Fic
Auteuse : yun_loupiote
Titre : J'ai quelque chose à te dire
Fandom : Beck
Genre : J'offre les Kleenex ...
Couple : MinamiTaira
Rating : G
Thème : Thème 5:"J'ai quelque chose à te dire"
Disclaimer : Cette nuit j'ai rêvé qu'ils étaient à moi ... mais je l'ai seulement rêvé aussi
Une nouvelle fic ^w^, j'espère qu'elle vous plaira
Taira claqua la porte derrière lui et s’appuya contre celle-ci. Il soupira fortement et essuya rageusement ses yeux où des larmes tentaient vicieusement de s’écouler, lui rappelant la tristesse intense qu’il éprouvait suite à une nouvelle dispute avec son petit ami. D’habitude, ils arrivaient à se calmer et ainsi se raisonner, mais cette dispute était la plus forte qu’ils aient jamais eu.
Il se décala de la porte et se tourna face à elle. Sa main se posa sur la clenche sans pour autant l’abaisser.
Il hésitait à retourner à l’appartement et à s’excuser à Ryuusuke pour son comportement peu mature pour ses 24 ans. Il secoua fortement la tête, remettant ainsi ses idées en place.
Yoshiyuki inspira une grande bouffée d’air et se résolut à aller faire un petit tour dehors avant de rentrer chez lui, c’était une manière comme une autre de montrer son mécontentement, pensa-t-il.
Il marchait à pas lents, repensant à sa mise en couple avec le guitariste du groupe ; il y avait maintenant 4 ans de cela.
Beck venait de terminer sa tournée en Europe et en préparait une nouvelle en Amérique. Pour fêter cela, ils avaient organisé une fête bien arrosée pour fêter leur célébrité naissante. Ils s’étaient tous saoulés, eux les premiers. Des baisers avaient été échangés, des caresses également puis ils avaient fini par coucher ensemble.
C’était une fois que l’alcool avait cessé toute emprise sur leurs cerveaux embrumés qu’ils avaient réalisé ce qu’il s’était passé. Ils s’étaient finalement dit que pourquoi pas, ils pouvaient toujours essayer de sortir ensemble.
Et ça avait marché.
Le décoloré baissa la tête en soupirant une énième fois.
Jusqu’à aujourd’hui tout allait pour le mieux… Enfin jusqu’à ce que Ray aborde un sujet délicat.
Il continua de marcher près des cerisiers bordant le parc avant de constater avec une certaine pointe d’amertume que ses pas l’avaient conduit au premier Live House dans lequel ils avaient joué. Cet établissement se trouvait dans un des quartiers branchés de Tokyo où l’on pouvait trouver des boîtes de nuit tout le long d’une grande rue.
Ce quartier était bien sur l’endroit préféré des jeunes japonais.
Taira se replongea dans ses sombres pensées et traversa la route. Il n’y avait que peu de circulation à cette heure avancée de la nuit.
La soirée était calme et on entendait les échos assourdissants des musiques venant des Live House. Il tenta de se concentrer dessus, gardant ses paupières à mi-closes.
Il continuait de marcher lentement pour rejoindre le trottoir d’en face et gardait son esprit focalisé sur les échos qu’il entendait quand un autre bruit lui parvint. D’abord comme un murmure, puis de plus en plus fort mais il n’y prêta pas attention.
Brusquement de vives lumières l’éblouirent, ses yeux lui brûlèrent et s’agrandirent de terreur en distinguant la source de cette horrible illumination aveuglante.
Yoshiyuki tenta de bouger, en vain. Tous ses membres étaient paralysés par cette peur immense qui lui étreignait douloureusement le cœur.
Il voulait bouger mais il ne pouvait pas, il voulait crier mais aucun son ne parvenait à sortir de sa gorge serrée.
Il voyait la faible distance entre lui et la voiture se raccourcir dangereusement sans que l’automobiliste ne paraisse ralentir.
Les phares désagréablement éblouissants lui avaient fait perdre tout repère. Il demeurait incapable de bouger, d’esquisser le moindre geste, son corps tout entier refusait de se mouvoir.
Taira eut l’impression que le temps s’était suspendu. Bien qu’il ne soit pas croyant, il bougea rapidement les lèvres en une courte prière et la voiture le heurta.
Le choc fut si violent que son corps fit un rapide roulé-boulé sur le pare brise de la voiture, avant de continuer sa course sur le toit et de retomber lourdement sur le sol dur.
Yoshiyuki se demanda vaguement s’il était toujours en vie. Son corps semblait mort mais son esprit lui, restait faiblement en éveil. Il n’avait même pas la force pour se rouler en boule et essayer d’arrêter cette douleur lancinante qu’il ressentait.
Il cracha un peu de sang et porta un regard comateux sur la foule qui s’agglutinait autour de lui.
*****
Ryuusuke regarda la pendule avec énervement et se leva du canapé où il s’était installé depuis le départ de Taira. Cela faisait seulement 15 minutes que son compagnon était parti mais une étrange boule s’était formée au niveau de son estomac.
