HP - Ron & Hermione - 02. Nouvelles - Lettres

Jun 24, 2007 20:30



Titre : Chère Hermione

Auteur : Chaton Weasley

Couple : Ronald Weasley & Hermione Granger

Fandom : Harry Potter

Rating : G

Disclaimer : Rien n'est à moi à part l'idée, le reste revient à J. K. Rowling

Thème : Nouvelles - Lettres

Et voilà ma première contribution à cette communauté, j'espère qu'elle vous plaira.

Je pense poster tous les mois.

A la prochaine.

Chère Hermione

Hermione arriva en courant dans les urgences de Sainte Mangouste où elle rejoint Molly Weasley.

-Comment va-t-il ? demanda-t-elle hors d’haleine.

-Ils sont en train de l’ausculter, répondit la matriarche sous le choc.

-Qu’est ce qui s’est passé ?

-Je ne sais pas vraiment, il était en train de combattre un Mangemort quand il s’est pris un sort…

La matriarche s’effondra.

-Il a peut être perdu l’usage de son bras. Oh mon Dieu, Hermione.

Bien que sous le choc de la nouvelle, la jeune femme essayait de consoler celle qu’elle considérait comme sa mère quand un médicomage vint leur parler.

-Alors ? demanda Molly en reniflant.

-Il va bien, son état est stationnaire.

-Et… Et son bras ? osa demander Hermione.

-Je suis désolé mademoiselle, mais il va rester paralyser, le sort était trop puissant.

Molly s’écroula de nouveau en larme.

-Nous pouvons le voir ? demanda-t-elle.

-Il ne veut voir personne.

-Et moi je veux voir mon bébé.

La voyant déterminée, il accepta. Elle se dirigea vers la chambre de son fils. Hermione après s’être excusée auprès du médicomage et la suivit.

Quand elle entra dans la pièce, la matriarche se précipita sur son fils et l’enlaça.

-C’est fini mon Ronnie, tu vas voir, on va t’aider et…

-Et quoi ? Tu vas m’aider à manger, tu vas me couper ma viande…Non, ne me dis pas que tu ne vas plus me forcer à faire mon lit tous les jours, s’emporta-t-il.

-Mais Ronnie…

-ARRETE DE M’APPELER AVEC CE SURNOM DEBILE, hurla-t-il avec haine.

-Mais…

-TAIS-TOI JE TE DIS.

-RONALD, on sait que… commença Hermione

-MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS LA TOI ? JE VEUX PAS TE VOIR, JE NE VEUX PLUS TE VOIR.

-Et pourquoi ? demanda-t-elle surprise.

-POURQUOI ? TU OSES DEMANDER POURQUOI ? TU POURRIS MON EXISTENCE DEPUIS QUE JE T’AI VU, ET MAINTENANT MA VIE EST FOUTUE, ALORS SI JE PEUX ME DELESTER D’UN SOUCI.

-Alors pourquoi m’as-tu supporté depuis si longtemps ?

-Parce que tu étais l’amie d’Harry.

Hermione, dont les yeux piquaient préféra quitta la chambre de Ron avant qu’il ne jubile à la voir pleurer.

-Je peux savoir à quoi tu joues Ronald ? Cette fille est merveilleuse. Pourquoi lui as-tu dis tout ça ?

-…

-Tu crois que c’est en étant désagréable avec elle que tu vas la séduire.

-La séduire, je suis infirme. Je veux plus la voir, c’est mieux ainsi. Et toi laisse-moi, déclara-t-il avant tourner la tête ce qui annonçait la fin de la conversation.

Molly se dirigea vers la sortie tout en disant.

-Je vais revenir un peu plus tard.

-Ouais, c’est ça.

Une fois qu’elle eut fermé la porte, la matriarche se précipita à la recherche d’Hermione.

-Hermione, la héla-t-elle quand elle l’eut retrouvée.

-Excusez-moi Molly, mais je n’ai pas envie de parler…, dit-elle tout en essayant de retenir ses larmes. Je veux être seule.

-Hermione ! Il ne pensait pas ce qu’il te disait.

-SI ! Justement ! Je comprends enfin pourquoi on n’a jamais réussi à se comprendre tous les deux. Je suis vraiment désolée Molly mais…je ne pense pas qu’on se reverra un jour. Adieu.

