Jul 31, 2009 22:46
Titre : Une interview particulière
Auteur/Artiste : French_Ahotep
Couple : Oshitari Yuushi / Osakada Tomoka
Fandom : Prince of tennis
Thème (numéro et nom) : 19. Vestiaires coquins
Rating : M/R
Disclaimer : Prince of tennis ne m’appartient pas… Si c’était le cas Echizen serait moins arrogant.
Oshitari Yuushi avait longtemps hésité entre une carrière de joueur de tennis et reprendre l’hôpital de son père. Il fit finalement le choix de se consacrer au sport et de s’occuper de l’hôpital plus tard. Sa sœur pouvait bien le diriger en attendant. Oh il passait bien de temps à autre histoire d’être tenu au courant des nouveautés et des problèmes.
Osakada Tomoka avait toujours aimé le tennis. Malheureusement elle n’avait jamais eu l’occasion d’en faire sérieusement. Juste quelques balles de temps à autres avec sa meilleure amie. Mais par contre, elle ne ratait aucun match de l’équipe de son école. C’était tout naturellement qu’elle choisit de devenir journaliste sportif pour le magazine Tennis Pro Monthly.
Elle avait été envoyée en France pour suivre le tournoi de Roland Garros car plusieurs Japonais y participaient. La plupart des noms ne lui disaient pas grand-chose. C’était des jeunes qui participaient au tournoi junior et elle n’était pas venue pour eux. On lui avait demandé de suivre le tournoi car Echizen Ryoma y participait. Il visait une cinquième victoire. Elle avait aussi vu qu’Oshitari Yuushi y participait aussi pour la première fois. Lui qui avait toujours refusé de faire ce tournoi avait changé d’avis car il souhaitait quand même, au final, jouer sur le mythique cours central.
Tomoka venait de sortir de son hôtel. Elle devait récupérer sa carte de presse pour pouvoir entrer dans l’enceinte du stade. Elle héla un taxi et lui demanda de se dépêcher. Elle avait eu son patron au téléphone et ce dernier n’était pas très content. Sa collègue qui couvrait le tournoi junior lui avait déjà envoyé plusieurs articles et photos alors que elle, elle n’avait encore rien écrit.
Elle le savait pertinemment mais interviewer Echizen Ryoma mais si on est une ancienne camarade de classe tient plus du parcours du combattant que d’une promenade de santé. Elle avait décidé de se rabattre sur Oshitari Yuushi qu’elle connaissait également mais moins bien. Mais là au moins elle avait réussi à négocier une entrevue avant son entrainement.
Elle arriva à l’accueil, récupéra sa carte et partit à la recherche des vestiaires dont le chemin lui fut indiqué par un gentil ramasseur de balles. Elle toqua plusieurs fois. N’obtenant pas de réponse, elle prit l’initiative d’entrer. Un nuage de vapeur s’éleva d’un box. Quelqu’un était sous la douche. Cette personne entendit la porte du vestiaire être ouverte et passa la tête sur les côtés du rideau. Il distingua la silhouette de son visiteur et lui demanda d’attendre dehors en quelques minutes, le temps qu’il termine de prendre sa douche.
Les minutes semblèrent très longues à Tomoka. Elle hésitait même à rentrer à nouveaux dans la pièce mais son hôte lui enleva cette épine du pied en ouvrant lui-même la porte. Il invita la jeune femme à entrer tout en la reluquant de haut en bas. Il ne put s’empêcher de s’attarder sur ses jambes, d’admirer la façon dont elle les avait mises en valeur avec des escarpins à talons hauts. Il désigna un banc de la main et lui proposa de s’asseoir.
- - Mon manager m’a dit qu’une journalise du Tennis Pro Monthly de Tolkyo voulait me voir. Je suppose que ça ne peut-être que vous. Pas la peine que je me présente, vous savez qui je suis, mais j’aimerai bien savoir à qui j’ai à faire. Mon cher manager n’a pas été capable de me faire part de votre nom.
- - Osakada Tomoka. Je suis désolée de vous accaparer avant votre entrainement.
- - Oh il n’y a pas de mal. Mais votre nom me dit quelque chose. Je l’ai déjà entendu quelque part, quand j’étais encore au collège
- - Fort probable, j’étais à Seigaku et je suivais tous les matchs des titulaires. J’étais toujours à côté de Ryuzaki Sakuno.
- - Je me souviens, la petite rouquine qui vénérait Echizen. Pourquoi ne pas l’interviewer lui ?
- - Oh il a tout simplement refusé. Mais il était prévu que j’interviewe tous les joueurs japonais. Alors plus tôt nous commençons, plus tôt vous serez débarrassé de cette corvée.
- - Si toutes les journalistes étaient aussi charmantes que vous, je laisserai volontiers durer cet exercice plus longtemps.