N’y tenant plus, il attrapa sa veste et sortit de l’appartement à sa recherche.
Il longea le parc à cerisiers à son tour et s’arrêta en voyant un étrange attroupement de personnes sur la route. Il pressa le pas et se fondit dans la masse, bousculant au passage les gens pour pouvoir voir l’objet de cette cohue.
Arrivé aux premières loges, son sang se figea. Au milieu de la route se tenait Taira étendu sur le sol, une flaque de couleur carmine s’étendant autour de sa tête.
Malgré tout cela, son amant semblait lutter pour rester conscient. Ray, qui était devenu livide et dont les larmes coulaient abondamment sur ses joues, poussa deux personnes qui se trouvaient entre lui et le blessé. Il ne prêta pas attention aux protestations et courut jusqu’au corps inerte. Il s’accroupit auprès de lui et prit délicatement Taira dans ses bras.
Le décoloré tenta, dans un ultime effort, d’ouvrir un peu plus ses yeux et eut un faible sourire en reconnaissant la personne qui le serrait contre sa poitrine. Le guitariste posa son regard brouillé par les larmes sur le visage pâle de son petit ami et passa une main tremblante sur celui-ci.
La voix pâteuse il commença à lui parler :
-Yuki, j’ai quelque chose à te dire… Tu-tu sais, tu avais certainement raison pour l’adoption et…
Taira sentait ses dernières forces l’abandonner et ne comprenait rien à ce que lui racontait Ray. Il voulait qu’il se taise pour que lui prononce ces paroles qu’il savait, seraient ses dernières.
Il tenta une première fois de parler, mais ses lèvres avaient du mal à s’ouvrir et aucun son ne parvenait de sa gorge. Ray, qui voyait ses tentatives, s’arrêta de parler, portant son attention complète au blessé.
Il fixa Taira bouger une fois encore les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte. Celui-ci ferma les yeux avant de les rouvrir doucement, il tenta à nouveau de parler et un faible murmure s’échappa de sa bouche.
-Je … t’aime …
Et ses paupières se fermèrent.
Le corps de Ray se secoua de douloureux sanglots. Il serra fortement le corps sans vie contre lui et caressa le visage d’une pâleur mortelle où une expression sereine étirait les traits. Il posa délicatement ses lèvres sur celles gelées de Taira.
-Je t’aime aussi…
Bien que personne n’eut pu entendre leurs dernières paroles échangées, chacun des spectateurs fut touché de voir ce jeune homme brun pleurer silencieusement en serrant fortement le corps de son ami contre lui, le berçant doucement comme on le ferait pour endormir un enfant.
Titre : J'ai quelque chose à te dire
Fandom : Beck
Genre : J'offre les Kleenex ...
Couple : MinamiTaira
Rating : G
Thème : Thème 5:"J'ai quelque chose à te dire"
Disclaimer : Cette nuit j'ai rêvé qu'ils étaient à moi ... mais je l'ai seulement rêvé aussi
Une nouvelle fic ^w^, j'espère qu'elle vous plaira
Taira claqua la porte derrière lui et s’appuya contre celle-ci. Il soupira fortement et essuya rageusement ses yeux où des larmes tentaient vicieusement de s’écouler, lui rappelant la tristesse intense qu’il éprouvait suite à une nouvelle dispute avec son petit ami. D’habitude, ils arrivaient à se calmer et ainsi se raisonner, mais cette dispute était la plus forte qu’ils aient jamais eu.
Il se décala de la porte et se tourna face à elle. Sa main se posa sur la clenche sans pour autant l’abaisser.
Il hésitait à retourner à l’appartement et à s’excuser à Ryuusuke pour son comportement peu mature pour ses 24 ans. Il secoua fortement la tête, remettant ainsi ses idées en place.
Yoshiyuki inspira une grande bouffée d’air et se résolut à aller faire un petit tour dehors avant de rentrer chez lui, c’était une manière comme une autre de montrer son mécontentement, pensa-t-il.
Il marchait à pas lents, repensant à sa mise en couple avec le guitariste du groupe ; il y avait maintenant 4 ans de cela.
Beck venait de terminer sa tournée en Europe et en préparait une nouvelle en Amérique. Pour fêter cela, ils avaient organisé une fête bien arrosée pour fêter leur célébrité naissante. Ils s’étaient tous saoulés, eux les premiers. Des baisers avaient été échangés, des caresses également puis ils avaient fini par coucher ensemble.
C’était une fois que l’alcool avait cessé toute emprise sur leurs cerveaux embrumés qu’ils avaient réalisé ce qu’il s’était passé. Ils s’étaient finalement dit que pourquoi pas, ils pouvaient toujours essayer de sortir ensemble.
Et ça avait marché.
Le décoloré baissa la tête en soupirant une énième fois.
Jusqu’à aujourd’hui tout allait pour le mieux… Enfin jusqu’à ce que Ray aborde un sujet délicat.
Il continua de marcher près des cerisiers bordant le parc avant de constater avec une certaine pointe d’amertume que ses pas l’avaient conduit au premier Live House dans lequel ils avaient joué. Cet établissement se trouvait dans un des quartiers branchés de Tokyo où l’on pouvait trouver des boîtes de nuit tout le long d’une grande rue.