Alors qu’elle se précipitait vers la sortie de l’hôpital, Molly la retint de nouveau.

-Avant de prendre cette décision, fais-moi une faveur.

-Je vous écoute.

-Il y a carton sous le lit de Ron au Terrier, jettes-y un œil, s’il te plait.

-Je vais voir.

La jeune femme partit en larme sous le regard compatissant de Molly Weasley.

Hermione erra pendant de nombreuses heures dans un parc où elle se perdit dans ses souvenirs, ceux d’elle et Ron se disputant sans cesse.

Le soleil commençait à se coucher quand Hermione décida de suivre le conseil de Molly, qui elle le savait avait très souvent raison. Elle transplana alors dans la chambre de son ex ami. Quand elle arriva, elle fut étonnée de voir que celle-ci n’avait pas changé depuis le déménagement de Ron. La couleur orange dominait toujours ce lieu voué au culte des Canons des Chudley. Hermione se rapprocha du lit et se mit à genoux pour y chercher le trésor caché. Quand elle l’eut dans les mains, elle remarqua que celui-ci portait son nom :

HERMIONE

Poussée encore plus par la curiosité, elle ouvrit le carton et trouva une centaine de lettres, toutes lui étant adressées.

Elle prit la première et se mit à la lire.

Chère Hermione,

Pfff, qu’est ce que tu me fais faire. Je sais que je t’ai promis de ne pas t’écrire (tu sais que ce n’est pas mon genre) mais j’ai envie de le faire.

Oh t’inquiète pas, tu ne les liras jamais, je ne ferais pas cette folie.

C’est vrai, qu’est ce que tu me répondrais si je te disais que je suis fou de toi, que…, que je me surprends à te trouver dans mes rêves les plus…érotiques.

Oh mon Dieu, je n’en reviens pas de ce que je t’écris.

Il faudra que je pense à bien cacher cette lettre, ou peut être devrais-je la jeter au feu. Je vais devoir y réfléchir. Moi, réfléchir en plein moi de juillet. Tu me fais vraiment de ces choses…

Bon je te laisse même si tu resteras toujours dans mon cœur.

Je… je t’aime.

Ron.

La jeune femme fut touchée par ce qu’avait écrit Ron, surtout le connaissant. Elle se décida à en lire une autre.

Ma belle Hermione.

Oh oui ma chérie, qu’est-ce que tu es belle. Qu’est-ce que tu me manques aussi. Je suis impatient d’être à demain et de te retrouver. Je vais t’avoir pendant une journée, une journée, vingt quatre heures, pendant lesquels, j’espère que nous nous disputerons pas.

Le retour de… me fait peur, je me dis que je suis encore jeune et que je ne t’ai pas encore avoué ce que je ressens pour toi, et je ne veux pas mourir comme ça.

Hermione laissa remarqua qu’une larme était tombée sur le papier.

Je veux profiter du reste de ma vie avec toi, t’avouer mes sentiments même si tu ne les ressens pas, j’aimerais qu’on soit franc l’un envers l’autre.

Ca y est, c’est décidé, demain de je t’avoue tout.

Etonnée qu’il ne se soit jamais déclaré, Hermione lut immédiatement la suivante.

Mais quel con, mais quel con, mais quel con.

Qu’est ce que je peux être con. Alors que j’allais enfin t’avouer mes sentiments, tu m’as parlé d’Harry et je me suis emporté.

Merde ! Pourquoi j’ai fait ça ? Je ne vais tout de même pas être jaloux de mon meilleur ami.

Peut être était-ce le destin. Peut-être que le moment n’était pas venu.

Ce n’est que partie remise.

Désolé mais tu m’appelles, il faut que je t’abandonne.

Je t’aime Hermione, voilà c’est dit.

Ron

Hermione se rappela de cet incident et se mit à sourire, le destin pouvait être cruel.

Elle continua à lire quelques lettres de plus en plus récentes.

Ouf. J’ai frôlé la catastrophe.

J’ai faillit poster ta lettre au lieu de celle du centre de formation des aurors.

Imagine, tu tombes sur une de mes lettres… ça n’arrivera jamais, je ne veux pas perdre ton amitié.

Je t’aimerais en secret.

Ron.

Hermione ne remarqua même pas que le soleil venait de se lever mais revint sur la terre ferme quand Molly la rejoint.

