Dec 07, 2007 19:31
Titre : Toi, moi, nous
Auteur : Chaton Weasley
Couple : Ron Weasley et Hermione Granger
Fandom : Harry Potter
Rating : G
Thème : Toi et moi - Suite de J'ai quelque chose a te dire
Disclaimer : Merci à J K Rowlig d'avoir créé mes deux personnages préférés
Toi, moi, nous
Hermione se baladait dans les rues de Londres. Il y avait un peu plus de sept mois, elle avait fait la connaissance d’un jeune étudiant en psychologie. Ils n’avaient partagé qu’une nuit mais celle-ci avait été magique pour la jeune femme.
Elle repensait souvent à lui le soir quand elle rentrait chez elle. Elle n’avait pas eu sa promotion mais elle était pleinement heureuse depuis cette soirée où elle avait fait la connaissance d’un jeune homme qui lui laissé un joli souvenir. Alors qu’elle remontait une avenue bondée de monde, Hermione crut le reconnaître encore une fois. Il lui arrivait fréquemment de le reconnaître mais à chaque fois, elle constatait qu’elle avait fait une erreur. Elle continua sa marche mais fut arrêtée par quelqu’un.
-Hermione ?
Elle ne savait comment réagir, devait-elle pleurer, le prendre dans ses bras, l’embrasser.
-Tu me reconnais quand même ? demanda-t-il face à son absence de réaction
Hermione lui fit un magnifique sourire.
-Tu m’as laissé de bons souvenirs, lui répondit-elle.
Le jeune homme se mit à rire, aussi gêné que la jeune femme. Elle avait été la seule cliente avec qui il avait franchit le pas.
-J’ai souvent eu envie de prendre de tes nouvelles, avoua-t-il.
-Moi aussi, murmura-t-elle.
Ron la fixa. Gênée, Hermione détourna son regard avant d’être prise d’un frisson.
-Tu as froid ? réagit-il immédiatement
-Un peu oui.
-Tu veux venir boire un verre à la maison ?
-Je… hésita-t-elle.
-J’habite à deux pâtés de maison, l’incita-t-il.
La jeune femme hésita quelques secondes, Ron se sentit prêt à la supplier. Depuis combien de temps rêvait-il de la croiser ainsi au détour d’une rue. Une dizaine de fois, il avait voulu aller la voir chez elle mais avait à chaque fois changé d’avis, ne voulant pas paraître déplaisant.
-D’accord, dit-elle avec confiance.
Elle se demandait si elle avait eu raison d’accepter : sa raison répondait que non alors que son cœur lui criait qu’elle avait fait le meilleur choix. Ron lui prit sa main et la guida vers son appartement.
-Toujours étudiant ? demanda-t-elle alors qu’ils marchaient.
-J’ai fini mes études en juin, je suis en stage dans un centre pour enfant, un des meilleurs du pays.
-Ca n’a pas du être facile ?
-Pas vraiment mais il faut dire que finir premier du concours m’a beaucoup aidé.
Elle le regarda, ses yeux brillaient : il était fier de lui, elle aussi.
-Et toi ? Tu as eu ta promotion ?
-Non ! J’ai préféré mettre ma vie professionnelle entre parenthèse pour privilégier ma vie familiale.
Il se tendit immédiatement, avait-elle quelqu’un ? Il voulait en avoir le cœur net.
-Un homme ?
Hermione releva la tête étonnée par son audace.
-Excuse-moi je n’aurais pas du.
Le silence s’installa jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’appartement de Ron.
-Je m’excuse pour tout à l’heure, je n’aurais pas du être aussi indiscret.
-Tu n’as pas à t’excuser, j’allais te répondre mais je ne voulais pas le faire dans la rue.
Ron la regarda étonné.
-Je pense que tu devrais t’asseoir.
Sceptique, il obéit tout de même.
-Voilà quand tu es parti ce matin-là, tu ne m’as pas laissée seule. Je…
-Qu’est ce qui se passe Hermione ? demanda-t-il inquiet alors qu’il se relevait. Elle lui fit signe de se rasseoir.
-Je suis enceinte, répondit-elle avec crainte.
-Tu es enceinte ? répéta-t-il pour être sur des paroles de la jeune femme.
-Oui.
-Je….
Tout d’abord surpris, le jeune homme sentit la colère monter en lui. Tu comptais me le dire un jour ?
Hermione baissa la tête et réfuta.
-POURQUOI ?
-Parce que je ne voulais pas te mettre le couteau sous la gorge. Je t’avais demandé une nuit pas toute une vie. Et puis… je me disais que c’était ton travail que je ne devais pas être la seule.
-JE NE SUIS PAS UN GIGOLO Si c’était le cas, je ne t’aurais pas laissé l’argent, dit-il méchamment.
