Titre : jusqu'à ce que la mort nous sépare
Auteur : ylg
Jour/Thème : 31 décembre/adieu ma concubine + elle
Fandom : Clover (Trèfle)
Personnage/Couple : Ryû F. Kazuhiko/Oruha
Rating : PG à PG-13
Warnings : tome 3 (première édition ; tome 2 pour la réimpression récente)
Disclaimer : CLAMP
Participation au vote de fin de mois : peut-être pas
**
Oruha aime Kazuhiko autant qu'elle aime chanter, Kazuhiko adore Oruha autant qu'il est dévoué à son pays - voire peut-être plus, mais c'est toujours difficile de faire la part des choses. En tout cas, ils s'adorent.
Pour Kazuhiko, Oruha est la lumière de sa vie, son rayon de soleil, une bouffée d'air frais pour chaque permission - son repos du soldat. Mais voilà, elle ne pouvait pas être sa femme ; il n'avait pas l'autorisation de se marier, et elle ne voulait pas s'engager ainsi - une vie trop dure que celle de femme d'officier ?
Le statut d'éternelle fiancée leur convient mieux, de permission en permission, ils se chouchoutent mutuellement quand ils ont l'occasion de se voir. Une vie différente de celle de mari et femme, avec son lot de satisfactions et de frustrations.
Il a fallu à Kazuhiko plus d'un mois de cour assidue pour qu'enfin elle cède son corps et son coeur mais quand elle l'a fait c'était entièrement, sans concession, tout pour lui, et sa constance et son ardeur n'ont jamais failli ensuite.
Oruha est très vite devenue amoureuse de lui, mais il lui a fallu faire un effort sur elle-même pour accepter de mêler leurs deux vies... sachant que ça ne serait que pour un temps, que quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle lui donne, ça ne serait pas pour toujours - toute sa vie à elle, mais pas la sienne à lui.
Elle n'a pas su lui avouer, pas pu lui demander de s'entraîner tous les jours à lui dire adieu. Même le moment venu, elle n'a pas pu lui dire, (à Suh seulement)
« C'est aujourd'hui que l'on se quitte... »
juste lui demander de ne pas l'oublier.
Si elle l'avait fait, elle le sait, elle n'aurait plus eu ensuite le courage de monter sur scène, or pour lui comme pour elle, elle voulait pouvoir partir la tête haute, elle-même comme il l'aimait tant.