-Tu as passé la nuit ici, je ne t’ai pas entendu transplaner.

La jeune femme sursauta.

-Je t’ai fait peur ? Excuse-moi

-Non c’est à moi de m’excuser, j’aurais pas du entrer ici sans vous prévenir.

-Hermione, cette maison est ta maison, tu le sais bien… Alors tu as lu ses lettres ?

-Oui, vous le savez depuis longtemps.

-Pour les lettres, oui depuis quelques années. Un jour, alors que je nettoyais sa chambre, j’avais découvert ces lettres. Mais je te promets, je ne les ai jamais lus.

-Je sais. Mais de toute façon c’est trop tard, il ne veut plus me voir

-Hermione, Ron s’est toujours senti inférieur, trop nul pour toi. Tout ça c’est de ma faute, je n’ai jamais su lui dire qu’il était unique en son genre, Arthur me l’a souvent fait remarquer. Mais toi, toi tu peux y arriver.

-Mais…

-Il se sentait pas assez bien pour toi, c’est pour ça qu’il voulait être auror. Que tu sois fier de lui. Alors maintenant qu’il est…

-Infirme.

-Oui… Je t’en supplie Hermione, si tu ressens le centième de ce qu’il ressent pour toi, aide-le.

Hermione se leva silencieusement et quitta la demeure. Molly implora Merlin d’aider ces deux enfants.

-Qu’est-ce que tu fous là toi ? demanda Ron quand il vit Hermione à l’embrasure de la porte.

Elle avança silencieusement et impassible face à la remarque du rouquin, puis laissa tomber une lettre sur le lit.

-Où as-tu eu cette lettre ? OU L’AS-TU PRISE ? s’emporta-t-il.

-Ma douce Hermione, aujourd’hui cette guerre est finie, commença-t-elle en larme. Une autre commence, celle de mon cœur. Je me suis toujours promis que si nous revenions vivant…

-TAIS-TOI, TU N’AVAIS PAS LE DROIT DE LA LIRE, hurla-t-il au point de réveiller le malade de la chambre d’à coté.

-Je t’avouerais un terrible secret, continua-t-elle. Terrible mais si beau. Je t’aime, oh oui je t’aime à en mourir mais pourtant c’est cet amour que je ressens pour toi qui me fait vivre.

Ron fuit le regard de la jeune femme mais celle-ci y vit quand même une larme couler, elle s’avança délicatement vers le lit du jeune homme.

-Pourquoi tu me l’as jamais dit ? demanda-t-elle doucement.

-Vas-t-en Hermione, je t’en supplie.

-Non, je ne te laisserais pas, pas maintenant. J’attends

-MAIS ATTENDRE QUOI ?

-Que tu la fasses enfin, ta fameuse déclaration.

-C’est trop tard, je ne ressens plus rien pour toi.

Hermione grimpa sur le lit à califourchon sur le malade, se surprenant elle-même de son audace.

-Je suis sûre que c’est un mensonge, répondit-elle en tenant fermement sa main valide pour ne pas qu’il la repousse, et en rapprochant ses lèvres du jeune homme. Moi en tout cas je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

Il la regarda dans les yeux.

-Tu aimerais un infirme ?

-Un infirme, par particulièrement, mais toi oui.

Un sourire apparut sur son visage en sentant que Ron la désirait tout de même.

-Pas besoin de mentir, reprit Hermione, ton corps n’y arrive pas, finit-elle amusée.

Elle relâcha alors la main de Ron et prit son visage.

-Je t’aime.

Voyant un doux sourire sur le visage du jeune homme, elle prit l’initiative de prendre possession de ses lèvres que le jeune homme conserva jalousement.

-Je serais un poids pour toi, annonça-t-il une fois le baiser achevé. Il y a des choses que je ne pourrais plus faire.

-C’est pas grave, je serais obligé de faire le ménage sans grogner, mais si tu me promets une contribution de ta part…, continua-t-elle en posant une main sur son sexe frémissant.

-Je crois que je vais arriver à effectuer ses taches ménagères, répondit-il en souriant.

Un sourire qui avait disparu depuis vingt quatre heure et qu’elle avait faire réapparaitre par la force de son amour.

#thème 02, fandom: harry potter, pairing: hp - ron/hermione

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