-Excuse-moi, l’implora-t-elle. Je me suis toujours dit que tu étais un rêve et je ne voulais pas le briser. J’avais peur que tu me forces à avorter ou qu’on se batte pour la garde de l’enfant.
-Tu me prends vraiment pour une ordure pareille ? Je pensais que tu avais un peu d’estime pour moi. Oh mais non excuse-moi, je ne suis qu’un gigolo.
Hermione se leva et remit son manteau.
-Je pense qu’il faut qu’on prenne un peu de temps pour faire le point sur tout ça.
Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, Ron se mit devant la porte.
-Excuse-moi de m’être emporté.
-Tu n’as pas à t’excuser, tu as tout à fait le droit de m’en vouloir.
Le rouquin se déporta et Hermione sortit de l’appartement. Il savait qu’une discussion comme celle qui les attendait méritait beaucoup de réflexion. Quand elle eut fermé la porte, il vit qu’elle avait oublié son foulard. Il le prit et huma son odeur qui avait légèrement changé depuis la dernière fois. Alors qu’il cachait son visage dans le foulard, un sourire apparut sur son visage, il allait être papa !!
OoOoOoOoOoOoOoO
Mélancolique, Hermione se balada dans les rues de Londres. Des larmes perlaient son visage. Elle revoyait encore sa colère, sa haine : il la haïssait. Elle le comprenait. Comment avait-elle pu agir ainsi. Elle aurait du lui en parler pour savoir ce qu’il en pensait. Elle se laissa choir sur un banc.
-Je suis désolée mon bébé. J’ai tout gâché. Tu ne pourras jamais avoir une vraie famille.
Hermione lui caressa doucement son ventre et sentit son bébé se calmer. Elle était épuisée, elle voulait rester ici, elle n’avait pas le courage de rentrer. Alors qu’elle se laisser aller, le bébé se mit à gigoter avec énergie. Hermione se mit à sourire.
-Oui mon bébé, j’ai comprit. On va rentrer à la maison.
Hermione prit son courage à deux mains et rentra doucement chez elle.
OoOoOoOoOoOoOoO
Quand Hermione eut fermé la porte, Ron se laissa tomber le long de la porte et se tapa la tête contre celle-ci. Pourquoi réagissait-il toujours au quart de tour ? Il s’en voulait d’être aussi impulsif. Alors qu’il méditait sur son comportement, Ron décida d’appeler sa sœur.
-Ginny ?
-Ron, souffla-t-elle. Tu as vu l’heure ?
-Je suis désolée de t’appeler si tard…
Ron ne savait pas quoi dire.
-Ron ? Ron ? s’inquiéta-t-elle. Ron ? inquiète par le silence, elle reprit. J’arrive, dit-elle avant de raccrocher.
Ginny arriva une demi heure plus tard.
-Ron, Ron, tapa-t-elle.
Le rouquin se leva et ouvrit à sa sœur.
-Qu’est ce qui se passe Ron ? Ton appel m’a inquiétée.
Le jeune homme se dirigea vers son salon et s’installa sur le fauteuil.
-Tu crois au coup de foudre ?
Sa sœur l’imita en souriant.
-Tu m’as appelée pour savoir si je croyais au coup de foudre. Dois-je te rappeler que j’aime Harry depuis le premier jour.
-J’ai rencontré une femme il y a quelques mois lors de mon travail.
-Un de tes clientes ?
Ginny était la seule à savoir comment Ron avait financé ses études, le reste de sa famille pensait qu’il travaillait dans un fast food.
-Elle n’était pas comme les autres. Elle ne se prenait pas pour une femme du monde, au contraire, elle était craintive. Elle avait fait appel à mon agence afin de cesser tout ragot à son sujet. Si tu savais comme j’ai pris du plaisir à travailler pour elle. J’espérais que cette soirée ne s’arrête jamais et puis je l’ai raccompagné chez elle. Sur le palier, elle… elle m’a demandé de lui faire l’amour parce qu’elle savait que j’étais quelqu’un de bien et…
Voyant sa peine, Ginny le prit dans ses bras.
-Depuis ce soir, elle m’obsède. Je pense toujours à elle, la nuit, le jour. Je me demande ce qu’elle fait ? Avec qui elle est ? Si je lui manque ?
Ginny le regardait avec tout l’amour qu’elle avait pour lui tout en lui caressant les cheveux.
-Elle est enceinte, lui dit-il les yeux brillants, de moi.
-Ron.
-J’ai été en colère quand je l’ai appris. Elle ne voulait pas me le dire mais… je me dis que c’est un signe. Je suis sur qu’on est fait l’un pour l’autre.
