez jamais vu le père de juumonji, ça pourrait vous spoiler manga ou anime-wise. premier essai sur E21, résultat plutôt moyen. le titre est une ligne piochée dans les paroles de delivering idiots de stabilo.
Quand son père rentre, il est installé devant la télé, un bras étendu paresseusement sur le dossier. Il n'y a pas vraiment de salutations, aucune de ces politesses familiales usuelles qui se disent certainement ailleurs. Il n'y a que le père, traits tirés et yeux remplis de toujours le même mépris, et le fils, qui ne lui accorde même pas un regard en changeant les chaînes rapidement.
"Tu regardes encore un de ces programmes stupides? Pourquoi n'es-tu pas en train d'étudier?", commence les reproches.
Juumonji ne lui répond rien, il continue de faire défiler les images rapidement sans se fixer sur aucune. Tout pour avoir l'air occupé. Il pourrait lui dire qu'il a fait ses devoirs depuis longtemps, qu'il a même pris le temps de réviser, mais ça ne changerait rien au flot des accusations. Si ce n'est pas à propos de ses notes, ce sera à propos de la couleur de ses cheveux ou de son attitude.
Ce sera à propos de ses fréquentations.
Son père s'arrête au bout du sofa et soupire en lui lançant un regard fatigué.
"Tu ne pourrais pas faire quelque chose dont je pourrais être fier, pour une fois?"
La question n'a même pas la décence de dénoter de la colère. Juumonji garde les yeux résolument fixés sur l'écran, mais serre la mâchoire. L'image s'immobilise sur l'écran avant qu'il vire au noir, quand le téléviseur s'éteint.
"Je ne t'ai pas élevé pour que tu deviennes si inutile."
Juumonji se lève, trop brusquement peut-être et il le dépasse. Une seconde, une seconde à peine il a envie de s'arrêter pour le cogner. Mais quand il réalise qu'il est déjà presque plus grand que lui et qu'il est encore capable de regarder devant lui et pas par terre avec le regard vide, il continue de marcher en ignorant autant la présence de son père que ses paroles.
"Arrête de te tenir avec ces déchets ou tu vas finir comme eux", vient le murmure, juste assez fort pour qu'il l'entende.
Il se tend involontairement et son pas perd en souplesse, ce coup-là le blesse toujours. Son père veut jouer les saints et le sauver d'il ne sait quoi. Mais Juumonji déteste la manière dont il s'y prend, sans égard aucun pour ses amis.
Il pourrait s'arrêter et se retourner et hurler et le frapper, mais ça ne changerait en rien le regard méprisant. Peut-être même empirerait-il, peut-être que le mépris dirait J'avais raison. Aussi, il serre seulement les dents et fronce les sourcils jusqu'à ce que son front fasse mal et il ne dit rien parce qu'il refuse de donner raison à son père.
Juumonji ne claque même pas la porte derrière lui. Il ne s'attend pas non plus à ce qu'une voix inquiète le rappelle en demandant avec inquiétude Où vas-tu?
Il s'arrête seulement quand il ne risque plus de voir sa maison s'il se retourne. C'est seulement à ce moment qu'il réalise qu'il n'a nulle part où aller. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a personne sur qui compter. Il compose un numéro sur son portable et attends impatiemment qu'on décroche.
"Hé Kuroki, tu fais quoi là?", demande-t-il dès que son interlocuteur répond.
Il n'a pas besoin d'être sauvé, ni par son père, ni par personne d'autre. Pour être sauvé, encore faut-il être vraiment en danger.
***
Kuroki et lui sont assis devant le combini, passant en silence entre eux une unique cigarette. Juumonji exhale lentement une dernière bouffée de fumée et écrase le filtre par terre. Togano arrive le dernier, l'exemplaire le plus récent du Jump sous le bras. Kuroki est aussitôt sur lui, grand sourire et le pique:
"T'es le dernier, c'est toi qui paye à boire!
- Aurait fallu me le dire, si c'était ça l'entente", grimace le nouveau-venu en ne cédant pas, même quand Kuroki le pousse vers le distributeur. "J'aurais pas fait un détour pour prendre le nouveau Jump!"
Juumonji baisse la tête et sourit en les laissant se chamailler dans un combat qui les fait plus rire qu'autre chose. Ils ne sont pas des déchets: ni Kuroki, ni Togano et lui non plus d'ailleurs. Il se relève dans un mouvement fluide et va se joindre à la mêlée pour leur mettre des coups de poing sans force.
Ils ne peuvent tout simplement pas être des déchets, décide-t-il en riant avec eux, évitant le poing de Togano et se méritant des cris outrés quand il lui pique son Jump et le tient à bout de bras. Parce qu'ils sont ceux qu'il considère comme sa vraie famille.
Aussi, il rit plus fort quand Kuroki lui prend le magazine et que Togano le plaque, trop tard, contre le mur le plus près. Et quand il est libéré, Juumonji va acheter à boire pendant qu'ils continuent d'échanger des coups.
