Titre : Un nouveau jour Auteur : Feng-yi Jour/Thème : 20 février / Esprit pratique Fandom : Hapi Mari (en VF, Happy Marriage) Personnages : Chiwa Takanashi Rating : PG Disclaimer : Maki Enjôji Nombre de mots : 481 Note : première tentative dans un nouveau fandom \o/
Ca va le faire. Il suffit de mettre mon nom et tout sera fini. Papa, Grand-Mère, c’est pour vous que je le fais.
Me voilà donc mariée. A un homme que je n’aime pas. Que je ne connais pas. Mais finalement cela ne me chagrine pas. Cela fait longtemps que je n’ai plus d’illusions sur les hommes. Je n’ai jamais eu de vraie relation, pourtant je sais qu’ils sont tous pareils. Egoïstes, vaniteux, superficiels…Comment je peux en être si sûre ? Je suis hôtesse de charme dans un bar. Mais attention, un club sérieux, pas un vulgaire soap-land (1). Donc tous les soirs, j’en croise pas mal. De toutes sortes et de tous horizons. Mais tous pareils. Je leur apporte à boire, je leur souris, je ris à leurs blagues, je soupire à leurs chastes caresses. Mais je ne peux envisager un avenir sentimental dans ces conditions.
Vous l’aurez compris je ne fais pas ce métier de gaieté de cœur. Mais je ne m’en plains pas. Mon père a de graves soucis financiers depuis que sa petite affaire a fait faillite. Et pour rembourser ses dettes et garder la demeure de Grand-Mère, je travaille le jour comme employée de bureau et la nuit comme hôtesse. Enfin jusqu’au jour où…je l’ai rencontré…Lui.
Toutes les filles se sont retournées au moment où il est entré dans la pièce. Le club n’a rien d’un bouge, pourtant on rencontre peu d’hommes de cette prestance. Un homme d’une assurance insolente, sachant pertinemment qu’il peut dominer le monde - les femmes mais aussi les hommes- d’un simple regard. Il m’a demandée personnellement, comme s’il me cherchait. Sur le moment je me suis demandé pourquoi moi, banale petite hôtesse sans charme particulier ? Alors qu’il n’a qu’à lever le petit doigt pour que n’importe quelle fille se jette à ses pieds. On a bu, on a parlé mais finalement, lui aussi est pareil aux autres. Quel mufle ! Oser me dire que je vaux mieux que ça ! Je le sais bien mais ai-je le choix ? Il se croit tout permis parce qu’il a de l’argent. Je lui ai balancé mon verre à la figure. J’ai bien remarqué qu’il n’a pas l’habitude d’être contredit. Mais quelqu’un doit bien lui dire un jour qu’on ne peut pas tout se permettre, même quand on est riche.
Et pourtant, son argent m’a achetée, au final. En acceptant de l’épouser, il a effacé toutes les ardoises de mon père. La maison est sauvée. Plus de soucis pour mon père.
Néanmoins, mon instinct me dit que, pour moi, ils ne font que commencer…