-Ron, ne…
-Je me fais pas d’illusion ne t’inquiète pas, je sais qu’elle pourra refuser, mais entre nous il y aura toujours cet enfant, c’est enfant de nous.
Ginny regardait son frère avec amour, il lui avait toujours dit qu’il n’aurait pas d’enfant. Le voyant si heureux d’être père, elle comprit que cette jeune femme semblait être quelqu’un de bien.
-Maman serait heureuse de te savoir amoureux.
Elle se mit à rire.
-L’autre jour, elle m’a même demandé si tu n’étais pas… homo, dit-elle honteuse.
-Et tu lui as répondu quoi ?
-Que tu avais passé de nombreuses nuits avec Harry sans le violer.
Ron se mit à rire.
-J’aime les femmes, j’aime une femme, précisa-t-il.
-Et bien dis donc, tu as l’air bien accro.
Ron lui fit un sourire de charmeur. D’aussi loin qu’elle s’en rappelle, elle n’avait jamais vu un tel sourire sur son visage.
OoOoOoOoOoOoOoO
Un vendredi soir, Hermione sortait de son travail, l’humeur morose. Voilà une semaine qu’elle avait revu Ron mais il n’avait pas repris contact avec elle.
Le temps d’un instant, elle s’était dit qu’elle allait pouvoir offrir à son enfant une vraie vie de famille mais ses illusions étaient vite dissipées. Depuis quelques jours, la future maman ne savourait plus du tout sa grossesse, elle travaillait énormément pour oublier son chagrin. Chaque fois alors qu’elle se retrouvait seule, elle déprimait. Elle attendait avec impatience la naissance de son enfant mais en même temps, elle avait peur que son enfant ne la rejette pour avoir aussi égoïste. Ces soirs là, elle s’endormait sous la fatigue, n’ayant plus assez de larme pour plus pleurer.
Un soir, après avoir fait quelques heures supplémentaires, Hermione vit un homme assit sur un banc devant l’entreprise dans laquelle elle travaillait. Elle crut tout d’abord reconnaître mais se raisonna très vite, pourquoi l’attendrait-il ici à une heure aussi tardive. Alors qu’elle essayait de se persuader que ce rouquin n’était pas Ron, le jeune homme releva un sourire : c’était lui. Hermione sortit alors qu’il se mit debout.
-Bonsoir, dit-il en plongeant ses mains dans ses poches pour cacher son anxiété.
-Bonsoir. Que fais-tu ici ?
-Je voulais te voir. Je t’attends depuis quatre heures, je commençais à me dire que tu ne devais pas travailler aujourd’hui. Ca va ?
-Oui, merci. Et toi ?
-J’ai pas fermé l’œil depuis que je t’ai revu mais ça. Et lui ? demanda-t-il en désignant le ventre de la future maman.
-Elle ! Elle va bien.
-Elle, dit-il fou de joie.
-Oui, je vois que tu préférais avoir une fille,constata-t-elle.
Ron se mit à sourire et fixant le ce ventre arrondi qui contenait sa fille.
-Tu voulais me parler d’elle ?
Il releva la tête et fixa Hermione.
-J’ai constaté quelque chose hier. Quelque chose de très important.
-Qu’est ce que c’est ? demanda-t-elle avec une légère crainte.
-Que nous avons fait l’amour. Que nous allons avoir un enfant… mais que je ne t’ai jamais invité à dîner, ni… offert des fleurs, avoua-t-il en montrant le bouquet de fleur abimé qu’il cachait dans son dos… Je suis désolé mais il a subi mon stress.
Elle sourit.
-Elles sont très jolies, merci.
-Tout comme toi.
Elle releva la tête et vit le regard plein d’amour du jeune homme.
-Moi, je ne suis qu’une garce qui t’a fait un enfant dans le dos.
Ron posa un doigt sur sa bouche.
-Ne parle pas de toi comme ça.
-Mais…
-Oublions tout ça. Je n’ai pas envie de ça ce soir.
-Que veux-tu alors ?
-Te conquérir, je ne t’ai pas fait mon numéro de séduction, ironisa-t-il en marchant aux cotés d’Hermione.
-Ah ? Parce que tu l’as souvent fait… ton numéro de séduction.
-Franchement ? Tu es la première… et j’espère bien la dernière à qui je le ferais, lui avoua-t-il en la regardant dans les yeux.
-Ron, je…
-Chut, dit-il alors qu’il s’était rapproché de la mère de son enfant. Tu es la seule femme avec qui je me sens vraiment moi. Tu savais qui j’étais mais tu me respectais. Tu ne voulais pas juste m’avoir dans ton lit même si on y a quand même fini la soirée.
La jeune femme se mit à rire.
-Ca va peut être te paraître bizarre mais… je suis tombé amoureux de toi Hermione.