Tomoka rougit jusqu’à la racine des cheveux. Elle sortit son dictaphone et commença à lui poser des questions bateau sur sa famille et sur l’hôpital. Puis elle s’attaqua au tennis à proprement parler.
- - Vous avez toujours refusé de participer au tournoi de Roland Garros. C’est avec surprise que nous avons vu votre nom sur la liste des joueurs y participant. Y a-t-il une raison particulière qui a motivé votre choix ?
- - Vous rencontrez…. Sérieusement, je pense mettre un terme à ma carrière l’année prochaine. J’ai vu tout ce que j’avais à voir (son regard glissa sur les genoux de la journaliste) et je ne trouve plus la motivation pour continuer.
- - Pourtant ce n’est pas l’impression que vous donnez en jouant.
- - Je ne veux pas décevoir mon public et puis il y avait une seule personne que je voulais voir dans les gradins. Je ne l’ai jamais vu. Elle était embêtante à hurler et à brandir des bannières mais je me suis habitué à sa présence au collège et au lycée. J’avoue que maintenant elle me manque et je n’ai jamais osé lui en parler.
- - Une fan au sein de la prestigieuse école Hyotei aurait ravi le cœur de l’un des plus beaux partis du Japon. Cela brisera le cœur de toutes les lectrices de mon magasine.
- - Allons donc. Aucune femme autre qu’une joueuse de tennis ne le lit.
- - Oh si, depuis qu’une rubrique potin de sportif y a été ouverte. Vous ne pouvez pas savoir combien de femmes fantasment sur les sportifs de haut niveau. Maintenant passons à la question suivante. A la surprise générale, Yukimura Seiichi a décidé de ne pas participer au tournoi. Certaines personnes pensent que c’est à cause de son désistement que vous avez pu obtenir une place.
Oshitari se leva, se plaça devant elle et s’agenouilla. Il lui lança un sourire malicieux avant de poser ses mains sur les genoux de la journaliste.
- - Oh c’est une bien méchante accusation. Vous allez devoir trouver un bon moyen pour me faire y répondre. Je proposerai bien de me laisser voir vos jambes car je les trouve très belles. Mais je pense que ce ne serait pas bien vu. Un baiser fera l’affaire.
Tomoka rougit et baissa les yeux. Elle ne savait pas où se mettre ou quoi penser. D’un côté elle avait vraiment envie de savoir ce qu’il pensait de ces allégations et de l’autre elle avait envie de lui mettre une belle baffe en pleine figure. Elle pensa ensuite à son chef qui voulait absolument un article choc.
Oshitari voyait que son offre la faisait réfléchir. Il s’en amusait. Ni vu ni connu, il commença à lui masser les genoux et les mollets. Il savait qu’elle pourrait mal réagir, mais il avait tellement envie d’une femme, ça faisait tellement longtemps qu’il n’en avait plus eu une dans son lit. Et il n’allait pas se voiler la face, la jeune Tomoka était vraiment désirable dans sa jupette et dans son T-shirt. Au moins elle s’était habillée de façon à être en adéquation avec le lieu et non en tailleur comme la plupart de ses consœurs.
Tomoka, après s’être remise de ses émotions, avait repéré son manège et elle s’en amusait. Elle avait toujours trouvé l’ancien prodige de Hyotei physiquement pas mal et elle pensait pouvoir en tirer avantage pour obtenir toutes les réponses.
- - Un baiser ? Oh je peux vous proposer bien plus si vous acceptez de répondre à toutes les questions que je vais vous poser.
Elle fixa et passa sa langue sur ses lèvres. Oshitari se releva et se rassit.
- - Vous m’intéressez. Que proposez-vous ?
Tomoka se contenta de poser sa main sur la cuisse du joueur de tennis et de la remonter lentement jusqu’à atteindre son entrejambe.
- - A vous de voir. Si vous voulez le savoir rejoignez-moi ce soir à mon hôtel. L’hôtel Excelsior suite 215.
Elle lui fit un clin d’œil et se leva. Oshitari se redressa à son tour. Tomoka lui fit un dernier signe de la main avant de tenter une sortie. Elle avait à peine posé la main sur la poignée de la porte qu’Oshitari l’attrapa et la plaqua contre la dite porte avant de l’embrasser tout en glissant sa main sous la courte jupe de la journaliste.
Cette dernière n’opposa aucune résistance. Néanmoins elle se dégagea et quitta la pièce non sans lui laisser sa petite culotte qu’il avait astucieusement fait glisser en souvenir. C’était sa façon de l’inviter à venir poursuivre cette interview dans sa chambre d’hôtel…
Note : Ma muse a fait fort, j’avais deux paragraphes écrits en début de soirée et j’ai réussi à pondre le reste tout en regarde Total Wipeout. Je m’épate… J’espère que la fic n’en aura pas trop pâti…
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