Ce quartier était bien sur l’endroit préféré des jeunes japonais.
Taira se replongea dans ses sombres pensées et traversa la route. Il n’y avait que peu de circulation à cette heure avancée de la nuit.
La soirée était calme et on entendait les échos assourdissants des musiques venant des Live House. Il tenta de se concentrer dessus, gardant ses paupières à mi-closes.
Il continuait de marcher lentement pour rejoindre le trottoir d’en face et gardait son esprit focalisé sur les échos qu’il entendait quand un autre bruit lui parvint. D’abord comme un murmure, puis de plus en plus fort mais il n’y prêta pas attention.
Brusquement de vives lumières l’éblouirent, ses yeux lui brûlèrent et s’agrandirent de terreur en distinguant la source de cette horrible illumination aveuglante.
Yoshiyuki tenta de bouger, en vain. Tous ses membres étaient paralysés par cette peur immense qui lui étreignait douloureusement le cœur.
Il voulait bouger mais il ne pouvait pas, il voulait crier mais aucun son ne parvenait à sortir de sa gorge serrée.
Il voyait la faible distance entre lui et la voiture se raccourcir dangereusement sans que l’automobiliste ne paraisse ralentir.
Les phares désagréablement éblouissants lui avaient fait perdre tout repère. Il demeurait incapable de bouger, d’esquisser le moindre geste, son corps tout entier refusait de se mouvoir.
Taira eut l’impression que le temps s’était suspendu. Bien qu’il ne soit pas croyant, il bougea rapidement les lèvres en une courte prière et la voiture le heurta.
Le choc fut si violent que son corps fit un rapide roulé-boulé sur le pare brise de la voiture, avant de continuer sa course sur le toit et de retomber lourdement sur le sol dur.
Yoshiyuki se demanda vaguement s’il était toujours en vie. Son corps semblait mort mais son esprit lui, restait faiblement en éveil. Il n’avait même pas la force pour se rouler en boule et essayer d’arrêter cette douleur lancinante qu’il ressentait.
Il cracha un peu de sang et porta un regard comateux sur la foule qui s’agglutinait autour de lui.
*****
Ryuusuke regarda la pendule avec énervement et se leva du canapé où il s’était installé depuis le départ de Taira. Cela faisait seulement 15 minutes que son compagnon était parti mais une étrange boule s’était formée au niveau de son estomac.
N’y tenant plus, il attrapa sa veste et sortit de l’appartement à sa recherche.
Il longea le parc à cerisiers à son tour et s’arrêta en voyant un étrange attroupement de personnes sur la route. Il pressa le pas et se fondit dans la masse, bousculant au passage les gens pour pouvoir voir l’objet de cette cohue.
Arrivé aux premières loges, son sang se figea. Au milieu de la route se tenait Taira étendu sur le sol, une flaque de couleur carmine s’étendant autour de sa tête.
Malgré tout cela, son amant semblait lutter pour rester conscient. Ray, qui était devenu livide et dont les larmes coulaient abondamment sur ses joues, poussa deux personnes qui se trouvaient entre lui et le blessé. Il ne prêta pas attention aux protestations et courut jusqu’au corps inerte. Il s’accroupit auprès de lui et prit délicatement Taira dans ses bras.
Le décoloré tenta, dans un ultime effort, d’ouvrir un peu plus ses yeux et eut un faible sourire en reconnaissant la personne qui le serrait contre sa poitrine. Le guitariste posa son regard brouillé par les larmes sur le visage pâle de son petit ami et passa une main tremblante sur celui-ci.
La voix pâteuse il commença à lui parler :
-Yuki, j’ai quelque chose à te dire… Tu-tu sais, tu avais certainement raison pour l’adoption et…
Taira sentait ses dernières forces l’abandonner et ne comprenait rien à ce que lui racontait Ray. Il voulait qu’il se taise pour que lui prononce ces paroles qu’il savait, seraient ses dernières.
Il tenta une première fois de parler, mais ses lèvres avaient du mal à s’ouvrir et aucun son ne parvenait de sa gorge. Ray, qui voyait ses tentatives, s’arrêta de parler, portant son attention complète au blessé.
Il fixa Taira bouger une fois encore les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte. Celui-ci ferma les yeux avant de les rouvrir doucement, il tenta à nouveau de parler et un faible murmure s’échappa de sa bouche.
-Je … t’aime …
Et ses paupières se fermèrent.
Le corps de Ray se secoua de douloureux sanglots. Il serra fortement le corps sans vie contre lui et caressa le visage d’une pâleur mortelle où une expression sereine étirait les traits. Il posa délicatement ses lèvres sur celles gelées de Taira.
-Je t’aime aussi…
Bien que personne n’eut pu entendre leurs dernières paroles échangées, chacun des spectateurs fut touché de voir ce jeune homme brun pleurer silencieusement en serrant fortement le corps de son ami contre lui, le berçant doucement comme on le ferait pour endormir un enfant.