Hermione se mit à pleurer et vint se blottir dans les bras du rouquin qui l’embrassa sur les cheveux
-J’aime ton odeur, elle m’a tellement manquée.
-Moins que tes bras, répondit-elle.
-On pourrait tout rependre à zéro ?
Hermione le regarda perplexe.
-On pourrait dîner, je pense pas que tu veuilles sortir, tu as l’air exténue ?
-Comment tu fais ? demanda-t-elle en le regardant.
-Faire quoi ?
-Pour me comprendre mes envies, mes besoins…
-Je suis le prince charmant, se vanta-t-il.
-Tu es mon prince charmant, précisa-t-elle en le regardant droit dans les yeux.
Délicatement, elle rapprocha son visage de celui du jeune homme et celui-ci fit le dernier pas avant que leurs lèvres ne se touchent. Ils s’embrassèrent un long moment.
-On va rentrer, il fait froid ce soir.
Les deux amants marchèrent bras dessus, bras dessous jusqu’à une rue bondée de monde. Ron héla ensuite un taxi.
-On va manger ! dit-il en enlevant son manteau et en ôtant celui de son invitée.
Ces paroles firent sourire la future maman.
-Manger ? demanda-t-elle faussement vexée. Tu m’as invitée ici seulement pour manger ?
-Oh que non, répondit-il avant de la prendre dans ses bras. C’est juste que je veux m’occuper de notre enfant avant de m’occuper de sa mère.
-Et qu’est ce que tu me réserves ?
-Une soirée à deux ! On pourrait faire un peu d’exercice, j’ai l’impression que tu t’es laissée aller.
-Quel genre d’exercice ?
-Celui qu’on pratique en chambre.
-Ah je vois, s’amusa-t-elle. Alors allons manger ! annonça-t-elle d’un air coquin
OoOoOoOoOoOoOoO
-Qu’est ce que tu fais ? demanda Hermione d’une voix encore endormie quand elle vit Ron en train de se rhabiller le lendemain matin. Tu sais qu’on est chez toi, c’est à moi de partir.
Le jeune homme s’installa sur le lit et embrassa furtivement sa compagne.
-Tu m’en veux ?
-De quoi ? De ne pas avoir pu…
Hermione se mit à rire. La veille, Ron n’avait pas put toucher
Hermione quand il avait senti sa fille lui donner un coup. S’il pouvait la sentir, elle pouvait en faire autant.
-Je vais chercher des croissants. Je reviens très vite.
-Je croyais que je m’étais laissé aller ?
-Oui mais ça te va à ravir. Ne t’inquiète pas, on se rattrapera.
-J’y compte bien, répondit-elle après l’avoir embrassé.
Hermione se leva à son tour et prépara le petit déjeuner.
OoOoOoOoOoOoOoO
-Tu es déjà levée ? Je pensais te rejoindre dans notre lit, remarqua Ron quand il rentra chez lui.
-Je pensais que l’estomac de notre petit bout était ta priorité.
-Tu m’as eue.
Il l’enlaça, passant ses mains sous sa chemise qu’elle portait si bien.
-J’ai pas envie de te quitter aujourd’hui.
-Aurais-tu envie de faire quelques "exercices" ?
-Je trop fatigué et toi aussi. On devrait retourner se coucher.
Elle se blottit contre lui. Il la prit dans ses bras et la ramena dans leur lit.
OoOoOoOoOoOoOoO
Quand Hermione se réveilla quelques heures plus tard, elle vit Ron en train de parler avec le bébé tout en lui caressant le ventre.
-Elle te répond ?
Le futur papa releva le visage et vit qu’elle ne dormait plus. Il remonta à sa hauteur et prit possession de ses lèvres.
-Je la préviens déjà de ne pas écouter les garçons, ce ne sont que des menteurs.
-Tous ?
-Sauf moi, réctifia-t-il. Moi je serais toujours sincère avec elle, je ferais tout pour la protéger.
-Tu aimerais la voir ?
Il la regarda étonné, de quoi parlait-elle.
-Comment ça ?
-J’ai rendez-vous pour une échographie lundi. Enfin, si j’arrive à sortir du lit.
Le jeune homme se mit à sourire tout en l’embrassant dans le cou.
-On sortira exceptionnellement alors.
-J’ai pas envie de te quitter ce week end, avoua-t-elle.
-Moi non plus.
Les deux amants passèrent le week end au lit, seuls au monde. Ils ne firent pas l’amour, ils se découvrirent, parlèrent de leur passé, leur présent, imaginèrent un futur tout d’abord à deux puis à trois.
Ils ne se promirent rien mais chacun savait qu’ils passeraient le reste de leur vie ensemble.
#thème 04,
fandom: harry potter,
pairing: hp - ron/hermione