(04 mars 2007)
Auteur: drakys
Jour/Thème: 4 mars/ah la famille ! + fandom rare
Fandom: eyeshield 21
Personnages: juumonji-centrique, ha-ha brothers
Rating: PG
Disclaimer: yūsuke murata et riichirō inagaki
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: j'ai une mémoire horrible pour retenir quoi ce passe quand, mais si vous n'avez jamais vu le père de juumonji, ça pourrait vous spoiler manga ou anime-wise. premier essai sur E21, résultat plutôt moyen. le titre est une ligne piochée dans les paroles de delivering idiots de stabilo.
Quand son père rentre, il est installé devant la télé, un bras étendu paresseusement sur le dossier. Il n'y a pas vraiment de salutations, aucune de ces politesses familiales usuelles qui se disent certainement ailleurs. Il n'y a que le père, traits tirés et yeux remplis de toujours le même mépris, et le fils, qui ne lui accorde même pas un regard en changeant les chaînes rapidement.
"Tu regardes encore un de ces programmes stupides? Pourquoi n'es-tu pas en train d'étudier?", commence les reproches.
Juumonji ne lui répond rien, il continue de faire défiler les images rapidement sans se fixer sur aucune. Tout pour avoir l'air occupé. Il pourrait lui dire qu'il a fait ses devoirs depuis longtemps, qu'il a même pris le temps de réviser, mais ça ne changerait rien au flot des accusations. Si ce n'est pas à propos de ses notes, ce sera à propos de la couleur de ses cheveux ou de son attitude.
Ce sera à propos de ses fréquentations.
Son père s'arrête au bout du sofa et soupire en lui lançant un regard fatigué.
"Tu ne pourrais pas faire quelque chose dont je pourrais être fier, pour une fois?"
La question n'a même pas la décence de dénoter de la colère. Juumonji garde les yeux résolument fixés sur l'écran, mais serre la mâchoire. L'image s'immobilise sur l'écran avant qu'il vire au noir, quand le téléviseur s'éteint.
"Je ne t'ai pas élevé pour que tu deviennes si inutile."
Juumonji se lève, trop brusquement peut-être et il le dépasse. Une seconde, une seconde à peine il a envie de s'arrêter pour le cogner. Mais quand il réalise qu'il est déjà presque plus grand que lui et qu'il est encore capable de regarder devant lui et pas par terre avec le regard vide, il continue de marcher en ignorant autant la présence de son père que ses paroles.
"Arrête de te tenir avec ces déchets ou tu vas finir comme eux", vient le murmure, juste assez fort pour qu'il l'entende.
Il se tend involontairement et son pas perd en souplesse, ce coup-là le blesse toujours. Son père veut jouer les saints et le sauver d'il ne sait quoi. Mais Juumonji déteste la manière dont il s'y prend, sans égard aucun pour ses amis.
Il pourrait s'arrêter et se retourner et hurler et le frapper, mais ça ne changerait en rien le regard méprisant. Peut-être même empirerait-il, peut-être que le mépris dirait J'avais raison. Aussi, il serre seulement les dents et fronce les sourcils jusqu'à ce que son front fasse mal et il ne dit rien parce qu'il refuse de donner raison à son père.
Juumonji ne claque même pas la porte derrière lui. Il ne s'attend pas non plus à ce qu'une voix inquiète le rappelle en demandant avec inquiétude Où vas-tu?
Il s'arrête seulement quand il ne risque plus de voir sa maison s'il se retourne. C'est seulement à ce moment qu'il réalise qu'il n'a nulle part où aller. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a personne sur qui compter. Il compose un numéro sur son portable et attends impatiemment qu'on décroche.
"Hé Kuroki, tu fais quoi là?", demande-t-il dès que son interlocuteur répond.
Il n'a pas besoin d'être sauvé, ni par son père, ni par personne d'autre. Pour être sauvé, encore faut-il être vraiment en danger.
***
Kuroki et lui sont assis devant le combini, passant en silence entre eux une unique cigarette. Juumonji exhale lentement une dernière bouffée de fumée et écrase le filtre par terre. Togano arrive le dernier, l'exemplaire le plus récent du Jump sous le bras. Kuroki est aussitôt sur lui, grand sourire et le pique:
"T'es le dernier, c'est toi qui paye à boire!
- Aurait fallu me le dire, si c'était ça l'entente", grimace le nouveau-venu en ne cédant pas, même quand Kuroki le pousse vers le distributeur. "J'aurais pas fait un détour pour prendre le nouveau Jump!"
Juumonji baisse la tête et sourit en les laissant se chamailler dans un combat qui les fait plus rire qu'autre chose. Ils ne sont pas des déchets: ni Kuroki, ni Togano et lui non plus d'ailleurs. Il se relève dans un mouvement fluide et va se joindre à la mêlée pour leur mettre des coups de poing sans force.
Ils ne peuvent tout simplement pas être des déchets, décide-t-il en riant avec eux, évitant le poing de Togano et se méritant des cris outrés quand il lui pique son Jump et le tient à bout de bras. Parce qu'ils sont ceux qu'il considère comme sa vraie famille.
Aussi, il rit plus fort quand Kuroki lui prend le magazine et que Togano le plaque, trop tard, contre le mur le plus près. Et quand il est libéré, Juumonji va acheter à boire pendant qu'ils continuent d'échanger des coups.
(04 mars 2007)